aujourdhui
ou LObservateur oublié
Une
grande partie du travail présenté consiste en une
analyse minutieuse de la
traduction des principes physiques en
hypothèses
mathématiques
et ce afin de débusquer
des axiomes implicitement pris,
sans parfois de justification
physique. Les conséquences en sont multiples :
pas de
mystère de la constante cosmologique,
l'univers est en
expansion accélérée et âgé;
la
théorie des trous
noirs n'a aucune pertinence.
Un des
résultats démontré et qui peut
paraître
surprenant, est l'équivalence
(mathématique
et
observationnelle) entre la théorie d'Einstein et la
théorie de Newton
(en prenant la vitesse de la lumière finie, ce qui ne change pas les
équations).
Les
conséquences épistémologiques sont nombreuses;
la principale
portant sur la nature de l'espace-temps qui
fondamentalement doit être compris comme Kant,
l'espace-temps
est une production de l'esprit humain qui permet
d'indexer les
événements
que l'on veut observer. C'est un concept
méta-scientifique.
Une autre conséquence est une
réflexion sur ce qu'est
une
modélisation.
Après
des
études à l'université Lyon 1, Michel Mizony
a intégré
le département de mathématiques
en 1968,
alors dirigé
par Jean Braconnier. Ses travaux et sa
thèse d'état ont porté
sur l'analyse harmonique
sur des espaces géométriques courbes.
En 1986 il en a
tiré des exemples de modèles d'univers qui se
sont
avérés être des contre-exemples à
un
théorème toujours utilisé dans le modèle
standard de la
gravitation !
D'où un travail exigeant et
long de compréhension et de
remise à jour de cette
belle théorie.
Egalement passionné
par le
" calcul formel ", il enseigne surtout sur
le
thème " comment faire des
mathématiques avec un
logiciel de
calcul symbolique ". Depuis 1998 il est directeur de
l'IREM
(Institut de recherche
pour l'enseignement des
mathématiques) de Lyon.
ISBN 2-84301-069-1
30 €