Voici l'âge des galaxies suivant leur redshift :
Pour le tracé des courbes, la formule simple à utiliser est classique.
Soit le paramètre de densité de matière dans les cadres
et ,
le paramètre de densité associé
à la constante cosmologique, le paramètre de densité de courbure
défini par
, alors l'âge d'un objet
observé à un redshift de z est :
.
Si on note le paramètre de densité de la matière observée
aujourd'hui alors on obtient chacun des modèles suivants en posant :
- pour ,
et
;
- pour ,
et
;
- pour De Sitter,
et .
Nous avons négligé dans ces formules le paramètre de densité de radiation
, mais cela ne modifie pas fondamentalement les résultats (sauf
pour les redshifts z plus grand que 1000).
Tout lecteur attentif aura compris que le nouveau modèle
(paradime standard ?) n'est pas viable !
Par contre les modèles du type De Sitter passent l'épreuve aisément.
Ces modèles du type De Sitter admettent pour métrique :
Passons maintenant à l'âge des surdensités locales dans l'univers proche.
Ces courbes sont construites à partir de ces modèles de De Sitter
dont la forme locale statique est :
De fait il est facile de montrer que cette forme (2) est l'approximation de toute
métrique d'univers.
Dans ce cadre Einsteinien, une surdensité de masse M se traduit par la métrique :
En résumé : l'étude locale de l'univers ne peut que reposer sur l'ensemble
suivant d'équations qui se déduisent de la métrique (18) :
Pour ceux qui souhaiteraient travailler dans un cadre post-Newtonien, les équations
ci-dessus peuvent se déduire du champ d'accélération suivant :