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ORDRE DU JOUR

Comme vous le savez, l'après-midi est aujourd'hui (Lundi 2 février) banalisée par le président Lionel Collet à la demande du comité de mobilisation LYON 1. Ce qui signifie que TOUS les personnels et étudiants sont autorisés à se rendre à :

l'Assemblé Générale des personnels et étudiants Amphi Astree 13 Lundi 2 février 13h - 17h

Nous aurons notamment à l'ordre du jour :

- La présentation de la mobilisation nationale : une coordination de 46 universités a voté une motion le 22 janvier dernier, et des délégués de 69 universités se retrouvent aujourd'hui pour débattre et décider de la suite. Des représentants de LYON 1 ont été mandatés. Plus de détails à l'adresse suivante : http://www.shesp.lautre.net/

- débat, discussion et vote sur la motion présentée au point précédent, qui appelle notamment à la grève reconductible dans les universités et les epst à partir d'aujourd'hui, lundi 2 février.

- débat, discussion et vote sur les actions à entreprendre pour communiquer largement nos revendications aux étudiants, au public, aux médias…

- information sur le congrès du 3 février. Vous pouvez à ce sujet retrouver la motion présentée par un groupe d'élus souhaitant porter les revendications des différentes AG sur l'intranet de l'université : http://www.univ-lyon1.fr/1232635434440/0/fiche___document/&RH=INT_ACT

En attendant, nous vous invitons

- à suivre la mobilisation nationale à partir de http://www.sauvonsluniversite.com/

- à lire la déclaration de quatre grands scientifiques français dont le prix nobel Albert FERT, qui reviennent sur une partie de nos revendications : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/01/universit-et-re.html

En vous espérant nombreux en assemblée générale et dans les actions à venir,

– Le comité de mobilisation LYON 1 http://douaalter.lautre.net/mobilisation/

Annonce de l'AG par l'Université :

diffusé sur ucbl@univ-lyon1.fr, etudiants@univ-lyon1.fr

Madame, Monsieur,

A la demande des organisations syndicales de l'UCBL, une assemblée générale ouverte aux personnels et étudiants de l'établissement se tiendra :

- lundi 2 février 2009, de 13H à 17H, amphithéâtre 13, bâtiment Astrée, domaine de la Doua.

Les personnels de l'UCBL ainsi que les étudiants sont autorisés à assister à cette assemblée générale. Aucun enseignement obligatoire ou épreuve de contrôle ne devront être organisés lundi 2 février 2009, de 13H à 17H.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations les meilleures.

Le Président, Lionel Collet

Travaux préparatoires

Ordre du jour indicatif

A la réunion de Vendredi on a prévu l'ordre du jour suivant pour l'AG de lundi :

1. (premier point qui doit être très court) Projection de la motion 1 de la coordination nationale appelant à la grève reconductible à partir du 2 février http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1458

que l'on complète ensuite avec les points manquants dans la liste de revendications de nos ags http://douaalter.lautre.net/mobilisation/documents/revendications.html http://douaalter.lautre.net/mobilisation/documents/motionAGbiatoss_27_01_09.html

Et la conclusion : pour l'instant nous ne sommes pas entendu.

2. Puis on propose tout de suite de débattre la question de la grève reconductible à Lyon 1 et donc le vote de la motion de la coordination nationale complétée par nos revendications.

Pour ce débat (ou après ?) il est préférable que l'on fasse une proposition/des propositions claires pour les modalités de la grève (vu les échanges interminables que l'on a déjà eu sur les questions de la déclaration de la grève …). Ci-dessous j'ai fait un premier brouillon de propositions (P1).

3. Point rapide d'information sur le congrès.

4. Suivant la conclusion du point 2, ou bien on passe à une AG de grévistes pour l'organisation de la grève, les actions … ou bien on continue l'AG pour décider d'actions de mobilisation dans les jours suivants.

PROPOSITION P1 Une proposition pour les modalités d'une grève à partir du 3 février :

Débuter chaque jour (heure et lieu à définir) par une Ag/réunion des grévistes qui décident collectivement de la poursuite ou non de la grève.

En cas de poursuite :

  • déclaration collective d'une liste de grévistes. Deux options pour

cette liste journalière (choisir une option pour commencer qui pourra être modifiée ensuite) :

  • tout le monde se déclare en grève (on tentera de négocier auprès de la

direction le paiement du maximum de jours de grèves; mais si la négociation échoue, on a le risque de retenue de tous les jours y compris ceux du week-end);

  • seuls ceux qui ont une obligation de service le jour en question se

déclarent en grève (en particulier pour les enseignants et enseignants-chercheurs, uniquement ceux qui ont un cours ou une obligation administrative comme par exemple les inscriptions pédagogiques ou les jurys). Dans ce cas, mettre en place une caisse de grève permettant de solidariser les coûts entre ceux qui sont obligés de se déclarer tous les jours (administratifs par exemple), ceux qui ont 4 jours de cours et ceux qui en ont seulement 1 ou 0 dans la semaine …

(Pour les enseignants et enseignant-chercheurs, tout enseignement annulé pour raison de grève n'est pas à rattraper et doit rester inscrit à son service).

  • définir, préparer les actions du jour et/ou les suivants … (Dans un

premier temps, organiser des débats avec les étudiants à la place des cours, organiser des ag dans les labos, composantes, services pour élargir le mouvement de grève, se rendre visible sur le campus …)

CONSTAT : Il n'a échappé à personne que le début de mobilisation actuelle est inhabituel par son ampleur. Du coup, le mot d'ordre de grève reconductible est évoqué sérieusement par la coordination nationale, reprenant des propositions locales multiples dans les universités. Cependant, des craintes et des réserves se font jour. Le risque d'avortement de cette grève, sur lequel parie sans doute le gouvernement, n'est en effet pas à négliger : apparente détermination du gouvernement à franchir un pas supplémentaire et décisif dans la liquidation du service public d'état, fragmentation possible du front intersyndical lorsque le gouvernement aura lâché en pâture quelques aménagements marginaux, notamment peuvent faire hésiter à s'engager dans une telle action de grève. Par ailleurs, une discussion sur cette liste a eu lieu au sujet des déclarations de grèves par les différentes catégories de personnels (certains comme les Biatoss étant plus exposés que d'autres). Voici les résultats provisoires de quelques « ganberegements », qui n'ont sans doute rien d'original, à ce propos :

PROPOSITION P2 : Voici donc une proposition à amender : 1/ Sous couvert d'un préavis de grève couvrant le mois entier (pour débuter), les EC pourraient faire grève uniquement les jours d'enseignement, c'est-à-dire les jours où c'est le plus visible. Un jour par semaine peut même suffire pour les plus hésitants. Cela dégage d'ailleurs du temps pour relayer les informations auprès des étudiants et du public. 2/ Les retraits sur salaire (s'ils sont effectifs) seraient donc limités. Par ailleurs, les EC ainsi grévistes, ou même les non grévistes, et les chercheurs (certains se disant parfois que s'ils font grève, c'est invisible) pourraient consacrer un partie de salaire à la constitution d'une CAISSE DE GREVE. ⇒ Cette caisse serait consacrée aux personnels en grève reconductible effective, notamment les personnels Biatoss (nous reprécisons ici pour ceux qui n'ont pas ce statut, pardon si c'est inutile - Bibliothécaires Ingénieurs Administratifs Techniciens Ouvriers et de Service et de Santé : bref ça fait du monde) qui porteraient naturellement les revendications de l'Assemblée Générale.

IMPACT RECHERCHE Si la grève s'effectue de façon assez suivie, mais potentiellement longue, un rapport de force favorable peut s'établir rapidement, avec une paralysie réversible effective de l'université et Epst. En effet le fonctionnement des universités et Epst repose sur un travail à flux tendu des personnels Biatoss, il serait temps de s'en rendre compte. Si une minorité significative cesse le travail, soutenue financièrement, logistiquement, et « moralement » par les autres personnels, notamment EC et chercheurs, il est probable que le fonctionnement normal sera très rapidement rendu impossible, ce qui est l'un des objectifs voté par la coordination nationale.

REMARQUES Nous avons tous grand intérêt, dans un contexte qui va de plus en plus à l'individualisation, la méfiance envers les uns les autres, à développer des actions solidaires. Ca n'a rien à voir avec de la générosité, de la charité, ou je ne sais quoi d'autre. C'est de l'action solidaire, point à la ligne, et c'est plus que jamais nécessaire.

Un point important à garder en tête est que le décompte des grévistes n'intéresse plus grand monde, surtout d'un point de vue médiatique. Le décompte des manifestants en revanche est bien plus scruté. Or l'on peut très bien aller en manif 2h pour les personnels sans être noté en grève.

Cette forme d'action n'est pas incompatible avec la revendication que les instances locales, - maintenant pleinement responsable du versement de nos salaires et de leur attribution !- que les jours de salaires retenus soient reversés à tous sous forme de prime. Mais pour cela, on ne peut pas compter que sur nous-mêmes.

MODALITES PRATIQUES Dans nos métiers, nous gérons des situations parfois diverses et complexes à tous niveaux. Ce serait bien un monde si l'on n'arrivait pas à mettre en place une procédure de dédommagement des grévistes par les non-grévistes. En dehors d'arguments de fond sur ce type d'action, qu'il faut naturellement discuter, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt et chacun peut faire cela à sa mesure (disparité des salaires, des engagements financiers personnels et familiaux, soutien à un proche lui-même engagé dans une action de grève dans une autre structure, etc.) on est pas là pour se déjuger les uns les autres, contrairement à ce que l'esprit managérial ambiant cherche à diffuser l'air de rien. Voici un calcul brut de fonderie, à la volée : par exemple, mettre 200 euros de côté correspond à 40 euros par jour pendant 5 jours, soit une semaine entière de grève pour un salaire de 1200 euros.

On peut de déclarer prêt à ce type d'action, même si nous ne sommes qu'une poignée, même si cela n'est que symbolique dans un premier temps. Ne pouvant être présent à l'AG de lundi, ni mardi, quelqu'un peut-il relayer cette proposition ? Si ceci a un écho quelconque, dès mercredi, nous proposerons une réunion pour une mise en place effective et simple de cette action, qui n'a de sens que collectivement. Même si cette proposition est finalement rejetée, il nous semble qu'elle « mérite » d'être au moins discutée publiquement avec toutes les personnes qui se sentent concernées.

PROPOSITION P3 : Par rapport à la forme qui pourrai prendre la grève : on parle essentiellement de faire grève de cours, mais nous voudrions vous rappeler que, à Lyon 1, les étudiants des licences, que constituent la plus grande partie des nos étudiants, n'ont pas encore cours cette semaine, mais qu'ils viendront, un par un, faire leurs inscriptions pédagogiques dès mardi 2 à vendredi 5. a) C'est l'occasion de parler aux étudiants : nous avons besoin de leur mobilisation. Nous pensons qu'il faut décider si les IP doivent se faire ou pas et soit les assurer ou essayer de les bloquer. Cette dernière option implique probablement le non démarrage des cours et, peut-être, le risque de qu'ils rentrent chez eux.

Proposition d'ajoût l'OJ :

5. AG inter-site Académique prévue le Mercredi 4, début entre 13 ou 14h. Vote de la date. Infos à la page Préparation seconde AG inter-site Académique (on peut laisser la tranche 13-14h dans le vote)

6. Correspondants wiki

7. Les IP (voir P1)

PROPOSITION P4 Voici une première proposition de transparents pour l'AG demain. Si certains ont un moment pour en discuter demain matin, nous proposons un café vers 10h à la salle café de maths : salle 110 premier étage du bat braconnier.

Nous rappellons que l'idée est de rapidement débattre sur la question de la grève. Donc présentation/rappel très rapide des motions de la coordination et de nos revendications (j'ai volontairement “globalisé” les revendications des différentes AG sur un seul transparent; de toute façon les motions de ces ag se trouvent en ligne via http://douaalter.lautre.net

Ensuite un transparent sur les universités en grève; puis on passe au débat ?

Il y aura alors entre autre la question des inscriptions pédagogiques. Pour être clair (et espérer faire pression sur ce gouvernement à mon avis), la proposition est de se mettre en grève dès maintenant et de faire grève de tout et en continu : évidemment chacun fera ce qu'il voudra et cela commencera forcément par petits groupes. Je pense qu'il faut commencer maintenant car attendre la rentrée de la licence risque de démobiliser beaucoup de collègues. Je pense de plus que la grève ne sera pas réduite aux enseignements (tout du moins très rapidement). Pour tenir dans la durée financièrement, on a l'avantage que les enseignants, les enseignants-chercheurs et les chercheurs ne sont pas obligés de se déclarer grévistes tout le temps (tout en participant activement à la grève) et il est tout à fait possible comme le signalait Raphael de financer ainsi une caisse de grève pour ceux qui risquent de perdre le plus de journées de salaires.

PROPOSITION P5 “Ce n'est pas la grève générale, qui est un risque (comparativement au risque que représente l'application des réformes actuelles). Mais la disparition de nos étudiants.

Tout au contraire, nous devons les faire venir sur le campus, pour les informer (affichages, conférences, etc.) : sans manifestations visibles, et sans le renfort massif des étudiants, notre protestation va pourrir (La réforme du Capes concerne directement nos étudiants; celle de notre statut également, tout autant comme étudiants, que comme citoyens - notamment sur la question de notre indépendance face au pouvoir économique ou politique : il n'y a donc aucun état d'âme à avoir. Nous luttons pour eux, et pour leur avenir - comme pour celui de nos propres enfants).

A Nanterre, nous réfléchissons dans ce sens (notre rentrée est le 9 février, seulement) : comment concilier grève générale & contact avec les étudiants “modérés” ou “en retrait” ? (i.e. modérés ou en retrait = tant qu'ils n'ont pas compris ce qui les attend)

Je plaide, pour ma part, pour un “rendez-vous pédagogique” (donc pas de “cours”) deux fois par semaine (lundi et mercredi, par exemple = hors des jours de grandes manifestations traditionnelles) = un amphi par discipline, avec 1 h par cours “fondamental” : 3 heures le matin, 3 heures l'ap. midi. Au milieu de la journée = 2 à 3 heures pour une éventuelle AG.

Ainsi, nous gardons un contact pédagogique avec nos étudiants (pistes de lectures dans les manuels, informations générales sur l'esprit de la question au programme, grosses erreurs à éviter; les chargés de TD peuvent également intervenir 15 minutes pour suggérer quelques fiches et lectures personnelles) et nous ne faisons pas pour autant “cours” (2 journées de 6h, sur la base d'un amphi pour l'ensemble des licences d'une discipline, c'est en fait 4h hebdomadaire par niveau : nous serons de facto “à l'arrêt” ; mais nous pourrons rester plus longtemps à l'arrêt - y compris financièrement, ce qui n'est pas le moindre problème qui surgira passée la première semaine de grève).

En outre, ce n'est pas sorcier à organiser : un affichage sur la porte de l'amphi attribué à chaque discipline, avec 12 créneaux horaires à remplir. S'il y a un manque d'amphi, on peut se partager un amphi pour 2 disciplines.

A situation exceptionnelle, organisation exceptionnelle. Nous ne faisons pas cours, mais nous gardons un contact étroit avec nos étudiants (4h par semaine, hors assemblées générales et débats), sans saboter leur formation.

Nous restons donc du bon côté de la ligne, y compris aux yeux de l'opinion publique. Nous serons mieux compris.

A mon avis, c'est la seule piste tenable si la grève générale est votée.

Notre cause est juste, et fondamentale. Communiquons correctement, organisons-nous pour durer au côté des étudiants, et nous réussirons.

N'hésitez pas à reprendre cette idée à votre compte ; et à vous regrouper par UFR (y compris avec les représentants des syndicats étudiants) pour la proposer aux étudiants (tracts ou affichage) lors des prochaines AG. C'est ce que nous ferons, du moins je l'espère, à Nanterre.

Nous devons organiser cette mobilisation, qui est peut-être appelée à durer très longtemps. Pas la subir. Autant prendre les devants.

PROPOSITION 6 1) motion 2 de la coordination nationale (dont on n'a jamais eu les chiffres du vote, d'ailleurs) ? 2) Nous aurions plutôt mis : * revendication générale Lyon I, puis * revendication Biatos (suite à leur AG) puis * eventuellement celles de la commission PRAG/PRCE et précaire… Mais tous comptes fait, c'est peut-être plus court ainsi et donc plus avec plus d'impact.

ag2fev.pdf

Les commentaires

IP :

Les inscriptions pédagogiques doivent avoir lieu en principe du mardi 3 au vendredi 6 février. Il faut donc décider ce qu’on fera des IP. Quelles sont les discussions dans les différentes UFR ?

Documents

pageagddnprepa.txt · Dernière modification: 2010/01/08 12:02 (modification externe)