Enseignant chercheur en Biologie depuis 2007 au sein de l’UCBL, je m’attache à comprendre l’implication des mécanismes physiologiques et plus particulièrement mitochondriaux sur les performances des animaux en terme de croissance, survie et reproduction.
En termes d’enseignement, je m’implique depuis près de 15 ans dans les transversales au travers de différentes UEs centrées sur le développement durable. Apporter des éléments factuels aux jeunes générations qui devront relever les défis mondiaux et interdépendants dans les prochaines décennies m’apparaît comme une nécessité pour tout enseignant. Il est effectivement crucial de décrire le « dessous des cartes » et d’éviter les discours simplistes face à la complexité des problèmes actuels.
Malgré de nombreuses prédictions alarmantes (qui se sont d’ailleurs toutes vérifiées) émanant de scientifiques (Claude Lorius, Alexandre Grothendiek) ou de groupements de scientifiques (Club de Rome, GIEC, IPBES), la nécessité d’un changement radical a du mal à percoler dans la société. Par ailleurs, les choix politiques privilégient encore et toujours la santé économique à la santé des écosystèmes et une croissance infinie dans un monde fini.
Qu’on le veuille ou non, il faudra produire moins, partager plus et décider de manière plus collective pour assurer un développement durable. Pour autant, trouver les solutions nécessite de comprendre finement les mécanismes responsables du réchauffement climatique et la viabilité des solutions proposées par les uns ou les autres.
C’est donc avec la volonté d’expliciter les tenants et les aboutissants du changement climatique que je participe à ce collectif.