Bill ALLOMBERT
(I3M, Université Montpellier 2) :
Expérimentations avec le calcul du groupe des classes de corps de nombres de grand degré
PARI/GP contient une des rares implantations générales de l'algorithme développé il y a vingt ans
par McCurley, Hafner, Buchmann, Cohen et autres pour le calcul du groupe des classes et du groupe des unités
d'un corps de nombres, sous l'hypothèse de Riemann généralisée. De manière heuristique, cet
algorithme a un temps de calcul sous-exponentiel en le discriminant du corps. De nos jours,
l'augmentation de la puissance de calcul nous permet d'expérimenter avec des corps de nombres de
grand degré. En conséquence, nous avons effectué plusieurs améliorations à PARI/GP qui nous ont
permis de calculer le nombre de classes du corps de classes de Hilbert du 23ème corps cyclotomique,
qui est de degré 66.
Marie José BERTIN
(IMJ, Université Paris 6) :
Mesure de Mahler de variétés algébriques
La mesure de Mahler logarithmique m(P) d'un polynôme P de n variables
est la moyenne sur le n-tore du logarithme du module de P. Cette quantité est
liée, pour n=1, à la question de Lehmer de l'existence d'un polynôme à
coefficients entiers, non cyclotomique, vérifiant 1 < exp(m(P)) < 1,1762...
Pour n=2, lorsque le polynôme P définit une courbe elliptique E et
vérifie certaines conditions, m(P) est liée au deuxième groupe de K-théorie,
K2 (E), donc, par la conjecture de Zagier, à la série L de la courbe E. Ces
formules liant m(P) et la série L de E sont, à quelques exceptions près, pour
la plupart seulement vérifiées expérimentalement.
Nous expliquerons pourquoi les résultats les plus intéressants concernent les
polynômes définissant des variétés de Calabi-Yau.
Nous donnerons de nombreux exemples de polynômes de 3 variables définissant des
surfaces K3 "singulières" X, pour lesquels la mesure de Mahler s'exprime
à l'aide de la série L de la surface K3, L(X, 3).
Julien BLONDEAU-PATISSIER
(DMB, Université de Franche-Comté) :
Déformations d'extensions cyclotomiquement ramifiées
François BRUNAULT
(UMPA, ENS Lyon) :
Régulateurs p-adiques explicites pour les courbes elliptiques
En utilisant le système d'Euler de Kato et la théorie de Perrin-Riou, je
présenterai un lien explicite, pour une courbe elliptique, entre un
régulateur p-adique (défini à partir du K2 de la courbe) et la valeur en
0 de la fonction L p-adique.
Hugo CHAPDELAINE
(Université Laval, Québec) :
Construction de p-unités fortes dans les corps de classes de rayon de corps quadratiques réels
Une p-unité forte est un nombre algébrique x ayant un diviseur supporté seulement sur des
idéaux premiers au-dessus de p et tel que tous ses conjugués sont sur le cercle unité. Les
sommes de Gauss normalisées associées à un caractère de Dirichlet χ de conducteur
pn sont des exemples de p-unités fortes. On se propose d'expliquer une construction conjecturale
de p-unités fortes dans les corps de rayons de corps quadratiques réels. La méthode utilisée consiste
à faire de l'intégration p-adique de certaines mesures construites à partir de moments de séries
d'Eisenstein. Nous expliquerons comment ces p-unites fortes peuvent être reliées à la derivées premières
de certaines fonctions zêta évaluées en s=0. Une partie de l'exposé sera réservée à l'aspect
algorithnmique de cette construction et plusieurs exemples numériques seront présentés.
Henri COHEN
(IMB, Université Bordeaux 1) :
Formules sommatoires de type Ramanujan faisant intervenir les fonctions K de Bessel
Gaëlle DEJOU
(ICJ, Université Lyon 1) :
Conjecture de Brumer-Stark pour les extensions diédrales
Farshid HAJIR
(University of Massachusetts, Amherst) :
Asymptotically good towers
Emmanuel HALLOUIN
(IMT, Université Toulouse 2) :
Sur les corps des modules et de définition de certaines variétés
Dans ce travail, en collaboration avec Jean-Marc Couveignes, nous nous intéressons aux corps des
modules et de définition de certaines variétés. Plus précisément, on souhaite trouver des exemples
de variétés qui ne sont pas définies sur leur corps des modules. Partant du fait que de telles
obstructions à la descente existent dans la catégorie des revêtements de courbes, nous produisons
d'autres exemples dans certaines catégories de surfaces puis dans la catégorie des courbes lisses.
On présentera plusieurs constructions permettant de passer d'une catégorie à une autre.
Rob de JEU
(FEW, Amsterdam) :
Bounding the kernel of the tame symbol on curves
One can compute K2 of the rationals fairly easily by using division with remainder in the
integers. We discuss how, for a curve over an arbitrary field, a similar technique leads to
the description of a subgroup of K2 of its function field that contains the kernel of the
tame symbol on the curve. For example, for an elliptic curve defined by a Weierstrass equation,
this subgroup is generated by symbols {l1 ,l2 } with li a non-zero constant or an equation
of a line.
Anthony MARTIN
(DMB, Université de Franche-Comté) :
Valeurs spéciales de fonctions L et annulateurs galoisiens
Philippe MICHEL
(EPFL, Lausanne) :
Le problème de sous-convexité pour GL2 et moments de fonctions L
Pascal MOLIN
(IMB, Université Bordeaux 1) :
Calculs numériques de valeurs de fonctions L par intégration double exponentielle
On étudie la validité de la méthode d'intégration numérique double-exponentielle en
explicitant les résultats de convergence, et on l'applique à des transformées Mellin
inverses de facteurs Gamma.
Sebastian PAULI
(UNCG, Greensboro) :
Zero-free regions for the derivatives of the Riemann zeta function
We investigate the zeros of derivatives of the Riemann zeta function
ζ(σ+it) on the right of the line σ=1 on the complex plane.
We find previously unknown zero-free regions depending only on σ and
the degree of the derivative. These zero-free regions are separated by narrow
strips. Numerical evaluation of derivatives with high degree shows that these
strips indeed contain zeros. Therefore, one cannot expect to extend the
zero-free regions such that they connect to each other.
Fabien PAZUKI
(IMJ, Université Paris 7) :
Une conséquence des calculs de Gross et Zagier
On s'intéresse dans cet exposé aux calculs explicites présents dans l'article
de Gross et Zagier (Inventiones, 1986). On verra comment une estimation asymptotique
de la hauteur des points de Heegner peut donner des informations sur une conjecture
de géométrie diophantienne dûe à Lang et Silverman.
Guillaume PERBET
(DMB, Université de Franche-Comté) :
Groupes p-adiques analytiques et théorèmes de réflexion
Frédéric PITOUN
(IMT, Université Toulouse 2) :
Quelques calculs en théorie d'Iwasawa, utilisant PARI/GP
Emmanuel ROYER
(LM, Université de Clermont-Ferrand) :
4-rang des corps quadratiques, une interprétation combinatoire
Lara THOMAS
(EPFL, Lausanne) :
Questions de structure galoisienne dans des p-extensions de corps locaux
Soit L/K une p-extension de corps locaux de caractéristique résiduelle p>0.
Poursuivant les récents travaux de N. Byott et G. Elder, nous nous intéresserons
à l'existence d'un critère portant sur la valuation pour qu'un élément engendre
une base normale dans L/K.
En introduction, nous évoquerons certains résultats de structure galoisienne pour des corps de nombres.
Une partie des résultats présentés dans cet exposé est issue d'un travail commun avec
M. Florence et B. de Smit
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