Le livre propose d'abord de revisiter les programmes de la licence
jusqu'à l'agrégation à l'aune des actions de
groupes, qui offrent un principe unificateur exceptionnel.
Ces
actions sont enrichies de structures variées, motivées
chaque fois pour leur apport simplificateur: topologie et
géométrie différentielle. À l'aide d'un
nombre volontairement réduit d'outils théoriques, un plan
d'étude d'une action (par la description des orbites,
d'invariants, de formes normales et de l'adhérence des orbites)
est mené de façon systématique dans des situations
nombreuses et variées, faisant un pont entre les plus
familières (théorème du rang) et les plus
sophistiquées (variétés de Schubert).
Voici maintenant les errata de l'édition 2. (tome 1, puis tome 2)
Dans le 1), il faut lire $(x.g).g'=x.(gg')$.
La référence manquante est le tome 2 d'H2G2, c'est-à-dire [7].
Il faut tout bonnement supprimer la question 2. Pour info: pour tout sous-espace $F$ de $\mathbb{K}^n$, l'ensemble des matrices $A$ de $\mathcal M_n(\mathbb K)$ telles que $\ker(A)$ contient $F$ est un idéal à gauche de $\mathcal M_n(\mathbb K)$. Réciproquement, tout idéal à gauche de $\mathcal M_n(\mathbb K)$ est de cette forme. On peut facilement deviner l'homologue de cette propriété pour les idéaux à droites!
Dans la correction, on dit que $G_x\subset N$ et donc $N=G$ car $G_x$ maximal. Cela provient du fait que $N$ ne peut être égal à $G_x$ car sinon $G_x$ serait distingué. Tous les stabilisateurs seraient de la forme $gG_xg^{-1}=G_x$ et le noyau de l'action serait $\cup_{y\in X} G_y=G_x$. Or, on sait que l'action est fidèle.
On choisit bien entendu $y$ dans $H$ et $y'$ dans $H'$. Ceci est possible car les images de $H$ et de $H'$ par la projection sur $E/(H\cap H')$ sont deux droites distinctes. Il faut ensuite remplacer, dans la correction, $H\cap H'\oplus y'$ par $H\cap H'\oplus a$ (comme cela était indiqué dans l'énoncé).
Il faut faire des modifications dans le dernier paragraphe en bas de la page: Prendre les polynôme $R$, $S$ et $T$ tels que $R(X)=X$, $S(X)=-P(X)T(X)$, avec $T(A_r)=P'(A_r)^{-1}$. Ce dernier polynôme existe car, par construction de $P$, $P'(A_r)$ est inversible et appartient à $\mathbb K[A_r]$. Merci à Sarah Letort pour avoir mis le doigt sur cette erreur et nous avoir apporté la solution sur un plateau.
La question 5 devient la question 1. La question 6 devient la question 2. La question 1 devient la question 3. La question 2 devient la question 4. La question 3 est à supprimer car elle est copiée-collée pour 2) et 3) de l'énoncé. La question 4 devient la question 5. Un grand merci à Charles Séva pour avoir diagnostiqué ce problème!
A deux endroits, il faut lire $(-1)^{n-2}$ à la place de $(-1)^{n-1}$.
Lire "Comme $\mathrm{exp}(D)$ est inversible $\exp(D)(\mathrm{exp}(N)-\mathrm{I}_n)=0$ implique $\mathrm{exp}(N)=\mathrm{I}_n$."
Proposition. Soit $G$ un groupe topologique et $H$ un sous-groupe compact tel que $G/H$ est compact. Alors $G$ est compact.
Preuve: Soit $\pi: G\rightarrow G/H$ la projection canonique. Soit $U_i$, $i\in I$, un recouvrement ouvert de $G=\pi^{-1}(G/H)$.
1. Les fibres $gH$ de $\pi$ sont compactes car ce sont des translatées de $H$. Pour tout $gH$ de $G/H$ on peut recouvrir $\pi^{-1}(gH)$ par un nombre fini d'ouverts $U_i$. Pour $g$ fixé, soit $U(gH)$ la réunion de cette famille finie.
2. L'image de tout fermé par $\pi$ est fermé. En effet, on voit facilement que si $F$ est fermé dans $G$, la compacité de $H$ implique $FH$ fermé. Donc, $\pi(F)=\pi(FH)=G/H- \pi(G- FH)$ est fermé (*), car $\pi$ est, par construction, une application ouverte.
3. Il en résulte que $V(kH):=G/H - \pi(G- U(kH))$ est un ouvert de $G/H$ qui contient $kH$. Les $V(kH)$, $kH\in G/H$, forment ainsi un recouvrement de $G/H$. Comme $G/H$ est compact, on peut extraire un ensemble fini $J$ de $G/H$ tel que $V(kH)$, $kH\in J$, recouvre $G/H$.
4. Maintenant la réunion des $U(gH)$ quand $gH$ parcourt $J$ est une union finie d'ouverts extraits des $U_i$. Il reste à voir qu'elle recouvre tout $G$. Soit $k$ dans $G$, on a par hypothèse $\pi(k)\in V(k_0H)$, pour un $k_0$ dans $J$. Donc, $k\in\pi^{-1}(V(k_0H))$ et on a par construction l'inclusion $\pi^{-1}(V(k_0H))\subset U(k_0H)$, voir (*), ce qui prouve l'assertion.
(*) On a utilise sans le dire le lemme suivant.
Lemme: Soit $f:X->Y$ une application et $A\subset X$. Alors, $f^{-1}(Y-f(X-A))\subset A$ avec égalité si $A$ est $f$-saturé, ie $x\in A$ et $f(x)=f(x')$ implique $x'\in A$.
Concernant l'unicité de l'ellipse de Steiner (Exercice XI-A1 p. 202): voici quatre preuves pour enterrer définitivement le problème de l' unicité de l'ellipse de Steiner. Des preuves élégantes pour un enterrement de première classe.