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L'alinéa est le signe de ponctuation qui signale le début d'un nouveau paragraphe (souvent équivalent à 4 espaces consécutifs).
Allégorie signifie « parler en public ». Il s'agit d'une forme de représentation indirecte qui emploie une chose (une personne, un être animé ou inanimé, une action) comme signe d'une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite difficile à représenter directement. La signification étymologique est : une autre manière de dire, au moyen d'une image figurative ou figurée.
Figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible. Par extension, écrit ou discours dont les phrases, contre l'intention de l'auteur, ne présentent que des idées sans suite et n'ont aucun sens raisonnable.
Qui est enflé. Il ne se dit qu'au figuré et seulement en parlant des paroles ou des écrits qui sont prétentieux, emphatiques, sans profondeur ou creux.
Figure de style introduisant une rupture dans la construction d'une phrase.
« Anacoluthe » est aussi un des jurons préférés du capitaine Haddock
Qui a le ton, la manière des pièces d'Anacréon, en parlant d'un certain genre de poésie caractérisé par la laudation de la volupté, par extension, qui est teinté d'une légère licence érotique.
Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d'une chose en prouvant l'impossibilité ou l'absurdité du contraire.
L'apologétique est un champ d'études théologique ou littéraire consistant en la défense systématique d'une position, d'un dogme. Un auteur s'engageant dans cette démarche est appelé un « apologiste » ou un « apologète » (ce dernier terme ayant une connotation plus religieuse).
Parole mémorable de quelque personne illustre ayant valeur de maxime.
Un jugement assertorique énonce une vérité de fait, sans la poser comme nécessaire.
Parler pour ne rien dire.
Parole, chose frivole.
Mot d'esprit, saillie vive imprévue et originale, faisant souvent appel au paradoxe.
Poème pastoral qui évoque la vie des bergers, mais sous une forme idéalisée, églogue, idylle. Désigne ainsi un idéal de vie, est maintenant désuet.
Le terme cacographie, du grec kakos (laid) et graphein (écrire), désigne une orthographe fautive ou un mauvais style.
Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
Qui exprime une affirmation.
Vient de Cicéron, remarquable orateur romain. Le cicérone est celui qui sert de guide aux visiteurs d'une ville, d'un monument… et commente abondamment son histoire avec éloquence.
Manière de parler dans laquelle on exprime sa pensée indirectement ; périphrase.
Le terme « circonlocution » est utilisé pour désigner une phrase visant à obscurcir le sens de ce qui doit être dit afin de marquer un certain embarras.
La coprolalie est une tendance pathologique de langage qui consiste à dire de façon inusuelle des mots grossiers, vulgaires et orduriers.
Appuyer, confirmer quelque chose.
Parler avec virulence contre quelque chose ou quelqu'un.
Texte ou discours qui attaque de façon violente une personne ou une
institution. Critique amère, violente, le plus souvent sur un ton
injurieux. Il peut s'agir d'un pamphlet, d'une satire…
Plusieurs auteurs de littérature tels Emile Zola, Victor Hugo,
Jean-Baptiste Lozac'h s'exprimaient sous cette forme dans divers
journaux : ex d'articles : "J'accuse" de Zola dans le journal l'Aurore.
Qui s'exprime avec facilité et aisance
Énoncé se bornant à reproduire une opinion commune ou une apparence.
Religieusement, la doxologie
est une louange à la gloire du Christ qui peut s'étendre aux trois personnes de la Trinité.
L'élégie (du mot grec elegeia, « chant de deuil ») est une forme de poème tendre et triste. Dans l'Antiquité, on appelle « élégie » tout poème alternant hexamètres et pentamètres en distiques : ce sont les vers élégiaques.
Réflexion laborieuse. S'emploie surtout de manière ironique pour souligner un résultat peu convaincant.
Chez certains malades mentaux, production d'un vocabulaire inventé, constitué par des néologismes et une syntaxe déformée.
Dire des railleries, se moquer de quelqu'un ou quelque chose.
En linguistique on appelle idiolecte l'ensemble des usages du langage propres à un individu donné, s'exprimant oralement.
Peut aussi désigner une personne qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition.
Du latin imprecari, "prier à l'encontre de quelqu'un", composé du verbe precari, "prier" et du préverbe in, "contre". Souhait de malheurs qu'on fait contre quelqu'un.
Un laïus est
un long discours, ou un trop long exposé. Ce terme provient d'un sujet de composition,
Le Discours de Laïus,
proposé au concours d'entrée à l'École polytechnique en 1804 (Le Petit
Robert, édition 2004, p. 1455) : ce sujet « imaginez la
réponse de Laïus à Œdipe »
avait tellement inspiré les candidats qu'ils en avaient rempli des pages et des pages !
D'où l'origine de l'expression.
Un laïus peut aussi
être une manière d'écrire ou de parler qui est vague ou emphatique.
Procédé d'expression qui consiste à dire moins pour faire entendre plus.
Petit écrivain sans intérêt.
Assemblage de mots creux dans un discours, dans un raisonnement.
Discussion sur les mots, où dans laquelle les interlocuteurs emploient les
mêmes mots dans des sens différents.
Diarrhée verbale, flot de paroles désordonnées, incoercible et rapide, que l'on rencontre dans certains états d'excitation psychique.
Habitude de parler beaucoup, tendance au bavardage
Réprimande sévère que l'on fait à quelqu'un.
Personne qui a la manie de faire des vers (tel M. Jourdain).
« Chose étonnante à dire ! » : s'emploie ordinairement par
antiphrase et dans le style plaisant, à propos d'une chose qui est au
fond peu étonnante.
Mirabile visu
(chose admirable à voir) se dit à peu près dans le même cas.
Ironiquement, chose admirable à voir.
Mutatis mutandis est une locution latine, signifiant littéralement : « ce qui devait changer ayant été changé », et que l'on pourrait traduire de façon plus limpide par : « Une fois effectués les changements nécessaires », voire par « sans autre forme de procès ». Cette locution indique donc au lecteur que l'on va procéder à une analogie, à un rapprochement de deux situations similaires — desquelles on soustraira volontairement les dissemblances — « devant être changées » pour qu'un réel rapprochement puisse avoir lieu.
Ô temps ! Ô mœurs !
À propos de Catilina, Cicéron s'élève énergiquement contre la
complicité morale de la société qui permettait d'oser les plus énormes
attentats : « Dans quel siècle vivons-nous ! s'écrie
l'orateur, o tempora ! o mores ! »
La palilalie concerne généralement la répétition rapide de syllabes, parfois de mots, et lorsqu'il s'agit de la répétition de segments plus complexes, on parle de paliphrasie.
Un pamphlet est un texte à la fois court et virulent qui remet en cause l'ordre établi.
Une expression pamphlétaire
sert donc à faire une remarque potentiellement agressive, ou tout au
moins volontairement polémique.
Personne qui fait l'éloge, souvent de façon excessive, de quelqu'un, de quelque chose.
Une pantalonnade désigne à l'origine la manière de jouer de Pantalon, célèbre Géronte de la commedia dell'arte aux comportements souvent excessifs. Maintenant, qualifie la manifestation hypocrite d'un sentiment, voire une boufonnerie grossière.
En rhétorique, la figure de style qui consiste à rapprocher des paronymes (e.g. « pâtisserie » / « tapisserie ») au sein du même énoncé est la paronomase. De par son pouvoir fortement « accrocheur », elle est amplement utilisée dans tout ce qui a vocation à être court tout en étant efficace : les publicités, les proverbes, les titres, etc.
Elle est aussi très courante dans les calembours, où l'on parle d'à-peu-près.
Affiche satirique qu'on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
Désigne une raillerie bouffonne et triviale, un écrit satirique ou une épigramme malicieuse.
La périssologie est une figure de rhétorique qui désigne l'usage de pléonasmes sans intention littéraire.
Peut désigner la conclusion d'un discours, ou un discours ennuyeux et pédant.
De Philippe : terme emprunté aux harangues de Démosthène contre
Philippe de Macédoine.
Discours violent et satirique.
Dire deux fois la même chose en se répétant. (Ceci est une définition auto-exemplative.)
Abondance excessive de choses, de gens.
Le terme psittacisme a pour origine latine psittacus, qui signifie perroquet. Il est employé pour qualifier la répétition mécanique d'expressions, phrases ou formules par un sujet, qui ne les comprend pas nécessairement.
Les initiales de ces trois mots, Q.E.D. ,
Quod Erat Demonstrandum (ce qui était à démontrer) se trouvent dans un
assez grand nombre de livres scientifiques anglophones.
L'auteur commence par énoncer une proposition, il la démontre et répète
l'énoncé, en ajoutant : « ce qui était à démontrer ».
En français, on lui préfère souvent C.Q.F.D.
Raisonnement trop subtil. (Faux ami avec l'anglais, où il signifie « raisonnement bien pensé ».)
(Commun) Un rhéteur dans l'antiquité, est un orateur qui enseigne l'art de bien parler. Ce mot est aussi utilisé plus généralement pour celui qui pratique la rhétorique. Il sait discourir et déclamer pour convaincre en s'attachant à la forme et au fond suivant certains préceptes d'éloquence (à l'oral comme à l'écrit).
(Péjoratif) Personne dont toute l'éloquence consiste dans un style apprêté, affété, emphatique et déclamatoire.
La rhétorique (du grec ancien ῥητορικὴ [τέχνη] / rhêtorikề [tékhnê], « technique/art oratoire ») désigne au sens propre l'art de bien parler, l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage.
Le sarcasme désigne une moquerie ironique, une raillerie tournant en dérision une personne ou une situation. Il est mordant, souvent même amer et blessant. Il peut être considéré comme une forme d'ironie piquante ou belliqueuse.
Dans la mythologie grecque, Stentor (en grec ancien Στέντωρ / Sténtôr) est le crieur de l'armée des Grecs lors de la guerre de Troie.
Son nom vient du verbe στένειν / sténein qui
signifie « gémir profondément et bruyamment, mugir ».
Il reste dans l'expression populaire « avoir une voix de
Stentor » qui,
dès l'Antiquité, signifie avoir une voix très puissante, retentissante et parfaitement audible.
Il n'apparaît pourtant qu'une seule fois dans la littérature grecque et de manière indirecte, lorsque, au chant V de l'Iliade, Héra revêt son apparence pour encourager les Achéens :
« Héra, la déesse aux bras blancs, s'arrêta et, prenant
Les traits du valeureux Stentor,
qui, de sa voix de bronze,
Faisait autant de bruit que cinquante hommes, s'écria (…) »
Il partage avec Achille sa « voix de bronze ».
Les scholiastes d'Homère précisent que Stentor est d'origine thrace, qu'il est le premier à se servir d'une conque comme trompette de guerre et qu'il est mis à mort après avoir été vaincu par le dieu Hermès dans une joute vocale.
Chaleur d'imagination qui anime l'orateur, le poète, l'artiste dans la composition de leurs ouvrages.
Protester, pester vivement contre quelque chose ou quelqu'un.