CHEUMOU PHILDROSO

 

 

 

 

Quelques photos de voyage qui s'accompagneront bien de cette jolie musique arabo-perse.

 

 

 

 

 

 

Stan, le suffixe qui veut dire, le pays des. Pakistan, Turkménistan, Kirghizistan, Rajasthan. De territoires diffus, on a créé des lieux répertoriés, avec des frontières et des visas. Les frontières se sont fermées, enfermant des kirghizes en Afghanistan, des Afghans au Tadjikistan, des Tadjiks en Ouzbékistan. Et il n'y a plus de maharajah aux Rajasthan. La route de la soie a été remplacée par le canal de Suez. Frontières fermées transformant ces routes en cul-de-sac. Et vers ces cul-de-sacs demeurent quelques habitants des derniers villages avant le changement de -stan.

 

 

 

 


 

 

 

 


 

Padam, dans sa ferme. C'est l'exploitant d'une ferme qui produit des épinards et du cumin au beau milieu du désert du Thar. Padam, c'est un type épatant. Par exemple, sur cette photo, 8 secondes de temps de pause. Les étoiles bougent un peu, en 8 secondes, mais lui, même accroupi, il reste net.

 

 


 

 

 

 


 

 

 

Pastekistan, au pays des pastèques

 

 


 

 

 

 


 

 

 


 

 

Le desert du thar, traversé par une ou deux routes qui se terminent fatalement en cul-de-sac sur la frontière pakistanaise. Pas grand monde n'y vit, pas grand chose ne s'y passe. Une voiture qui traverse le paysage constitue un évènement.

 


 

 

 

 

 


 

 

 

 


 

Début septembre, fin de l'estivage. Les quelques touffes d'herbes poussant de manière éparse dans la steppe sont recouvertes de neige. Il reste un peu de farine, quelques oignons, mais pas beaucoup plus dans les yourtes et les caravanes des bergers. Dans les montagnes, les loups poussés par la faim se rapprochent du bétail. Sous la neige, les bergers surveillent leurs troupeaux de près. Et, avant que ces pâturages ne se transforment en désert de glace et de neige pour les 6 prochains mois, les bergers rejoignent les vallées plus basses en altitude, jaunies par l'été. La transhumance commence par le passage de cols enneigés, et se poursuit plus tranquillement jusqu'aux villages, où les bergers retrouveront leurs proches, et les troupeaux, de la nourriture.

 

 


 

 

 

 


 

 

 

 


 

 

 

 


 

 

 


Rangkul, au milieu d'un désert à 3800m d'altitude, excentré de l'axe routier principal. Ici, pas d'eau courante ni d'électricité, comme dans tous les villages de la région, mais également aucun commerce. Le bétail est essentiel pour survivre ici. Le peu d'herbe qui pousse est transformée par le bétail en produits laitiers et en viande, composant plus de la moitié de l'alimentation des habitants. Alors, lorsque le troupeau revient de lointains paturages, ce désert s'anime quelques minutes.