Rennes 1 / IRMAR, 1er décembre
L'AG de l'UFR de Mathématiques de l'Université de Rennes 1 et de l'IRMAR du premier décembre 2008, convoquée par leurs directeurs respectifs, a voté à l'unanimité : - La demande du retrait de projet de décret d'octobre 2008 sur les enseignants-chercheurs. L'AG a ensuite voté à l'unanimité moins trois abstentions : - La rétention des copies d'examen et le refus de se réunir en jury tant que le projet de décret ne serait pas retiré.
Motion des enseignants-chercheurs du département des sciences de la vie de l'UFR Sciences de l'université de Nice Sophia Antipolis (UNS)
Les enseignants-chercheurs du département des sciences de la vie demandent :le retrait immédiat du projet de décret réformant le statut des enseignants-chercheurs et, en ce sens, s'associent pleinement au mouvement en cours dans de nombreuses universités françaises ;au président de l'UNS de transmettre cette motion au niveau national, en particulier Mme Valérie Pécresse. En appui de ces demandes, les enseignants-chercheurs du département des sciences de la vie entament une grève administrative, incluant la rétention des notes d'examen.
Résultats des votes électroniques Sur 80 personnes consultées, 42 suffrages exprimés, 36 pour, 5 contre, 1 abstention. La motion est donc adoptée la majorité des votants.
Motion du département de mathématiques de l’université de Picardie (5 janvier 2009)
Le département de Mathématiques soutient les enseignants-chercheurs qui décideront de ne pas rendre leurs notes en réponse au projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs.
Abstention : 0 Contre : 0
Université de Picardie Jules Verne Nous, enseignants-chercheurs de l'Université de Picardie Jules Verne, à la suite de l'appel du 12 décembre de l'Université de Paris I, protestons énergiquement contre la menace de dégradation des savoirs à l'université induite par les projets de réforme en cours. Nous exigeons :
# La suppression du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
# La suppression des projets de réforme sur la mastérisation et de refonte des concours de recrutement des enseignants (Capes et Agrégation)
Si nous ne sommes pas entendus par le ministère, nous mènerons les actions suivantes :
# Rétention des copies d'examen et/ou remise groupée de toutes les copies et notes d'examens de l'université au Rectorat.
# Rétention des maquettes des masters de préparation aux concours du Capes
# Grève et manifestation nationale de l'ensemble des universitaires français, des syndicats, des sociétés savantes, et de toutes les organisations intéressées.
# Occupation des locaux par les enseignants-chercheurs
Nous appelons l'ensemble de la communauté universitaire à se rassembler dans les plus brefs délais pour défendre un enseignement de qualité fondé sur la recherche.
Fait à Amiens le 16 décembre.
Tous les personnels et étudiants de l'UPJV, les collègues d'autres institutions, les élus, peuv
Motion de l’AG de l’UFR et de l’UMR de Mathématiques de l’université Joseph Fourier Grenoble 1 (15 décembre 2008)
L’Assemblée générale de l’Institut Fourier et de l’UFR de Mathématiques de l’université Joseph Fourier, considérant que l’application du projet de modification du décret statutaire de 1984 dit décret sur le statut des enseignants-chercheurs se traduirait par :
1. une détérioration de la qualité de l’enseignement dans les universités ;
2. une détérioration de la qualité et de la quantité de la recherche menée en France ;
3. une remise en cause de la liberté des universitaires, nécessaire à la conduite de leurs missions ;
l’Assemblée a voté :
i. la demande du retrait du projet de décret sus-mentionné ;
ii. la grève administrative, y compris la rétention des copies d’examen et des notes et le refus de se réunir en jury tant que ce projet de décret ne sera pas retiré ; et
iii. recommande une concertation sur cette action avec les autres UFR de l’université Joseph Fourier.
Motion de l’Institut de psychologie de l’université Paris Descartes (6 janvier 2009)
Les enseignants de l’Institut de Psychologie de Paris Descartes, réunis en Assemblée Générale le 6 janvier 2009, vous souhaitent une bonne année ET décident de maintenir leurs actions de lutte contre le projet de décret.
Tant que ce projet ne sera pas retiré :
- ils ne transmettront pas les notes d’examens ;
- ils ne tiendront pas les jurys ;
- la journée du 29 janvier sera une journée de grève déclarée, conformément aux mots d’ordre nationaux, avec entre autres le matin une Assemblée Générale réunissant tous les personnels de l’Institut et les étudiants. Lors de cette AG, sera envisagée, selon la situation à ce moment-là, une reconduction de l’ensemble de ces actions.
Par ailleurs, ils veilleront à ce que les étudiants ne soient pas pénalisés par ces différentes actions. Ils organiseront une Assemblée Générale destinée à les informer de la mobilisation et à préparer la journée du 29.
Enfin, ils mandatent 4 collègues pour coordonner la mobilisation avec celles d’autres structures (contact : psychodescartes@gmail.com)
Pour le Collectif Psychologues Descartes http://psycho-descartes.over-blog.com
Motion du département de chimie de l'Université de Poitiers appelant à un mouvement de rétention administrative des notes Le département de chimie de l'Université de Poitiers demande le retrait du projet de décret réformant les statuts des enseignants-chercheurs et la réforme des concours de recrutement des enseignants telle qu'elle est engagée actuellement. De plus, il trouve particulièrement inadmissible que le ministère retire des postes d'enseignantschercheurs et de IATOS compte tenu de la situation chronique de pénurie qui caractérise l'Université. l s'oppose en particulier : - à la modulation des services conduisant à assimiler l’enseignement à une sanction et à le réduire à une tâche officiellement « non-noble » par opposition au prestige supposé de la recherche. Cette politique ne peut aboutir, à l’avenir, dans un contexte de désengagement financier de l’Etat et de durcissement du système normatif d’évaluation, qu’à un alourdissement des services d’enseignement jusqu’à 384 heures annuelles. Au-delà de la remise en cause du statut d’enseignant chercheur, cela sera immédiatement préjudiciable à la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants. - aux pleins pouvoirs des présidents des universités dans le cadre d'une gestion individuelle et locale des carrières et à la dépossession des instances paritaires nationales élues de leurs prérogatives. Loin de conduire à récompenser « l’excellence », cela aboutira à un traitement arbitraire des situations personnelles et mettra en cause l’indépendance intellectuelle et scientifique des enseignantschercheurs. Dans ces conditions, et après avoir pris acte de l'épuisement des voies classiques de la concertation, nous décidons de procéder à la rétention administrative des notes du premier semestre jusqu’à l’assemblée générale du 12 janvier 2009 tout en informant les étudiants de leurs résultats aux contrôles continus et aux contrôles terminaux. Fait à Poitiers le 6 janvier 2009
Appel du comité de mobilisation de l'Université de Bourgogne (Dijon) AG du 3 décembre 2008
Des Enseignants de l'Université de Bourgogne, réunis en Assemblée Générale, le 3 décembre 2008, ont décidé conjointement avec les étudiants présents, de se constituer en comité de mobilisation au sein de l'UB pour la défense de l'université. Sur les quelque 300 présents, la constitution du comité est votée à l'unanimité moins 3 voix. Ce comité rappelle avec force les missions de service public de l'université et s'associe pleinement aux analyses de l'Appel du 8 novembre (www.appeldu8novembre.fr). En conséquence, il exige : 1. le retrait du projet de « masterisation » des concours ; 2. l'ouverture d'une réflexion nationale engageant tous les acteurs concernés par toute réforme de la formation et du recrutement des enseignants (ministres de tutelle, syndicats enseignants et étudiants, composantes concernées à l'université -UFR, IUFM- sociétés savantes, jurys, etc.). La formation des futurs enseignants est une question trop importante pour être l'objet d'une décision autoritaire et hâtive. Le comité de mobilisation demande instamment aux membres élus du Conseil d'Administration ainsi qu'à la Présidente de l'UB de prendre acte de sa position et en conséquence d'ouvrir au sein de l'établissement, dans les plus brefs délais, une consultation élargie à tous les acteurs concernés par la « masterisation » des concours, dans leurs différentes composantes, et de surseoir à l'élaboration des maquettes.
Le comité s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour s'opposer à l'application autoritaire d'une réforme dénoncée par plus de 150 motions à ce jour, dans toutes les universités de France :
1. Mobilisation et grève le mercredi 10 décembre ; 2. Refus de remise des maquettes de masters ; 3. Grève administrative : rétention des notes et des copies ; 4. Information aux parents d'élèves, aux instances de la région Bourgogne et aux media ; 5. Prise de contact avec les syndicats de l'enseignement secondaire, information aux syndicats des lycéens ; 6. Prise de contact avec les universités voisines. L'appel est voté à l'unanimité moins 1 abstention.
Le comité se réunira à nouveau le 17 décembre pour analyser lesréactions suscitées par cet appel et continuer la mobilisation face à cette réforme néfaste.
MOTION de L'Assemblée Générale des étudiants et des personnels de l'Université de Franche-Comté, réunie le 9 décembre 2008 à 12:30, a adopté les revendications et les moyens d'action suivants :
Revendications
* L'abrogation de la LRU (adoptée à l'unanimité).
* Le retrait du décret des enseignants chercheurs (adopté à l'unanimité).
* Le retrait des arrêtés de mastérisation des concours de recrutement des futurs enseignants (adopté à l'unanimité).
* Le retrait du Plan Campus (adopté à l'unanimité).
* Le retrait du Plan de Réussite en Licence (adopté à l' unanimité moins 3 voix contre).
* La mise en place d'un Plan d'Action Social Etudiant (adopté à l'unanimité).
* Le rétablissement des postes supprimés dans l'enseignement supérieur (adopté à l'unanimité).
* Le retrait des « mesures Darcos » (adopté à l'unanimité moins 1 abstention) .
* La demande d'augmentation du budget de l' enseignement supérieur et de la recherche (adoptée à l' unanimité).
* Le maintien du cadre national des IUT (adopté à l'unanimité).
* La titularisation de tous les travailleurs précaires de l'enseignement supérieur (adopté à l'unanimité).
* Le rétablissement des examens terminaux anonymes (adopté à l'unanimité moins 6 abstentions).
* Le refus de la fusion des universités de Franche-Comté et de Bourgogne (adopté à l'unanimité).
Moyens d'action :
* L'appel au boycott des maquettes de mastérisation (adopté à l'unanimité moins 1 abstention).
* La rédaction d'une motion contre le budget prévu à présenter au prochain CA de l'Université de France-Comté (adopté à l'unanimité).
* L'appel à un rassemblement pour soutenir la motion précédente au moment du vote au CA le 16 décembre 2008 à 14h à la Présidence de l'Université de France-Comté (adopté à l'unanimité moins 1 abstention et 1 voix contre).
* L'appel à la rétention des notes des contrôles continus (adopté à l'unanimité moins 6 abstentions).
* L'appel à la non-réalisation des heures supplémentaires (adopté à l'unanimité moins 6 abstentions).
A Besançon, le 9 décembre 2008
ROUEN Motions votées par les 3 conseils universitaires (17 déc 2008)
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2319
MOTION 1 soumise aux 3 conseils du 17/12/2008
Le congrès de l'université de Rouen réuni le 17/12/08 prend acte de la notification de budget et des emplois, communiquée le 8 décembre : 1)le congrès déplore l'opacité des procédures ayant mené à cette attribution 2)le congrès s'élève contre la démarche du ministère qui présente une dotation en faux-semblant : annoncée comme étant en hausse, elle impose en fait la suppression de 8 postes. Le congrès de l'université de Rouen constate donc l'impossibilité dans ces conditions de faire face à l'intégralité des missions de service public, tout en maintenant les objectifs fixés à l'université par le ministère et validés par le contrat quadriennal de l'établissement.
Ces annonces s'inscrivent dans une politique globale de fragilisation des universités et des organismes de recherche. Ainsi, la modification imposée contre l'avis des organisations syndicales du décret sur le statut des enseignants-chercheurs soulève de nombreuses inquiétudes. A l'évidence, le ministère vise à inclure dans les services statutaires les heures complémentaires ce qui revient à asphyxier toute recherche dans nombre de domaines. Pour les personnels administratifs, cette réduction de moyens et de postes remet en question l'existence même de certains services sans parler des nouveaux services à développer (orientation, stages, mobilité internationale).
Sur le plan de la formation des enseignants, la réforme engagée des concours de recrutement d'enseignants (masterisation) organise, entre autre, la précarisation des étudiants en supprimant l'année de formation rémunérée à l'IUFM pour les fonctionnaires stagiaires.
Au vu de l'ensemble de ces projets de réforme dont la cohérence est évidente et inacceptable, le congrès de l'université de Rouen :
- dénonce le budget en faux-semblant et la disparition des emplois que subit notre établissement qui le conduiront à réduire la qualité de la recherche et de nos formations au service du plus grand nombre,
- condamne le projet de réforme de statuts des enseignants-chercheurs.
En conséquence le congrès demande : - le rétablissement des postes que le ministère envisage de supprimer et la clarification des modalités de calcul des attributions budgétaires
- l'abandon du projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs - un moratoire (d'au moins un an) sur la masterisation des IUFM et l'ouverture d'une véritable concertation entre les acteurs de la vie éducative et universitaire
Un débat national doit s'engager.
44 POUR / 2 Abstentions MOTION 2
Le congrès soutient la démarche annoncée de rétention de notes issue de certains conseils de départements et demande son élargissement. 37 POUR / 4 Contre / 5 Abstentions