OCTOBRE 2004

 

                               

Séminaire Equations aux Dérivées Partielles et Contrôle

http://desargues.univ-lyon1.fr/~mironescu/seminaire

 

 

Mardi 12 octobre 

14h, salle 112, Bât Doyen Jean Braconnier, UCBL

Fabrice BETHUEL (Université Paris 6)

Titre :   Equation de Ginzburg-Landau complexe parabolique, vorticité et mouvement par courbure moyenne.

Résumé : L’équation de Ginzburg-Landau parabolique porte sur une fonction complexe et fait intervenir un petit paramètre. Dans la limite où ce paramètre tend vers zéro, divers phénomènes de concentration apparaissent (en particulier pour l’énergie). Il s’agit alors de décrire les lieux de concentration, ainsi que leur mouvement. Notre étude s’inspire beaucoup de travaux menés au cours des vingt dernières années pour l’équation scalaire correspondante (dite d’Allen-Cahn). Je m’efforcerai de décrire certaines des approches proposées, je comparerai les théories « complexes » et « scalaires » et j’évoquerai, si le temps le permet, d’autres modèles.
(Travaux en collaboration avec D. Smets et G. Orlandi).
               

 

Mardi 19 octobre 

14h, salle 112, Bât Doyen Jean Braconnier, UCBL

Jérôme COVILLE (Université Paris 6)

Titre :  Propagation de fronts dans des équations de réaction dispersion

Résumé :  On s'intéresse au comportement en temps long des solutions de l'équation

                                                 ut = J*u + f(u),  avec u (0,x)=u0 (x),

où J et f sont respectivement  un noyau positif de dispersion et  une nonlinéarité  donnée. Ce type d'équation apparaît notamment dans la modélisation de la dispersion des graines dans un environnement favorable (par exemple la dispersion d'un OGM dans la nature).

 

 

 

Séminaire Modélisation, Calcul Scientifique et Equations aux Dérivées Partielles

http://maply.univ-lyon1.fr/ (rubrique séminaires)

 

 

 

Mardi 26 octobre

14h, salle 112, Bât Doyen Jean Braconnier, UCBL

Serguei VAKULENKO (Inst. for Mech. Eng. Pbs – St Petersbourg  Russie)

Titre : Complexité et biologie

Résumé : Nous allons considérer les problèmes suivants :

  1. Le principe modulaire d’organisation des circuits génétiques : pourquoi l’évolution utilise-t-elle ce principe ? Pourquoi la morphogénèse répète-t-elle l’évolution ?
  2. Etant donné un pattern, comment estimer le nombre de gènes qui sont nécessaires pour obtenir ce pattern ?

Naturellement il n’est pas possible de résoudre, de manière vraiment convaincante ces problèmes. Cependant la situation est devenue un peu plus claire. Les résultats présentés ont été obtenus avec S. Génieys et D. Grigoriev (Rennes).