Coup de gueule

Depuis de nombreuses années je travaille sur la cosmologie relativiste et je dis que l'interprétation du tenseur impulsion-énergie pose problème, et que dans le cadre de la relativité d'Einstein, l'utilisation de ce tenseur impulsion-énergie exige une interprétation en termes de

COdensité et de COpression
dans un système de coordonnées COmobiles.

En effet, ce n'est que dans un système localement inertiel que l'on peut interpréter ce tenseur en termes de densité et de pression. Or pour l'étude des modèles d'univers, il est très pratique de travailler avec un système de coordonnées comobiles ; mais un système de coordonnées COmobiles n'est pas localement inertiel.

Il est maintenant bien connu que, pour les modèles isotropes d'univers (avec "big-bang") il se pose un grand nombre de problèmes dans le cadre du modèle dit "standard" :
1- L'univers est âgé de 8 à 14 milliards d'années suivant la valeur de la constante de Hubble (Ho variant de 50 à 100 km/s/Mpc), et donc plus jeune que des objets locaux (amas globulaires par exemple).
2- Il y a un problème d'horizon ! Cela implique que le rayonnement à 3K, qui est observationnellement isotrope, n'est pas aisément explicable.
3- Les fluctuations de ce rayonnement isotrope s'expliquent encore plus difficilement.
4- La constante cosmologique reste dans un nuage de mystères.
5- La distance angulaire décroit en fonction de la distance déterminée par le décalage vers le rouge (redshift) à partir d'une certaine valeur de celui-ci.
6- Le problème de la masse manquante à tout niveau (cosmologique, amas, galaxies) se pose de manière tellement déconcertante qu'il se met en place un bestiaire extraordinaire de super-théories ou (et) d'êtres exotiques pour tenter d'y remédier.
etc...
22- Il est troublant de voir un recours aux "trous noirs" pour boucher des vides.
etc...
421- Il y a une instabilité par rapport aux conditions initiales.
etc...
1024- Je paie une bouteille de champagne à qui m'expliquera la loi dite loi de corps noir, dans le cadre de la relativité générale (sans le recours à l'équivalence de celle-ci avec la théorie postnewtonienne de la gravitation).
etc...
Notes : 22- signifie que j'en ai marre du rôle de flic joué par des "groupes d'experts es-relativité" qui pontifient sans se soucier de la différence entre distance radiale et "rayon de courbure" ou qui ne voient pas les nuances entre "système de coordonnées comobiles" et "système de coordonnées localement inertiel".
421- signifie que les modèles d'univers traduisent les résultats d'une loterie. Evidemment cet inconvénient ne constitue pas une objection au plan logique.
1024- cette puissance n'a d'égal que l'aveuglement épistémologique à mélanger deux théories dont d'aucun affirme que l'une nie l'autre.
Les faits observationnels sont tétus et les astronomes les respectent, grâce leur soit rendue.

Le deuxième membre des équations d'Einstein
est une belle marqueterie