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Séminaire "Groupes, Géométrie et Logique"


Ce séminaire est financé par l'Agence Nationale de Recherche dans le cadre du projet GGL

Objectif Lieux et HoraireOrganisateurs
Ce séminaire a pour but
de rechercher les liens
entre ces trois domaines.
Jeudi à 16h00,
salle 112, Bâtiment Braconnier,
campus de la Doua de l'UCBL.
A partir du mois de janvier 2009,
les mercredis à 16h00, salle 112.
Tuna Altinel,
Eric Jaligot,
Julien Melleray,
Abderezak Ould Houcine,
Bertrand Rémy.

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Archives 2006-2007

  • Jeudi 7 juin, salle 112, à 16h00, Daniel TIEUDJO, University of Ngaoundere, Cameroun : Titre : Sur une classe de groupes à un relateur.

    Résumé : Cette note est une revue de quelques résultats obtenus sur la classe des groupes à un relateur de présentation < a; b; [a m; bn] = 1>, m; n > 1. Soit Gmn un groupe quelconque de cette classe. Les endomorphismes de G mn sont caractèrisés. Cette caractérisation permet de démontrer quelques propriétés des sous- groupes images G mn φ t, où φ est un endomorphisme de Gmn et t, un entier positif. Le groupe Aut(G mn) des automorphimes de Gmn est décrit et on montre que tout automorphisme normal de Gmn est intérieur. Les propriétés résiduelles des groupes Gmn sont étudiées : chaque groupe Gmn est résiduellement fini, résiduellement fini par rapport à la conjugaison (conjugacy separable), résiduellement fini par rapport à toute équivallence automorphique (residually finite with respect to automorphic equivalence) et tout sous-groupe abélien finiment engendré d'un tel groupe est finiment séparable (finitely separable).

  • Note : pour plus d'informations sur l'Université de Ngaoundere, vous pouvez consulter les pages :
    http://site.voila.fr/cameroon_pics/
    http://www.cm.refer.org/edu/ram3/univers/ungaou/ungaou.htm

  • Mardi 29 mai 2007, salle 112, à 15h30, Mark Sapir, Vanderbilt University : Titre : Algorithmic and asymptotic properties of R. Thompson group F.

    Résumé : Using the representation of F as a diagram group, I shall show how to solve some algorithmic problems in F, and how to embed a Cayley graph pf F into a Hilbert space with minimal possible distortion.


  • Jeudi 24 mai 2007, salle 112, à 16h00, Gabriel SABBAGH , Université Paris 7 : Groupes d'automorphismes de modeles de theories du premier ordre.

    Résumé : On demontre que toute theorie du premier ordre ayant un modele infini possede un modele dont le groupe des automorphismes a une theorie indecidable (cf. Le probleme 12.14 du recueil de problemes de theorie des groupes de Kourovka). Le resultat decoule d'un nouveau resultat algebrique: l'existence d'un groupe de presentation finie totalement ordonnable a droite ayant un probleme des mots indecidable. Il s'agit d'un travail en collaboration avec V.V. Bludov, M. Giraudet et A.M.W. Glass, dont l'origine remonte aux premiers travaux de M. Giraudet.


  • Jeudi 26 avril 2007, salle 112, à 16h00, Daniele Otera, Institut Fourier, Grenoble : Sur la topologie à l'infini des groupes discrets.

    Résumé : Dans cet exposé, nous nous intéresserons à des invariants de quasi-isometrie définis à partir de la topologie à l'infini. Après avoir définis les notions de bouts et de simple connexité à l'infini des groupes, nous allons expliquer les théorémes de Hopf et de Stallings sur les bouts des groupes. Nous introduirons aussi une façon quantitative (i.e. une fonction) de "mesurer" la profondeur des bouts et le "type" de simple connexité à l'infini, en démontrant l'invariance par quasi-isometries de la croissance de ces fonctions.


  • Jeudi 19 avril 2007, salle 112, à 16h00, Isabelle Liousse , Université des Sciences et Technologies de Lille 1: Nombres de rotation dans les groupes de Thompson.

    Résumé : En 1965, Richard J. Thompson découvrit les deux premiers groupes infinis de présentation finie simples : T et V. Il réalisa T comme un sous-groupe d'homéomorphismes affines par morceaux du cercle R/Z : le groupe des homéomorphismes dyadiques, c'est à dire donc les pentes sont des puissances de 2, dont les points de coupures et leurs images sont des nombres dyadiques. Cette réalisation suggère des généralisations : En 1985, R. Bieri et R. Strebel définissent le groupe Tr,Λ,A comme constitué des homéomorphismes affines par morceaux du cercle R/rZ dont les pentes sont dans Λ (un sous-groupe multiplicatif de R+*) et les points de coupures et leurs images dans A (un sous-groupe additif de R contenant r et Λ-invariant). D'après K. Brown et M. Stein, certains (pas tous) parmi ces groupes sont de présentation finie et simples. Plusieurs questions se posent :

    - Ces groupes fournissent-ils de nouveaux exemples de groupes simples, ou plus généralement sont isomorphes entre-eux ?
    - Quels sont leurs groupes d'automorphismes ? R. Bieri et R. Strebel ont décrit très précisément les isomorphismes et automorphismes qui sont réalisés par des conjugaison affines par morceaux.

    Dans cet exposé, nous expliquerons comment l'étude des nombres de rotation des éléments de ces groupes associée à des résultats de rigidité topologique permet de répondre en partie à ces questions et de mettre en évidence des phénomènes nouveaux dans ces groupes : par exemple le groupe de Thompson classique T= T1,<2>,Z[1/2] peut être réalisé comme groupe de difféomorphismes C du cercle alors que le groupe T1,<2,3>,Z[1/6] n'admet pas de réalisation comme groupe de difféomorphismes C8 du cercle.


  • Jeudi 22 mars 2007, salle 112, à 16h00, Pierre-Emmanuel Caprace , (Oxford): Proprietes de Hopf pour les groupes de Coxeter et complexes cubiques.

    Résumé : Motive par les proprietes de Hopf pour les groupes de Coxeter, on est amene a etudier les classes de conjugaison de certains sous-groupes a un bout. Ceci est facilite par la geometrie cubique associee a ces groupes via leur structure d'espaces a murs. Si le temps le permet, on mentionnera une application a une propriete de finitude des groupes de Kac-Moody.


  • Jeudi 8 mars 2007, salle 112, à 16h00, Emmanuel Breuillard, Ecole Polytechnique: Croissance des groupes lineaires et alternative de Tits.

    Résumé : Etant donne deux matrices A et B de GL_d(C), combien y a-t-il de produits de longueur n de ces deux matrices. Si A et B engendrent un monoide libre, alors la reponse est 2^n bien sur. On tentera de donner des elements de reponse a la question generale et on montrera comment des versions uniformes de l'alternative de Tits, i.e. la presence de sous-monoides ou de sous-groupes libres particuliers, entre en jeu.

  • Exceptionnellement, vendredi 2 mars, salle 112 à 16h00, Denis Osin, The City College of New York, CUNY : Lacunary hyperbolic groups.Transparents

    Résumé : The talk will be based on the joint paper with A. Olshanskii and M. Sapir. We call a group lacunary hyperbolic if one of its asymptotic cones is an R--tree. I will discuss:
    1) A characterization of lacunary hyperbolic groups as direct limits of Gromov hyperbolic groups satisfying certain restrictions on the hyperbolicity constants and injectivity radii.
    2) Common properties of lacunary and ordinary hyperbolic groups.
    3) Examples of "exotic" lacunary hyperbolic groups (non--virtually cyclic amenable, infinite simple, infinite periodic, etc.)
    4) The answer to Gromov's question of whether the fundamental group of any asymptotic cone of any finitely generated group is either trivial or uncountable. The solution is based on the study of central extensions of lacunary hyperbolic groups.
    5) Solutions of various problems about cut points in asymptotic cones in Cayley graphs of finitely generated groups.

  • Jeudi 22 février, salle 112, Laura Ciobanu, CRM Barcelona : Solving equations in groups.

    Résumé : In this talk I will give a short overview of what is known about solving equations in groups, and in particular in free groups. I will then present work on questions about decision problems in free groups, closure computation of subgroups in free groups, and random walks in trees. All these questions can be answered by studying the solutions to relevant equations. .


  • Jeudi 8 février, salle 112, Annette Werner, Stuttgart : Compactifications of Bruhat-Tits buildings and linear representations.

    Résumé : Let G be a semisimple algebraic group over a non-Archimedean local field. We show that linear representations of G give rise to compactifications of the Bruhat-Tits building associated to G. This can be seen as a non-Archimedean analogue of the family of Satake compactifications for Riemann symmetric spaces.

  • Jeudi 25 janvier, salle 112, Leonid Potyagailo, Université de Lille 1 : Reseaux non-uniformes et non-coherents dans l'espace hyperbolique.

    Résumé : C'est un travail commun avec M. Kapovich et E. Vinberg dont le résultat principal est que tous les réseaux arithmétiques non uniformes en dimensions n > 5 ne sont pas cohérents (i.e. ils contiennent des sous-groupes de type fini qui ne sont pas de présentation finie). On a aussi des exemples des réseaux non-cohérents en chaque dimension n> 3 uniformes et non-uniformes, arithmétiques ainsi que non-arithmétiques. Notons qu'en dimension 3 tous les réseaux sont cohérents grâce à un théorème de Pieter Scott. D. WIse a conjecturé qu'il existe un réseau cohérent en dimension n >3 mais c'est probablement faux.

  • Jeudi 11 janvier, salle 112, Gilbert Levitt, Université de Caen : Complexité de points fixes d'automorphismes de groupes libres.

    Résumé : La complexité d'un mot infini sur un alphabet fini est la fonction qui compte, pour tout n, le nombre de sous-mots distincts de longueur n. Un théorème de Pansiot (1984) affirme qu'il n'y a que 5 types de complexités possibles pour un point fixe de substitution (=endomorphisme positif d'un groupe libre). On étudie la généralisation de ce résultat aux automorphismes de groupes libres.

  • Jeudi 14 décembre, salle 112, Pietro dello Stritto , Leeds/ICJ : Measurable groups, fields and BN-pairs.

    Résumé: Inspired by the work of Chatzidakis, van den Dries and Macintyre, we introduce the concept of a measurable structure, an infinite structure whose definable sets are equipped with a dimension and a measure satisfying certain natural axioms. Pseudofinite fields, ultraproducts of finite fields are important examples. In this talk, we will mainly be concerned with measurable groups and fields. We will start by reviewing some preliminary results. We will show that under reasonably mild assumptions measurable groups have infinite abelian subgroups. We will then sketch the proof by Thomas Scanlon that an infinite measurable field is quasifinite, perfect and has surjective maps for every finite Galois extension. These properties motivate the following conjecture:

    Field conjecture: An infinite measurable field is pseudofinite.

    We expect that an affirmative answer to this conjecture will yield the classification of infinite measurable Moufang polygons as those inherited from the finite cases over pseudofinite fields. One motivation behind this attempt of classification is the following conjecture analogues of which are known for various classes of groups (work of Tits; Kramer, Tent, van Maldeghem):

    Group conjecture: If G is an infinite simple measurable group with a spherical BN-pair of Tits rank $\geq 2$ then $G$ is isomorphic to a simple Chevalley group or a twisted analogue over either a pseudofinite field or a difference.
    In the second part of the talk we will expose recent advances towards the classification of measurable Moufang polygons and the proof of the group conjecture. We will also mention the surprising interplay with octogons and ultraproducts of Frobenius maps.


  • Jeudi 30 novembre, salle 112, Bertrand Rémy, ICJ : Simplicité et super-rigidité des réseaux d'immeubles jumelés.

    Résumé: Les groupes de Kac-Moody sont des groupes définis par une présentation inspirée par la présentation abstraite de SL(n) par les matrices unipotentes élémentaires. Malgré la motivation initiale très algébrique de cette généralisation, ces groupes peuvent rapidement être étudiés du point de vue de la géométrie. En effet, ils opèrent sur des immeubles comme les groupes arithmétiques opèrent naturellement sur des espaces symétriques et des immeubles euclidiens.
    Le but de cet exposé sera d'expliquer que certains de ces groupes fournissent une grande classe de groupes simples et de présentation finie ; certains ont même la propriété (T) de Kazhdan et semblent être les premiers specimens avec toutes ces propriétés). On expliquera les aspects non techniques de la preuve, c'est-à-dire :
    1) exploiter au maximum l'analogie avec les groupes arithmétiques pour prouver certaines propriétés (par exemple : tout sous-groupe normal est ou bien fini central ou bien d'indice fini) ;
    2) compter sur d'ultimes différences avec les groupes linéaires de type fini pour exclure l'existence de tout quotient propre. On abordera les questions de super-rigidité sur les espaces à courbure négative si le temps le permet.

  • Jeudi 23 novembre, salle 112, Damian Osajda, Université Paris 6 : Boundaries of systolic groups.

    Résumé: This is joint work with Piotr Przytycki (Wroclaw). Systolic groups are the groups acting geometrically on systolic complexes. They were introduced by Januszkiewicz-Swiatkowski and, independently, by Haglund. Systolic complexes are simply connected simplicial complexes satisfying some local combinatorial conditions. Their properties are similar to the ones of non-positively curved spaces. We prove that there exists a reasonable (in the sense of the Z-structure of Bestvina) boundary of a systolic group. In the torsion-free case this implies, e.g. that some homological properties of a group are related to topology of the boundary and that, by results of Carlsson-Pedersen, the Novikov conjecture holds. Moreover we discuss the uniqueness of such a boundary and some invariants of a group it induces.

  • Jeudi 26 octobre, salle 112, exceptionnellement à 16h30, Eric Jaligot, ICJ : Un théorème de finitude des classes de conjugaison pour les familles uniformément définissables de tores décents.

    Résumé: L'énoncé suggéré par le titre était démontré par Cherlin pour les bons tores des groupes de rang de Morley fini, et on le généralise aux tores décents.

  • Jeudi 19 octobre, salle 112, à 16h00, Marcin Petrykowsky, ICJ : Countable coverings of groups.

    Résumé: The following theorem has been proved in [1]. Theorem 1 (Newelski) If an $\aleph_0$-saturated group G is covered by countably many 0-type-definable sets, then finitely many of them generate G in 3 steps. (a subset A of G generates G in 3 steps if $G=(A \cup A^{-1})3$)
    It turned out that for many groups 2 steps are always sufficient (i.e. for each covering of a group by countably many 0-type-definable sets, finitely many of them generate the group in 2 steps). For instance, it is so in the case where a group is stable or abelian.
    A similar property of groups (to be defined during the talk) may be defined in a model-theory-free context. We denote it by K2 because it is related to generating a group in 2 steps. Our main result is as follows.
    Theorem 2 (MP) AG is contained in K2 and K2 is contained in NF. (here AG stands for the class of amenable groups and NF denotes the class of groups without a free subgroup of rank 2)
    [1] Ludomir Newelski, Marcin Petrykowski, "Coverings of groups and types", Journal of the London Mathematical Society 71 (2005), 1-21..

  • Jeudi 5 octobre, salle 112, à 16h00, Alexey Muranov, ICJ : Small-cancellation approach to constructing boundedly simple groups and simple groups of infinite commutator width. Transparents

    Résumé: A group $G$ is $n$-boundedly simple if for every two its nontrivial elements $g$ and $h$ of $G$, $g$ is the product of at most $n$ conjugates of $h$ and $h^{-1}$. This is a first-order property, unlike the property of being simple. Bounded simplicity implies simplicity.
    The commutator width of a group $G$ is the maximum of the commutator lengths of elements of its derived subgroup $[G,G]$, and the commutator length of an element $g\in[G,G] is the minimal number of commutators sufficient to express $g$ as their product.
    In 1951, Oystein Ore conjectured that the commutator width of every finite simple group is at most 1. This question still remains open. To the best of my knowledge, no simple groups of commutator width greater than $1$ were known until 1991.
    As shown by Jean Barge and \'Etienne Ghys in 1991, there are infinite (not finitely generated) simple groups of surface diffeomorphisms for which the commutator width is infinite.
    Finitely generated infinite simple groups of infinite commutator width, as well as boundedly simple groups of large finite commutator width, can be constructed using the small-cancellation theory.

  • Jeudi 28 septembre, salle 112, à 16h00, Alexey Muranov, ICJ : Small-cancellation approach to constructing boundedly generated groups. Transparents

    Résumé: A group is called boundedly generated iff it is the product of a finite sequence of its cyclic subgroups. Bounded generation is a property possessed by finitely-generated abelian and by some linear groups. In 1983, David Carter and Gordon Keller proved bounded generation of $SL_n(\mathcal O)$, where $n\ge3$ and $\mathcal O$ is the ring of integers of a finite extension of $\mathbb Q$. Bounded generation has also been studied in connection with the congruence subgroup property and Kazhdan's property (T).
    Apparently, it was not known until recently whether all boundedly generated groups are linear, or at least residually finite. Another question about boundedly generated groups that was open for a while is the following:

    If a torsion-free group $G$ has a finite system of generators $a_1$, \dots, $a_n$ such that every element of $G$ has a unique presentation in the form $a_1^{k_1}\dots a_n^{k_n}$ where $k_i\in\mathbb Z$, is it true then that $G$ is virtually polycyclic? (Vasiliy Bludov, Kourovka Notebook, 1995.)

    Counterexamples that answer both questions negatively are found using methods of ``small cancellations.'' More precisely:
    1. there exists an infinite simple 2-generated group that is the product of 27 cyclic subgroups, and
    2. there exists a torsion-free group $G$ such that:
    a) $G$ is generated by 63 elements $a_1$, \dots, $a_{63}$, and every element of $G$ has a unique presentation in the form $a_1^{k_1}\dots a_{63}^{k_{63}}$,
    b) $G$ has free non-cyclic subgroups.



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