En coordonnées polaires (, ), les projections azimutales sont de la forme
et |
avec , ou encore, en posant ( est la colatitude de et simplifie les calculs) :
et |
avec .
Réécrivons les conditions 1,2,3 dans ce contexte.
La condition s'écrit .
Les conditions s'écrivent simplement .
La condition s'écrit .
Il existe une infinité de projections azimutales perspectives (comme de projections cylindriques perspectives). On n'étudiera donc que deux cas : le point de vue est soit au centre de la sphère, soit à l'infini. Pour les mêmes raisons que pour les projections cylindriques on considérera uniquement des projections sur un plan tangent, de manière à ne pas avoir de déformation au voisinage du point central (donc ).
et |
et |
et |
et |
et |
On peut trouver une relation dans le plan complexe entre la projection stéréographique et la projection de Mercator. En effet, rappelons que . On a alors (au coefficient multiplicatif 2 près)
Signalons enfin une transformation couramment utilisée pour les projections azimutales. La transformation d'Aïtoff-Hammer (Aïtoff l'a inventée pour la projection de G. Postel et Hammer n'a fait que l'appliquer telle quelle à d'autres projections). Elle se base sur l'aspect transverse de ces dernières (ce qui change totalement les aspects des parallèles et méridiens) et consiste à diviser les longitudes par un nombre supérieur à 1 (2 en général), à appliquer la projection transverse à la surface partielle de sphère ainsi obtenue, et à remultiplier les abscisses par ce nombre. De manière intéressante, cette transformation conserve la propriété d'équivalence.
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