Expressions truculentes (ça vient du cœur !)

Allez, une petite anamnèse de l'école communale…
Toto échange 13 billes contre 72 chamallows. Combien de chamallows par bille ? [Petite division euclidienne de l'école communale…] (Cf. l'histoire correspondante)
0+i0 = la tête à Toto… avec une larme sur l'oeil droit. [Élément neutre de l'addition complexe…]
Au fait, vous ai-je déjà parlé de Toto ? (Le doute m'envahit subrepticement tout d'un coup)
Il ne faut pas oublier les puissances subliminales !
On met tout ça dans un méga crochet… [En parlant d'une expression à plusieurs étages balèze]
Allez, un peu de magie vaudou ! [En supprimant moult parenthèses ça et là à grand coup de brosse…]
Calculez donc cela avec votre machine de philistins… [Calcul de 8/6 sur une calculatrice Casio-Sharp]
Seriez-vous un Schtroumpf éponyme ? [À un élève qui veut épater les minettes… avec une formule frime] (Cf. l'histoire correspondante)
Pour la composée, dans la théorie, c'est facile. Dans la pratique, c'est relou ! [Avec des fonctions monstrueuses au tableau…]
On assemble ce qui se ressemble ! (Non-dit par le prof. : ça, c'est une paronomase…) Les sinus avec les sinus, les cosinus avec les cosinus. [Dans une expression trigonométrique méphistophélique]
On a été capturé insidieusement et fallacieusement par un paparazzi ! [À quelqu'un qui a sorti son appareil photo]
C'est bon, tout le monde a digéré son Vomito ? (Cf. l'histoire correspondante)
Parce que la bornitude, elle on peut l'étendre sur ℂ (NDLR : c'est royal, comme phrase…) [Après l'avoir introduite sur ℝ, en parlant des suites numériques]
Attention, flèche capricante ! (resp. palinodique) [À un élève qui écrit une limite et qui ne sait pas où mettre la flèche]
Arrêtez-le ! [Auto-critique du prof. se livrant à une division suivant les puissances croissantes sans en avoir fixé l'ordre au préalable]
Diantre, ventre-saint-gris !
Vous n'avez pas pris la bonne fonction, tonnerre de Brest !
Snif ! Snif ! Ça sent une petite odeur, vous ne sentez pas ? Mais qu'est-ce que ça sent ?… Ah oui, ça y est, j'y suis, ça sent l'arnaque !!! [En tournant autour d'un élève écrivant une formule sibylline au tableau]
Humour, insolance ou arrogance ? [À un élève fier de sa formule… fausse !]
Oui, oui, je sais, c'est désopilant, ça c'est sûr ! [À une élève en train de pouffer en tapinois du fond de sa chaise]
Ce matin déjà, dans le groupe 11, quelle ne fut pas ma consternation de découvrir qu'ils ne savaient pas dériver !
Il y a des jours où je me sens las… (Il faut que je me soulève de la chaise pour aller écrire des explications au tableau… Ouille mon lumbago et ma sciatique réunis !)
Merci, mais je pense que maintenant, nous nous connaissons depuis assez longtemps pour que je puisse vous avouer qu'il y a trois choses différentes : il y a ce que je dis, ce que je pense, et ce que j'écris. Et cela fait trois mondes concomitants (à intersection non vide ; je vous laisse méditer au sens profond de cet apophtegme). Sans parler de ce que je ne dis pas, de ce que je n'écris pas, et de ce que je ne pense pas… [À quelque dissident qui aurait remarqué une faute dans le texte du prof.] Mais en aucun cas, vous ne m'ôterez la liberté de penser ! (Ça, ce n'est pas de moi…)
Merci de votre assentiment, M. Millon, et de votre satisfecit !
Nul n'est prophète en son pays…