ICJ - Séminaire de Théorie des Modèles
ARCHIVES 2004-2005
Programme
jeudi 30 juin 2005 à 10h,
Olivier Frécon, Université de la Réunion:
L'étude des sous-groupes de Carter dans les groupes de
rang de Morley fini.
Résumé :
Les sous-groupes de Carter sont bien compris
dans les groupes résolubles de rang de Morley fini,
en particulier ils existent et sont conjugués.
Dans un groupe de rang de Morley fini quelconque,
seule l'existence des sous-groupes de Carter est connue
et il est conjecturé que ceux-ci sont toujours conjugués.
Cette conjecture est démontrée dans deux cas particuliers:
les groupes de rang de Morley fini dont
tous les sous-groupes de Carter sont génériques (Eric Jaligot)
et les groupes ordinaires, autrement dit pour les groupes de rang de Morley
fini
qui n'interprètent pas de mauvais corps
et dont aucune section définissable n'est un mauvais groupe.
Après un rappel détaillé des résultats connus,
nous démontrerons la conjugaison des sous-groupes de Carter
dans les groupes ordinaires,
puis nous discuterons d'éventuelles pistes pour généraliser ce résultat.
jeudi 9 juin 2005 à 10h45,
Itai Ben-Yaacov, University of Madison:
Un langage fonctionnel pour les belles paires (et uplets).
Résumé :
Je vais présenter une approche alternative à la construction de la théorie des
belles paires de modèles d'une théorie stable. Passant par la notion d'une
présentation des bases canoniques on
obtient un langage fonctionnel assez naturel pour les paires : si la théorie
(inductive!) de toutes les paires dans ce langage a une
modèle-compagne,
c'est la
theorie qu'on cherche et elle
élimine en plus les quantificateurs ; sinon, c'est toujours une
théorie
de Robinson (à la Hrushovski).
Cette approche a quelques avantages, comparée avec l'addition
d'un symbole de prédicat:
-- On obtient l'élimination des quantificateurs gratuitement.
-- Elle s'applique précisement de la même manière dans le cas
d'une théorie stable
de premier ordre que dans le cas d'un chat simple (epais).
-- Elle est assez flexible pour permettre de profiter de
"circonstances favorables"
qui peuvent se présenter : c'est le cas, par exemple,
quand on considère la theorie
des uplets d'espaces de probabilités, c.a.d. les espaces adaptés.
jeudi 9 juin 2005 à 9h30,
Frank Wagner, ICJ:
Compter dans des structures de rang fini.
Résumé :
Je présenterai des résultats par Ehud Hrushovski et moi-même, généralisant
des travaux de Larsen et Pink, qui donnent une borne supérieure pour une forme
faible de rang dans une structure de rang définissable fini.
Ceci s'applique en particulier aux corps de rang de Morley fini, et aux
groupes algébriques.
jeudi 26 mai 2005 à 10h,
Alexander Berenstein, University of Illinois:
Representations of Groups as generic automorphisms
of Hilbert spaces.
Abstract :
We will prove that the class of generic structures
among those consisting of a Hilbert space with a
discrete group of automorphisms is axiomatizable
by sentences in the setting of continuous model
theory. When the group involved is amenable we
characterize the generic structures using a theorem
of Hulanicki about regular representations. We also
discuss a model-theoretic characterization of discrete
Kazhdan groups. All the resulting theories are stable.
jeudi 28 avril 2005 à 10h,
Gregory Cherlin, ICJ - Rutgers University:
Involutions dans les groupes de type dégénéré.
Résumé :
Si ça tient jusqu'au séminaire, on va démontrer que
les groupes de type dégénéré connexes n'ont pas d'involutions,
et montrer, comme a suggéré notre gentil organisateur,
que quelques questions ordoviciennes succombent
finalement à la division borovicienne (par "type").
jeudi 14 avril 2005 à 10h,
Eric Jaligot, Paris 7:
Sous-groupes de Carter génériques.
Résumé :
Il est maintenant connu que, dans tout groupe de rang de
Morley fini, les sous-groupes de Carter génériques, i.e.
dont la réunion des conjugués forme un sous-ensemble
générique, sont génériquement disjoints et conjugués.
J'expliquerai le lemme très simple dont cela découle.
jeudi 7 avril 2005 à 10h,
Thomas Cluzeau, Université de Limoges:
Algorithmique modulaire des équations différentielles linéaires.
(Dans le cadre d'une séance commune avec le séminaire de Théorie des
nombres et Combinatoire.)
Résumé :
Le but de ce travail est l'étude d'équations différentielles
linéaires à coefficients dans C(x), où C est un corps de nombres, via des
réductions modulo un nombre premier p.
Dans une première partie nous présenterons un algorithme de factorisation
de systèmes différentiels à coefficients dans Fp(x), basé sur celui de
M. van der Put. Nous détaillerons des comparaisons de stratégies et une
analyse de leurs complexités. L'élément central pour factoriser en
caractéristique p est la p-courbure. Nous exhiberons les liens entre
cette p-courbure et l'eigenring et nous montrerons comment les
utiliser pour obtenir un autre algorithme.
Une deuxième partie illustrera comment généraliser cet algorithme pour
factoriser des systèmes d'équations aux dérivées partielles D-finis en
caractéristique p.
Dans une troisième partie nous développerons l'idée de combiner des
informations locales et modulaires pour obtenir des informations globales
en caractéristique zéro. Nous nous intéresse\-rons pour ceci au problème du
calcul de solutions exponentielles et nous montrerons comment cette
approche permet de simplifier notablement les goulots combinatoires de
l'algorithme usuel, et en particulier, évite de travailler dans
d'inutilement grandes extensions algébriques du corps de base. Cette
troisième partie constitue un travail en collaboration avec M. van Hoeij
(Florida State University).
jeudi 17 mars 2005 à 10h,
Sergei Starchenko, University of Notre Dame:
On the topological degree of functions definable in o-minimal structures.
Abstract :
This is a joint work with Y.Peterzil.
We work in an o-minimal expansion of a real closed field. Using
piecewise smoothness of definable functions we define the topological
degree for definable continuous functions.
Using this notion of the degree we obtain a new proof for the
existence of torsion points in a definably compact group, and also the
Brower fixed point theorem.
jeudi 10 mars 2005 à 11h,
René David, Chambery:
L'isomorphisme de Curry Howard.
Résumé :
Après que, dans les années 30, Gentzen ait formalisé la notion de
démonstration et montré que les règles de la déduction naturelle
n'étaient pas contradictoires on aurait pu penser qu'il n'y avait plus
rien à étudier en théorie de la démonstration.
Dans les années 70, il a été compris qu'il y avait un lien très fort
(qu'on appelle maintenant l'isomorphisme de Curry Howard) entre la
notion de démonstration et la notion de programme (au sens informatique
du terme). Dans un premier temps ce lien n'existait que pour les
démonstrations en logique intuitionniste (quand on n'utilise pas le
raisonnement par l'absurde) puis, dans les années 90, on a pu étendre ce
lien à la logique classique.
Cet exposé sera une introduction à la théorie de la démonstration «
moderne ». Il parlera donc bien sûr de logique (classique et
intuitionniste) mais aussi de lambda calcul (l'objet mathématique qui
est « derrière » les programmes informatiques) et, un peu, de logique
linéaire. J'évoquerai quelques problèmes mathématiques difficiles qui
restent à résoudre et les applications très concrètes de tout cela.
Cet exposé ne nécessite, a priori, que très peu de connaissances & même
en logique.
jeudi 3 mars 2005 à 10h,
Sylvain Perifel, Ens-Lyon:
Un résultat de transfert en complexité algébrique
Résumé :
Dans l'esprit des classes de Valiant, on introduit une nouvelle classe
de
complexité algébrique, VPSPACE, concernant des familles de polynômes à
coefficients entiers et à plusieurs indéterminées. On montre alors un
"résultat de transfert" : sous l'hypothèse que les familles de polynômes
VPSPACE sont calculables par circuits arithmétiques de taille
polynomiale,
on deduit que P et NP coïncident sur les nombres complexes.
On utilise pour cela le Nullstellensatz effectif (Kollar, 1988), qui
permet de borner le degré des polynômes dans le théoreme des zéros de
Hilbert. On utilise également l'élimination "efficace" des
quantificateurs
sur les nombres complexes (avec addition et multiplication), qui nous
permet d'exprimer de maniere effective toute variété de C^n avec
seulement
n+1 polynômes, dès que l'on se restreint aux polynômes à coefficients
entiers.
jeudi 24 février 2005 à 10h,
Ivan Tomasic, Institut Camille Jordan:
Le théorème de Cebotarev tordu.
Résumé :
Hrushovski a montré une variante tordue de l'estimation de Lang-Weil
qui permet de compter les points sur les schémas de différence
au-dessus des corps munis des puissances du Frobenius. On va résoudre
le problème de comptage dans le cadre des revêtements de Galois des schémas
de différence. Ainsi on peut estimer le nombre de points sur les
ensembles définissables au-dessus des corps avec Frobenius. On
développe la théorie du groupe fondamental étale et la théorie
de cohomologie étale des schémas de différence.
jeudi 17 février 2005 à 10h,
Emmanuel Jeandel, Ens-Lyon:
Calculs sur les groupes algébriques.
Résumé :
Nous nous intéressons ici à des calculs sur des groupes algébriques donnés
par générateurs.
On présentera un premier algorithme qui calcule, étant donné des matrices
X_1 ... X_n, le groupe algébrique engendré par ces matrices. Les techniques
utilisées sont principalement des techniques de variétés algébriques
(dimension, composantes irréductibles).
Si le temps le permet, on parlera ensuite d'un problème plus précis :
Etant donné un groupe G, décider si le groupe engendré par les
matrices X_1 ... X_n est Zariski-dense dans G. On montrera que si G
est réductif, il existe un algorithme polynomial qui répond à la question.
Les techniques utilisées seront ici plus orientées groupes de Lie et
algèbres de Lie.
jeudi 10 février 2005 à 10h,
Alexandre Rambaud, Paris 7:
O-minimalité, élimination des quantificateurs et quasi-analycité.
Résumé :
Ces dernières années, de nombreux résultats concernant
l'étude des classes de fonctions réelles restreintes ont été
obtenus, notamment par van den Dries, Rolin, Speissegger... Le but
de l'exposé est de présenter une généralisation de l'élimination
des quantificateurs dans la plupart des classes de fonctions
quasi-analytiques restreintes. Le procédé employé permet aussi de
désingulariser de manière "effective" les courbes considérées.
jeudi 27 janvier 2005 à 10h,
Jeff Burdges, Birmingham:
Groupes simples minimaux ayant un sous-groupe fortement inclus II.
Abstract :
This is part two of last week's seminar on minimal
simple groups of finite Morley rank of odd type with strongly
embedded subgroups. We shall discuss Sylow theory for p = 0,
the analysis of nonabelian intersections of Borel subgroups,
and the role these two topics play in the main theorem of last
week.
jeudi 20 janvier 2005 à 10h,
Eric Jaligot, Paris 7:
Groupes simples minimaux ayant un sous-groupe fortement inclus I.
Résumé :
Cet exposé est le premier d'une série de deux sur
les groupes simples minimaux de rang de Morley fini de type
impair ayant un sous-groupe fortement inclus. Le théorème
principal est que le rang de Prüfer d'un tel groupe est 1,
ce qui donne une borne absolue (2) sur le rang de Prüfer d'un
contrexemple minimal à la conjecture de Cherlin-Zilber.
Je donnerai une idée de la preuve dans des cas simples, notamment
lorsque certaines intersections de sous-groupes de Borel sont
abéliennes. Le cas général sera traité dans le deuxieme exposé
par Jeff Burdges.
jeudi 13 janvier 2005 à 10h,
Martin Hils, Lyon I:
Actions semi-libres des groupes libres et univers.
Résumé :
Récemment, Bruno Poizat a introduit la notion
d'univers en théorie des modelès. Dans le "monde des
univers", on peut reposer beaucoup de questions bien
connues de la théorie des modèles classique, comme par
exemple des questions de (non-)classification. Tandis
que des théorèmes de non-classification ainsi que le
théorème de Morley restent valables dans le nouveau contexte,
la situation est plus difficile pour un analogue possible
du théorème de Baldwin-Lachlan (c'est une des questions posées
par Poizat dans son article sur les univers).
Nous étudions les univers semblables à l'univers associé
à l'action libre d'un groupe G (infini, et finiment engendré
en général). Il s'avère que l'on peut décrire ces univers
d'une manière suffisamment concrète pour répondre (dans des
cas importants) aux questions du type : est-ce que l'action
libre est omniprésente? est-elle classifiante? Des propriétés
comme la moyennabilité de G ou le nombre de bouts de G
permettent de donner quelques résultats généraux. Finalement,
nous donnons la classification des univers dénombrables semblables
à une action libre du groupe libre à n générateurs F(n)
(pour n un entier ou égal à $\omega$). Quand n est fini
et supérieur à 1, cela nous donne un contre-exemple au théorème
de Baldwin-Lachlan. Plus précisément, les univers forment
une chaîne du type $Z\cup\{\infty\}$
jeudi 6 janvier 2005 à 10h,
Immanuel Halupczok, Freiburg:
La philosophie de Langlands locale.
Résumé :
D'après la "philosophie de Langlands locale", pour
un corps local K il y a une correspondence bijective entre
les représentations de K* et les homomorphismes de G dans
C*, où G est "à peu près" le groupe de Galois absolu de K.
Je vais expliquer cette correspondance et des généralisations
et donner des exemples. S'il me reste du temps, je vais montrer
comment on peut obtenir, pour un groupe algébrique G et un
sous-groupe K, les orbites de K sur la variété des drapeaux G/B.
(On verra ce que ça a à faire avec la première partie de l'exposé.)
jeudi 16 décembre à 10h15,
Yerulan Mustafin, IGD :
Sous-groupes non-résolubles et superstables de PSL(2,K).
Résumé :
C'est la suite de l'exposé "Sous-groupes superstables de PSL(2,K)"
que j'ai fait au mois de mai. Maintenant nous démontrerons le résultat plus
fort suivant : Si K est un corps algebriqument clos, tout sous-groupe G
infini, non-résoluble et superstable de PSL(2,K) est conjugué de PSL(2,k),
où k est un sous-corps algebriquement clos de K .
Un de ses corollaires : Un mauvais groupe de rang trois n'est pas linéaire.
Cette recherche a été faite en collaboration avec Bruno Poizat.
jeudi 9 décembre à 10h15,
Rémi Soufflet, IGD :
A propos d'une conjecture de van den Dries et Miller
Résumé :
Soit X l'extension o-minimale des réels par
les fonctions analytiques restreintes et les fonctions
puissances à exposants réels, et soit LE l'extension
o-minimale des réels par les fonctions analyiques restreintes
et la fonction exponentielle. C'est évidemment une extension
de X. Van den Dries et Miller ont conjecturé qu'il n'existe
pas de structure o-minimale intermédiaire entre X et LE.
Nous démontrerons un résultat partiel en ce sens : si A est
intermédiaire alors ses fonctions d'une variables sont celles
de X. Nous utiliserons pour cela l'existence de théorèmes
de préparation pour ces classes de fonctions.
jeudi 2 décembre à 10h15,
Ivan Tomasic, IGD :
Constructible sheaves and definability
Abstract :
We will study the relationship between the algebraic-geometric results
on constructible sheaves and the consequences of the constructibilty
related to definability over finite and pseudofinite fields. In
particular, we will give a short and much more conceptual version
of the results of Chatzidakis, van den Dries and Macintyre regarding
estimates for definable sets over finite fields.
jeudi 25 novembre à 10h15,
Ronald Bustamante-Medina, Paris 7 :
Théorie des modèles des corps différentielment clos avec un
automorphisme générique
Résumé :
E. Hrushovski a montré que, dans le cas de caractéristique zéro, la
théorie des corps différentiels des différences a une modèle-compagne,
notée DCFA. On va donner une axiomatisation pour DCFA et mentioner
quelques propriétés comme la description des complétions et de la clôture
algébrique, la relation d'indépendence, la supersimplicité et
l'élimination
des imaginaires. En suite on va voir certains propriétés sur le corps fixe
et le corps des constantes
d'un modèle de DCFA. Finalement on parlera du rang SU et de la dichotomie.
jeudi 18 novembre,
Franck Benoist, Paris 7 :
Théorie des modèles des corps munis d'une dérivation de Hasse
Résumé :
Nous décrirons les modèle-complétions des théories des corps
munis d'une dérivation de Hasse de caractéristique quelconque fixée. Nous
donnerons ensuite une généralisation des notions de la géométrie
algébrique dans ces structures, ainsi que quelques éléments pour
comprendre la structure supplémentaire des objets de la géométrie
algébrique (principalement les groupes algébriques) apportée par la
dérivation de Hasse.
jeudi 4 novembre,
Frank Wagner, IGD :
Groupes sous-simples
Résumé :
Je définis une notion de générique pour les sous-groupes quelconques
d'un groupe interprétable dans une théorie simple, et montrerai qu'un type
générique pour un tel groupe est générique dans le plus petit sur-groupe
hyperdéfinissable (la clôture définissable). La clôture définissable
additive, multiplicative, et corporelle d'un sous-corps quelconque d'un
corps simple coincident à indice borné près.
jeudi 28 octobre,
Thomas Blossier, IGD :
Un type minimal mince non très mince.
Résumé :
Un type dans un corps séparablement clos est mince si le corps premier
au dessus d'une de ses réalisations est de degré de transcendance fini.
Ces types apparaissent naturellement dans le contexte des groupes algébriques
définies sur un corps séparablement clos.
Récemment Anand Pillay et Martin Ziegler ont introduit la notion de types
très minces. Ils ont donné un exemple de type mince non très mince
qui est de rang U égal à 2 et ont posé la question de
l'existence d'un type mince non très mince de rang U égal à 1.
Avec Krzysztof Krupinski, nous avons répondu positivement à cette question.
J'expliquerai la construction d'un tel type.
jeudi 21 octobre,
Gregory Cherlin, Rutgers University - IGD :
Groups of degenerate type à la lumière de Luminy.
Résumé :
Peu est connu sur la structure des groupes
simples de rang de Morley fini dont les 2-sous-groupes
de Sylow sont finis. Pendant le congrès à Luminy
de nouvelles idées ont émergé. En particulier,
le résultat suivant semble être vrai: le 2-rang d'un groupe
minimal connexe et simple de rang de Morley fini
avec des 2-sous-groupes de Sylow finis et nontriviaux
est deux. Par ailleurs, un théorème d'engendrement concernant
les actions des 4-groupes sur des groupes sans involution
suggère de nouvelles possibilités pour l'étude des groupes
de type impair.
Abstract :
Relatively little is known about the structure of simple groups of
finite Morley rank with finite Sylow subgroups. During the Luminy
conference some new ideas emerged. In particular, the following seems
to hold: a minimal connected simple group of finite Morley rank with a
finite and nontrivial Sylow 2-subgroup has 2-rank exactly two.
In another direction, a generation theorem for actions of four-groups on
groups without involutions hints at new possibilities for the study of
groups of odd type.
jeudi 14 octobre,
Abderrezak Ould-Houcine, IGD :
Sur les groupes CSA superstables.
Transparents
Résumé :
Je démontrerais qu'un groupe
CSA non-abélien superstable a un sous-groupe
définissable simple infini dont tout sous-groupe
définissable et propre est abelien. Je démontrerais aussi
qu'un modèle de la théorie universelle des
groupes libres non-abeliens n'est pas simple.
Cela donne une nouvelle démonstration du fait qu'un modèle
superstable de la théorie universelle des
groupes libres nonabeliens est abelien (résultat
déemontré par Mustafin et Poizat).
Cela servira comme fil conducteur pour
explorer les propriétés locales des
mauvais groupes de rang de Morley fini 3.
S'il reste du temps, je parlerais
d'un rang sans-quantificateurs (Rang de Morley, Rang U),
qui pourra être intéressant pour étudier les sous-groupes
des groupes $\omega$-stables.
jeudi 7 octobre,
Simon Thomas, Rutgers University :
Property $(\tau)$ and countable Borel equivalence relations.
Abstract :
A few years ago, Adams-Kechris used Zimmer's machinery to prove
a purely Borel version of Zimmer's superrigidity theorem for the
actions of lattices in higher rank simple Lie groups. Unfortunately
a serious problem arises when we attempt to adapt the ideas of
Adams-Kechris to the actions of groups such as $SL_{2}(\mathbb{Z}[1/p])$,
since many of their arguments make essential use of the fact that
lattices in higher rank simple Lie groups have the Kazhdan property.
In this talk, I will explain how to obtain a corresponding Borel
superrigidity theorem for such groups via the use of
Property $(\tau)$, a weak form
of the Kazhdan property. I will also discuss an application
to the theory of torsion-free abelian groups of rank 2.
Dans le cadre du COLLOQUIUM, mercredi 6
octobre, à 16h30,
Simon Thomas, Rutgers University :
Superrigidity and the classification problem for the torsion-free
abelian groups of finite rank.
Transparents
(dvi,
pdf)
Abstract :
In 1937, Baer solved the classification problem for the
torsion-free abelian groups of rank 1. Since then, despite
the efforts of such mathematicians as Kurosh and Malcev,
no satisfactory solution has been found for the
classification problem for the torsion-free abelian groups
of rank $n \geq 2$. So it is natural to ask whether the
classification problem is genuinely more difficult for
the groups of rank $n \geq 2$. In this talk, I will explain
how this question can be answered, using Zimmer's
superrigidity theorem for actions of lattices in higher
rank simple Lie groups.
Dans le cadre du COLLOQUIUM, lundi 4 octobre, à
16h30,
Ehud Hrushovski, Jérusalem :
Les imaginaires p-adiques
Résumé :
A partir d'un théorème sur les relations d'équivalence définissables
sur les corps p-adiques (uniformement en p), je vais
parler en général de la notion d'un élément imaginaire, en donnant
plusieurs exemples.
jeudi 30 septembre,
bouillabaisse à Marseille.
jeudi 23 septembre (séance double) :
à 9h30, Assaf Hasson, Jerusalem :
Collapsing structure and a theory of envelopes
Abstract :
We give a general setting in which the locally modular strongly minimal
dimensions of a first order theory can be controlled in a first order way.
Already in the proof of the non-existence of finitely axiomatizable
totally categorical theories Zilber introduced a tool which he called
'envelope' in order to control the size of (in his case - unique) locally
modular strongly minimal dimension of $T$ and construct (finite)
homogeneous approximations of the theory. Using known generalizations of
Zilber's envelopes, we give sufficient (albeit very strong) conditions for
a first order theory to have a nice theory of envelopes, i.e.:
a) $T$ has envelopes (with respect to a given class of strongly minimal
dimensions).
b) Envelopes in $T$ are homogeneous.
c) Envelopes in $T$ are an elementary class (i.e. are the saturated models
of a first order theory).
We will start by a warm up case which has the collapse in the Abelian
fusion context as a special case. We will then present another
orthogonal approach to the problem, present the main results, and sketch
suggestions for various possible further generalizations.
à 11h15, Oleg Belegradek, Istambul :
Expressive power of query languages for finite databases over
infinite ordered structures
Abstract :
An infinite ordered structure $(M,<,...)$ is said to exhibit collapse to order
if any invariant under partial $<$-automorphisms query over finite databases over $M$
is first order expressible in $(M,<)$ provided it is first order
expressible in $(M,<,...)$.
It was dicovered in the 90s that some interesting
infinite ordered structures (in particular, the ordered field of reals
and ordered group of integers) exhibit collapse to order.
The most important result here was the theorem due to
John Baldwin and Michael Benedikt that
an infinite ordered structure exhibits collapse to order
if there is a model of its theory in which
some definable subset lacks the independence property.
(In particular, any infinite ordered structure
without the independence property exhibits collapse to order.)
As all known examples of collapse to order
were covered by this result, they asked whether the converse is true.
In the talk I will survey known results on collapse to order,
and will answer Baldwin-Benedikt's question in the negative.
jeudi 16 septembre,
Amador Martin Pizarro , Berlin :
Supersimple fields
Abstract : The algebraic characterization of $\omega$-stable fields is
well-known and widely used in Model Theory. They were shown to be
algebraically closed by Macintyre. The proof was later generalized by
Cherlin and Shelah to the superstable case. A similar characterization for
the pure stable case is still open. It has been conjectured that they are
separably closed.
Following Sehlah's original definition of forking, Kim and Pillay
were able to extend some of the machinery of Geometric Model Theory to a
wider class of theories: simple theories. Examples of simple unstable
structures are, among others, the random graph, pseudofinite fields
(shown by Chatzidakis-van den Dries-Macintyre) and perfect
pseudo-algebraically closed fields (in short, PAC) with small absolute
Galois group (shown by Hrushovski). In 1995 Pillay conjectured that a
similar statement as in Macintyre's Theorem held: namely, supersimple fields
were PAC. So far, this conjecture is still open.
In this talk, we will present an overview of the aforementioned topics,
comparing which tolls can be carried over to the simple case and which
techniques need to be developed. Although some content of the talk
requires a certain familiarity with objects in algebraic geometry, we will
try to present it in a self-contained way for a more general audience.
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