Compte-rendu du Ve 15/4/2011

vendredi 15 avril 2011
par  Webmaster IREM

Compte-rendu de la lecture "copie numérique" d’Amiens Marie Nowak relève des différences intéressantes avec sa pratique : en seconde le volume est inférieur à la terminale, ça rend le travail plus facile à gérer (identifiant recopié sur le cahier, connexion moodle et code établissement pour les irréductibles), ils se connectent en classe et déposent en classe puis à la maison. Tout travail ENT est initié en classe. Dépot de copies identifiées Adéquation du sujet à la pertinence de la copie numérique. Par exemple cibler tableur pour les formules et égalités algébriques. Evaluation QCM logique. Les objectifs sont différents.

Terminales moins TICE que les secondes. Si pas prise de repères avant, ce n’est pas en Tale (fin de cycle, examen) qu’on peut les initier. Être sûr de la valeur ajoutée : pas TICE pour les TICE. Mais à tous niveaux, il faut réellement insister (bonification au devoir suivant, menace de retenues...).

ENT (laclasse.com ?) <> LMS (moodle ?) <> CMS (spip/joomla ?) <> Courriel/forum

Dans le CR d’Amiens : Beaucoup d’inconvénients relevés, annotation, boîtes surchargées, codes de connexion, dépots de fichiers ; avantages : différences entre les copies, facilité d’échange, travail maison, travailler les TICE (mais pas les math), motivation

S’interroger sur les potentialités d’un outil qui n’a pas encore acquis de statut La question de la pertinence pédagogique est cruciale, tant en direction des collègues qu’en direction des élèves. Grande turbidité de la question, de quoi parle-t-on, qu’observe-t-on ?

Olivier Walter : expérience MPS : 1ère séance prise en main. 1 mois après, travailler sur 1 thème parmi 3 : par écrit l’état de vos recherches = 0 réponses sur 60 élèves (!). 2ème séance 6 seulement. Pourquoi : pas de relais parmi les collègues, pas de contact au travers l’ENT au lieu du forum, attendent la rencontre en présentiel.

Amiens : Compilation de copies d’écrans factuelles sans trop de perspective.

Étienne Florent : Culture à créer pour sortir de l’anecdotique

Travail collaboratif à mettre en place autour de la constitution d’une équipe pédagogique.

Amiens : Banque de briques. Idées intéressantes mais énorme boulot. Fabrication de contenus très intéressants mais l’ingénierie prend le pas sur la réflexion pédagogique de fond et la plus value didactique. Pourquoi ne pas se greffer à un projet type mathenpoche ou moodle ?

Base de données moodle avec vues. Organisation moins linéaire mais cependant structurée. L’abondance n’est pas bonne si on ne peut pas la maîtriser. Ex sujets APMEP base de données pas transversale. Il est contreproductif de s’engager dans une hiérarchie inadaptée, il faut bien y réfléchir. Sujets Bac mais aussi "blocs méthodes" etc... Démonstration de la base de données moodle avec création d’une base de donnée, d’un formulaire de saisie d’une fiche, d’une vue des fiches, des listes de fiches, des listes recherche.

Pédagogiquement : demander de structurer l’approche et une méthodologie.

Raisonner directement dans l’ENT pour éviter les fichiers à téléverser/télécharger à chaque modification. Question spécifique des mathématiques d’entrer des formules : LaTeX MapleTA (3300€) Cmath mathML question propriétaire/libre...

Mutualisation, mise en réseau et en base de données : il faut profiter de ce que l’ENT nous permet sinon l’effort d’adaptation est inutile.

Utilisation du livre numérique motivation choix Pixel de Bordas, questionnaire, analyse des réponses. Utilisation, mode d’emploi, journal d’utilisation. Liens cartes échelles, géométrie dans l’espace. Quel emploi pédagogique effectif ? Comment on structure l’enseignement autour de ce livre numérique ? En quoi est-ce différent de l’utilisation papier ? Le problème émerge de "Comment rédiger pour que le compte-rendu donne suffisamment d’informations pour que les collègues puissent décider s’ils s’y lancent."

Il nous manque "j’ai utilisé par exemple tel exercice, je l’ai présenté comme ci, j’en ai fait ceci, les élèves ont fait cela en classe, puis ceci, et enfin à la maison ceci, ils ont rapporté en classe celà".

Attrait de l’outil ne doit pas masquer que la fin en soi est l’autonomie de l’élève. Il ne faut pas que le + soit fait au détriment de trop de -...

Conclusion

La continuité entre la classe et la maison est certainement l’aspect le plus positif. Le geste est dans l’objet : présence délocalisée, c’est ton enseignant qui fait quelque-chose pour toi. Le gain principal est l’autonomie de l’élève avec une assistance virtuelle mais personnelle et individuelle : direction de travail dans un cadre maîtrisé. Du point de vue de l’enseignant, un ENT en ordre, comme un bureau réel et non pas virtuel est formé de briques réutilisables sur le long terme. C’est un outil utile de diagnostic qui nous révèle parfois de bons côtés des élèves.

L’aspect le plus négatif est certainement que les élèves et les collègues ne valorisent pas l’outil à une hauteur suffisante pour que les aspects positifs soient visibles. Aspect culturel important : les plus jeunes sont moins réfractaires, une culture commune est probablement en train de s’élaborer sur le long terme. L’évangélisation est à poursuivre.


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