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À plus forte raison.
Se déduisant de l'expérience.
En se fondant sur des données antérieures à l'expérience.
Locution latine signifiant « du fond du cœur », sert souvent à désigner une extrême douleur.
(Terme juridique) Locution latine désignant aujourd'hui un acte réalisé de façon irréfléchie, sous l'effet de la colère ou de la folie.
Tellement complexe qu'il n'en a plus aucun sens.
Action d'abstruser (cacher profondément), état abstrus.
Abstrus : qui est difficile à comprendre, à saisir par l'esprit.
Mauvaise humeur exprimée par des propos acerbes ou hargneux.
Locution latine signifiant : « à de grands résultats par des voies étroites », une façon de dire que la gloire n'arrive pas facilement.
C'était aussi le mot de passe des conjurés d'Hernani dans l'œuvre de Victor Hugo.
Locution latine signifiant : « Vers les étoiles à travers les difficultés » ou encore « Par des sentiers ardus jusqu'aux étoiles », une façon de dire que la gloire n'arrive pas facilement.
Locution latine qui signifie « qui va vers ce vers quoi il doit aller », c'est-à-dire formé dans un but précis.
Une personne ad hoc signifie donc que pour un individu donné ayant une connaissance accrue d'une matière, cet individu est parfaitement qualifié pour exécuter la tâche qui lui est confiée.
Locution latine exprimant l'indifférence quant à une décision.
Liberté laissée à un musicien lorsqu'il exécute une œuvre.
Locution latine signifiant « à la lettre ».
Locution latine signifiant « chez les ancêtres », désignant ainsi une personne décédée. Aller ad patres, c'est mourir…
Adjectif relatif à la dureté, à l'éclat du diamant.
Sévère réprimande à quelqu'un.
Anciennement, admonester était un terme de jurisprudence dont on se servait lorsqu'un particulier ayant commis une faute qui ne méritait pas une grande punition, le juge le mandait pour lui faire quelque remontrance à huis clos, avec défense de récidiver.
Flatter bassement, en courtisan servile, combler de louanges.
Qui est plein de manière précieuse de parler ou d'agir.
Se dit aussi des manières qui marquent de l'affectation.
Personne à qui l'on se fie pour commettre une action répréhensible ; membre d'une société secrète, d'un complot.
Parure, ajustement.
S'utilise au pluriel et par raillerie, sur l'accoutrement d'une femme.
À l'origine, passionné de courses de taureaux. Désigne aujourd'hui dans le langage courant quelqu'un qui aime quelque chose avec ferveur et passion.
État de vigueur et de vitalité, souvent mêlé d'enjouement et d'entrain.
Raffiné jusqu'à être obscur, très compliqué.
Alea jacta est, ou pous exactement Alea iacta est – le latin ignorant la lettre j –, est une locution latine signifiant « le sort en est jeté ». Ces paroles furent prononcées par César, le 12 janvier 49 av. J.-C. lors du franchissement du Rubicon.
Sommé par le Sénat de lui remettre ses légions et de rentrer en Italie comme civil ordinaire, Jules César décida de braver l'autorité du Sénat romain et d'affronter Pompée.
Plutarque, Suétone et Appien dépeignent César réfléchissant longuement face à l'importance de son entreprise qui allait bouleverser la République. De plus, selon Suétone, César prit sa décision à la suite d'un signe miraculeux qui entraîna ses troupes à franchir le pont du Rubicon. Toujours selon ces trois historiens, il prononça alors la célèbre phrase « Alea iacta est ».
La rivière du Rubicon marquait la limite entre la Gaule cisalpine, province sous l'autorité du proconsul Jules César, et l'Italie. Un tel acte, contraire à la décision du Sénat, fut considéré comme un acte d'agression. Il déclencha, du même coup, une guerre civile.
Signe de ponctuation signalant le début d'un nouveau paragraphe (souvent équivalent à 4 espaces consécutifs).
Contenu suivant ce signe de ponctuation.
Terme signifiant « parler en public ». Il s'agit d'une forme de représentation indirecte qui emploie une chose (une personne, un être animé ou inanimé, une action) comme signe d'une autre chose, cette dernière étant souvent une idée abstraite difficile à représenter directement. La signification étymologique est : une autre manière de dire, au moyen d'une image figurative ou figurée.
En Égypte ancienne, artistes renommées faisant profession de divertir les femmes des harems et d'instruire les dames de haut rang, dans les domaines de la danse, la musique, la poésie classique, le chant, le tissage et la broderie.
Femme indienne qui fait profession d'improviser des vers, de chanter et de danser dans les fêtes. Les almées étaient choisies parmi les filles les plus belles, et recevaient une éducation soignée, elles représentaient l'érotisme dégagé par le type de la danseuse orientale.
Double sens présenté par une phrase en raison de sa construction ou du choix de certains mots. On peut citer par exemple : « ce pain n'est pas coupable, donc il est innocent », « elle est sortie en pleurant du café… » (des larmes au café).
Figure de rhétorique qui consiste à écrire un discours ou un texte de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible.
Par extension, écrit ou discours dont les phrases, contre l'intention de l'auteur, ne présentent que des idées sans suite et n'ont aucun sens raisonnable.
Amphitryon est, à l'origine, un personnage de la mythologie grecque.
Il représente également « la figure pathétique du mari trompé » dans la pièce « Amphitryon » de Molière. L'œuvre fut extrêmement appréciée, donnant à la langue française deux mots qui restèrent : « sSosie », le serviteur, et Amphitryon, celui qui offre à dîner (que l'on utilisera dans un langage soutenu).
Qui est enflé. Ne s'emploie qu'au figuré en parlant des paroles ou des écrits qui sont prétentieux, emphatiques, sans profondeur ou creux.
Figure de style introduisant une rupture dans la construction d'une phrase.
Anacoluthe est aussi l'un des jurons préférés du capitaine Haddock.
Qui a le ton, la manière des pièces d'Anacréon, en parlant d'un certain genre de poésie caractérisé par la laudation de la volupté, et, par extension, qui est teinté d'une légère licence érotique.
Une interprétation anagogique : qui s'élève du sens littéral à un sens spirituel.
Figure de style désignant un retour en arrière, le récit d'une action qui appartient au passé. Elle consiste à raconter après-coup un événement. On peut également parler de flashback pour exprimer cette idée, ce terme ne s'utilisant qu'à propos de cinéma.
L'analepse est aussi utilisée pour la navigation.
Histoire des antécédents, résumé.
Dans l'église catholique, l'anamnèse relate la vie de Jésus-Christ en quelques phrases.
En psychanalyse, désigne plus couramment une évocation volontaire du passé afin de libérer une lourde charge émotionnelle.
Sentence de malédiction de l'Église.
Le terme s'emploie quelquefois, au figuré, surtout dans le style soutenu, et signifie « réprobation », « blâme solennel ».
Par extension, il désigne aussi celui ou celle qui est l'objet d'opprobre ou d'exécration.
Famille d'animaux à laquelle appartiennent les oies, les cygnes, les canards et autres espèces apparentées.
L'andropause est l'équivalent masculin de la ménopause féminine. Affectant les hommes dans la quarantaine, l'andropause se caractérise par une baisse des niveaux hormonaux (œstrogènes chez la femme, testostérone chez l'homme). Des changements corporels surviennent graduellement chez l'homme et peuvent être accompagnés de changements d'attitudes et d'humeurs.
Désigne une haine persévérante. Censure, blâme.
Qui précède l'avant-dernier.
Tendance à attribuer aux divinités et aux animaux des caractéristiques et des sentiments propres à l'homme.
Qui entraîne une opposition ou une contradiction.
Terme de rhétorique. Sorte de démonstration par laquelle on fait voir la vérité d'une chose en prouvant l'impossibilité ou l'absurdité du contraire.
Transcription du terme grec apocatastasis signifiant restauration dans l'état original ou primordial.
On qualifie d'apocryphe un écrit dont l'authenticité n'est pas établie, et qui est en conséquent douteux, voire suspect.
Un jugement apodictique présente un caractère d'universalité et de nécessité absolue. Une proposition apodictique est nécessairement vraie et irréfutable, où que vous soyez (par opposition à assertorique).
Champ d'études théologique ou littéraire consistant en la défense systématique d'une position, d'un dogme. Un auteur s'engageant dans cette démarche est appelé un « apologiste » ou un « apologète » (ce dernier terme ayant une connotation plus religieuse).
Peur de la constipation. Elle peut entraîner chez certains individus une surconsommation de produits laxatifs amenant à des mélanoses rectocoliques et autres colites réactionnelles sanguines.
Se dit d'une théologie qui approche la connaissance de Dieu en partant de ce qu'il n'est pas plutôt que de ce qu'il est
Approche dubitative.
Parole mémorable de quelque personne illustre ayant valeur de maxime.
Terme grec signifiant embarras.
Contradiction irréductible.
Relatif à la description des apôtres dans la religion chrétienne.
Qualifie actuellement une activité à laquelle on se consacre de façon désintéressée.
L'aréopage (en grec « àreios págos ») était à Athènes la « colline d'Arès », située à l'ouest de l'Acropole ; c'était aussi le nom du conseil qui s'y réunissait.
Aujourd'hui, c'est un synonyme d'assemblée, de réunion de gens compétents et choisis.
Consentement, accord à une proposition, une opinion.
Un jugement assertorique énonce une vérité de fait, sans la poser comme nécessaire, par opposition à jugement apodictique.
Etat de fébrilité et d'addiction.
État du sage affranchi de toute émotion, de toute passion.
Quiétude absolue de l'âme
Un atavus (ou atavisme) est en génétique un caractère primitif qui réapparaît après une ou plusieurs générations.
Terme fréquemment employé dans un sens psychologique pour désigner, de manière plus ou moins fondée, et souvent en mauvaise part, une prédisposition innée à certains comportements, notamment rebelles : les criminologues du XIXe siècle s'attachaient ainsi à démontrer l'existence d'un atavisme criminel chez certaines personnes ou catégories de personnes.
On parle aussi en matière sociale d'atavisme pour qualifier certaines résurgences de choses dont on croyait être débarrassé, telles que la réapparition de mouvements d'inspiration nazie en Allemagne.
Fait de remettre à plus tard, chercher à gagner du temps
Qui caractérise une personne facilement inquiète ou irascible.
Qui porte atteinte à.
Vénérable, majestueux.
Politique économique qui préconise l'autoproduction par un pays de la plus grande partie de ce qu'il a besoin de consommer, et la réduction des importations au strict minimum. Un pays vivant en autarcie fonctionne en économie fermée. Inversement, un pays ayant ouvert son activité commerciale à l'étranger a une économie ouverte.
L'autarcie a pour but principal de réduire le plus possible les dépenses à l'importation, et ainsi d'établir un équilibre économique à l'intérieur du pays.
Destruction par le feu.
Par allusion à un personnage de la mythologie grecque, celui qui conduit une voiture. Le mot ne s'emploie que par plaisanterie.
Les bacchanales étaient des fêtes religieuses célébrées dans l'Antiquité. Liées aux mystères dionysiaques, elles se tenaient en l'honneur de Dionysos-Bacchus, dieu du vin, de l'ivresse et des débordements, notamment sexuels. Inspirées des anciennes fêtes dionysiaques grecques, les cérémonies des bacchanales furent introduites en Italie où, se mêlant à d'autres coutumes, elles servirent bientôt de prétexte aux orgies et aux désordres les plus extravagants.
Relatif à Bacchus.
Fête au cours de laquelle les autochtones s'imbibent de gnôle comme des éponges, avant d'aller s'essorer au bas d'un réverbère pour mieux se remplir à nouveau (définition par le groupe 12 – All rights reserved).
L'art baroque est le style de l'art de l'Europe et de
l'Amérique latine de la période 17ème – début 18ème siècle. Il est né en
Italie.
Le mot baroque signifie extravagant, imprévu, irrégulier. En
architecture, il a donné des châteaux aussi célèbres que Versailles ou
le palais de Schönbrunn à Vienne.
Parler pour ne rien dire.
Se dit figurément d'un jeune homme sot et niais.
Homme coquin, sot, importun.
Désigne une personne ignorante ou grossière.
Le sens de « rustre » vient de la réputation que les Grecs donnaient aux habitants de la Béotie.
Petite biche, sauvage mais gracieuse et fragile, un animal tout ce qu'il y a de plus pur.
C'est aussi le surnom affecteux que l'on donne à une fille.
Parole, chose frivole.
« Les choses répétées plaisent ».
Aphorisme imaginé d'après un vers de l'Art poétique d'Horace
(365), où le poète dit que telle œuvre ne plaira qu'une fois, tandis que
telle autre répétée dix fois plaira toujours : « Hæc decies
repetita placebit »).
En terme d'enregistrement musical, un titre bonus (bonus track en anglais) est un morceau de musique qui a été inclus sur une édition spécifique ou une réédition d'un album. On rencontre le plus souvent ces titres sur des articles promotionnels, soit pour inciter le consommateur à acheter un album qu'il n'aurait pas acheté sinon, ou pour racheter des albums qu'il a déjà. Par opposition avec le morceau caché, les titres bonus sont affichés sur la liste de lecture de l'album.
Bruit de gargouillement produit par la mobilisation des gaz dans un segment du tube digestif qui contient une abondante quantité de liquide. Désigne donc par extension une parole incompréhensible, son non identifiable.
Une bouge est une sorte de cabaret sordide souvent sale et mal fréquenté, ou un logement malpropre.
Mot d'esprit, saillie vive imprévue et originale, faisant souvent appel au paradoxe.
Poème pastoral qui évoque la vie des bergers, mais sous une forme idéalisée, églogue, idylle. Désigne ainsi un idéal de vie, est maintenant désuet.
Qui présente un caractère d'une excessive et oiseuse subtilité, le terme évoquant les débats des théologiens byzantins.
Intrigues secrètes, intrigues contre quelqu'un ou quelque chose.
Un cabotin, ou cabot, est un acteur qui cherche davantage à attirer l'attention du spectateur sur lui-même, qu'à servir son rôle.
Se dit quelques fois pour exprimer la bizarrerie de l'esprit, ou l'inégalité de l'humeur. Peut aussi désigner une personne faible et en mauvaise santé.
Le terme cacographie, du grec kakos (laid) et graphein (écrire), désigne une orthographe fautive ou un mauvais style.
Mauvaise odeur de la bouche.
A ne pas confondre avec la cacosmie, qui est un terme qui désigne la modification du sens olfactif (perception des odeurs) conduisant les patients à aimer certaines odeurs désagréables ou fétides.
De l'arabe قدير, qadir (« capable, puissant »), le cador est un champion, un expert performant dans son domaine : être un cador, c'est être excellent.
Qui est de forme arrondie, gros et gras.
À l'origine, fait allusion à un certain type de statue grecque, où Vénus
soulève son péplos pour admirer son postérieur. Par extension, désigne
maintenant quelqu'un qui a de belles fesses (kalli = beau, pygos =
fesse), harmonieusement arrondies.
Vexation humiliante, affront, offense.
Sorte de ragoût fait de plusieurs morceaux de viandes déjà cuites.
Très mauvaise situation, suite à une série de coups, d'attaques médisantes.
Qui se rapproche de la chèvre ou du caprin. Qui est digne d'une chèvre : sautillant, désordonné
Qui tend à induire en erreur et à surprendre par quelque finesse, en parlant des raisonnements, des discours, etc.
Discours plat ou acte de dévotion qui parait ridicule et peu sincère, tirade ennuyeuse et moralisante.
Personne qui prédit une issue défavorable aux évènements, au risque de déplaire ou de ne pas être crue.
À l'origine, Cassandre était la fille du Roi Priam. Elle voyait l'avenir mais n'était jamais écoutée.
Un vent catabatique, du grec katabatikos qui signifie descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d'une masse d'air froide dévalant un relief géographique. Diverses conditions météorologiques sont nécessaires pour son déclenchement : une inversion de température en altitude et un faible gradient de pression possiblement accompagné d'une dépression en aval. Une fois le processus enclenché, la masse d'air froide s'accélère et la vitesse du vent peut être extrêmement violente (plus de 300 km/h), nettement plus que le vent anabatique.
Désigne donc au figuré quelques chose de rapide et inextinguible.
Qui exprime une affirmation.
La méthode cathartique est une méthode psychothérapique
reposant sur la recherche de la catharsis chez le patient, pratiquée par
Freud avant la mise au point de la méthode psychanalytique proprement
dite.
Et qu'est ce que la catharsis ? C'est une thérapie utilisant l'extériorisation des traumatismes vécus.
D'une manière générale, sortie véhémente, discours très vif, violent, enflammé contre quelqu'un.
L'expression « en catimini » signifie en cachette.
Tout comme thuriféraire, l'origine de caudataire est religieuse : c'était celui qui portait la queue de la robe d'un pape, d'un prélat. Avec le temps, sa signification a dévié. Caudataire se dit maintenant d'un homme obséquieux, qui flatte et sert quelquefois bassement ceux dont il peut espérer quelque faveur.
Désigne quelqu'un d'habile, de rusé.
Réunion d'un petit nombre de personnes ayant les mêmes idées, les mêmes goûts, professant surtout les mêmes théories artistiques, littéraires, philosophiques.
Un cénotaphe est un monument élevé à la mémoire d'une personne ou d'un groupe de personnes et dont la forme rappelle celle d'un tombeau, bien qu'il ne contienne pas de corps.
Personne qui glorifie, loue quelqu'un ou quelque chose.
Chiche est un mot français ayant trois sens :
Signifie un « tout petit peu », plus petit que les « peu » normaux.
Vient de Cicéron, remarquable orateur romain. Le cicérone est celui qui sert de guide aux visiteurs d'une ville, d'un monument… et commente abondamment son histoire avec éloquence.
Manière de parler dans laquelle on exprime sa pensée indirectement ; périphrase.
Le terme « circonlocution » est utilisé pour désigner une phrase visant à obscurcir le sens de ce qui doit être dit afin de marquer un certain embarras.
Course circulaire ou elliptique autour d'un centre plus ou moins fixe.
Criaillerie importune et malveillante.
Lieu malpropre, malsain (surtout lorsqu'il y a des liquides).
Petit objet, ornement sans valeur.
Désigne aussi une sorte de pâtisserie sèche et très légère, fait sans
beurre et sans sel, que l'on donne à manger aux oiseaux tenus en cage.
En architecture, il s'agit de petits ornements mesquins, mal placés ou
qui ne sont pas en rapport avec les lieux où ils sont mis.
Enfin, en musique, il s'agit de passages trop fréquents qui présentent
une trop grande variété de sons, tels que la broderie et les roulades,
qui « étonnent l'oreille sans plaire à l'esprit, sans toucher le
cœur, comme le chant simple, pur et tendre ».
En finance, désigne une mesure destinée à faire pression sur un
débiteur, mais qui n'est pas définitive et est susceptible d'être
révisée après un certain laps de temps.
Par extension, ce qui implique, et/ou contient une menace.
Action de comparaître (de se présenter) devant un juge, un notaire.
Si vous dites de quelqu'un qu'il fait quelque chose avec
componction, vous signifiez que la personne est inspirée d'une gravité
recueillie et affectée, qu'elle fait les choses avec cérémonie.
Ironiquement, désigne une fausse repentance.
À l'origine, désigne le regret d'avoir offensé Dieu.
Force intérieure amenant irrésistiblement le sujet à agir.
Le terme concaténation est issu du latin con (avec) et catena (chaîne), il désigne l'action de mettre bout à bout deux chaînes. Le terme est très souvent utilisé en mathématiques (je ne savais pas…) et en informatique (ça, je savais !)
Qui accompagne, se produit en même temps, simultanéité de deux ou plusieurs faits.
Adjectif de concupiscence : envie, inclination violente aux plaisirs qui sont interdits par les moralistes, surtout aux plaisirs sexuels.
Malversation d'un fonctionnaire qui ordonne de percevoir ou perçoit sciemment des fonds par abus de l'autorité que lui donne sa charge.
En droit international, un condominium est un territoire sur lequel plusieurs puissances exercent conjointement leurs autorités, leurs souverainetés.
La coprolalie est une tendance pathologique de langage qui consiste à dire de façon inusuelle des mots grossiers, vulgaires et orduriers.
La coquecigrue serait née de l'union d'un coq, d'une grue et de
la cigüe, dont elle est d'ailleurs friande. Les coquecigrues se
déplacent par bandes d'oiseaux migrateurs, mais dès qu'un humain les
aperçoit, l'oiseau qui se trouve en tête pousse un cri perçant pour
alerter les autres. Les coquecigrues s'envolent alors vers le ciel et
deviennent invisibles.
Débiter des coquecigrues signifie raconter une histoire ou un conte, mentir.
En général, qui donne appui, force.
Appuyer, confirmer quelque chose.
Désigne ce qui est brillant, éclatant, étincelant.
Le coryphée est le chef de chœur dans la tragédie antique. Il se situe au milieu de la scène et est chargé de guider les choreutes (ou choristes), de prendre parfois la parole au nom du chœur et de dialoguer avec le personnage en scène. De façon ironique, désigne la personne qui se distingue le plus dans une secte, dans un parti, dans une profession ou qui, dans un groupe, prend la parole pour les autres.
Qui concerne la chasse. Art de la chasse.
Parler avec virulence contre quelque chose ou quelqu'un.
Déduire, retrancher d'une somme, d'une quantité.
Affaiblissement des capacités intellectuelles ; décrépitude voire décadence complète
État d'abandon et de solitude morale complète.
La déshérence est la situation dans laquelle se trouve un bien
ou un patrimoine lorsque son propriétaire est décédé sans laisser
d'héritier connu.
L'article 768 du Code civil français prévoit que l'État recueille
les biens par voie de déshérence. Pour désigner une succession qui n'est
réclamée par personne, on parle aussi de "succession vacante".
Celui qui prend plaisir à rabaisser quelqu'un ou quelque chose.
Intervention d'un Dieu descendu de la scène au moyen d'une machine.
Dénouement plus heureux que vraisemblable d'une situation tragique. Dans
les tragédies antiques, il arrivait fréquemment que la catastrophe se
dénouait tout à coup, à la complète satisfaction des spectateurs, au
moyen d'un dieu qu'une machine faisait subitement descendre du ciel sur
le théâtre. Dans nos pièces modernes, le notaire qui apporte un
héritage, l'oncle d'Amérique, revenant juste à temps pour tirer
d'embarras son neveu ou sa nièce, voilà ce qui remplace le Deus ex
machina.
Mot exprimant l'étonnement ou la consternation.
Texte ou discours qui attaque de façon violente une personne ou
une institution. Critique amère, violente, le plus souvent sur un ton
injurieux. Il peut s'agir d'un pamphlet, d'une satire…
Plusieurs auteurs de littérature tels Emile Zola, Victor Hugo,
Jean-Baptiste Lozac'h s'exprimaient sous cette forme dans divers
journaux : ex d'articles : "J'accuse" de Zola dans le journal
l'Aurore.
Du latin dilatorius, de differre qui signifie « différer, retarder ».
Qui tend à prolonger une échéance, un délai.
Personne qui souffre de pulsions obsessionnelles l'incitant à boire par crises de grandes quantités de boissons alcoolisées, ou toxiques, ou les deux.
Qui s'exprime avec facilité et aisance
Qui est (volontiers) excessif ou pompeux dans ses éloges. Qui loue avec enthousiasme, souvent avec pompe, excès, emphase
Énoncé se bornant à reproduire une opinion commune ou une apparence.
Religieusement, la doxologie est une louange à la gloire du Christ qui peut s'étendre aux trois personnes de la Trinité.
Locution latine signifiant « La loi est dure mais c'est la loi».
Relatif à Dionysos, dieu grec que l'on lie souvent aux fêtes et au vin.
Par extension, qui a un caractère de démesure, de foisonnement exubérant.
Le terme e.g.est l'abréviation d'exempli gratia, expression latine équivalente du français « par exemple ». Elle est couramment utilisée en anglais mais ne se retrouve en français que dans le langage littéraire.
Qui a la blancheur, l'apparence de l'ivoire.
Un échanson était un officier chargé de servir à boire à un roi, un prince ou à tout autre personnage de haut rang. En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale. L'échanson devait en particulier veiller à écarter tout risque d'empoisonnement et parfois même goûter le vin avant de le servir.
Dans la mythologie et les religions, les divinités ont parfois un échanson elles aussi.
De plus, dans la Bible (Genèse, chapitre 40), on parle de l'échanson du pharaon.
L'éclectisme (du grec eklegein : choisir) est une attitude philosophique consistant à choisir dans plusieurs philosophies les éléments qui paraissent intéressants pour constituer un système complet.
Un égrillard (nom commun vieilli) est un gaillard, un homme plein de vigueur et d'énergie. L'adjectif est plus courant. Il désigne des paroles grivoises, paillardes, polissonnes ou une personne qui se complaît dans des propos ou des sens entendus licencieux.
L'élégie (du mot grec elegeia, « chant de deuil ») est une forme de poème tendre et triste. Dans l'Antiquité, on appelle « élégie » tout poème alternant hexamètres et pentamètres en distiques : ce sont les vers élégiaques.
Réflexion laborieuse. S'emploie surtout de manière ironique pour souligner un résultat peu convaincant.
Arôme qui rappelle la fumée, le brulé et le caoutchouc (famille des odeurs brulées, chauffées ou séchées).
Action réalisée en cachette, en douce (derrière le dos du prof).
Ce qui est particulier à une localité donnée.
Réfréner, canaliser.
Empreinte laissée dans le cerveau ou le système nerveux par un événement douloureux et susceptible d'être réactivé par une stimulation appropriée.
En thermodynamique, l'entropie est une fonction d'état qui permet de mesurer le degré de désordre d'un système au niveau microscopique. Plus l'entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et plus grande est la part de l'énergie inutilisée pour l'obtention d'un travail ; c'est à dire gaspillée de façon incohérente.
L'épigramme était à l'origine une courte phrase (inscription)
qui en ornait les tombeaux, statues et monuments grecs. Les Latins
furent les premiers à lui donner une destination satirique ou moqueuse.
L'épigramme désigne (de nos jours) une petite pièce de vers d'intention
satirique, se terminant généralement par un trait piquant.
L'éponymie est le fait de « donner son nom » à quelque chose. Ce qui donne son nom est un éponyme.
Le terme s'emploie surtout en littérature, histoire, cinéma économie :
Cinquième lettre de l'alphabet grec, souvent utilisée pour désigner une petite quantité.
« Il est de la nature de l'homme de se tromper » ou « Il est humain de se tromper »
La locution latine complète est la suivante :
Errare humanum est, perseverare diabolicum
= « Il est humain de se tromper, persévérer [dans l'erreur] est diabolique ».
Remontée de gaz provenant de l'estomac. Par extension, proférer des propos virulents.
Crainte excessive, à caractère pathologique, de rougir en public.
Une escarcelle était autrefois une grande bourse que l'on portait suspendue à la ceinture, un peu comme une aumônière. Par extension et plaisanterie, l'escarcelle désigne une réserve d'argent.
Compréhensible seulement pour les initiés.
L'étiologie (grec αιτιολογία, de αιτία, ätía – la cause et λόγος, lógos – l'étude) concerne une École philosophique de l'Antiquité qui s'intéressait à l'étude des causes.
On parle de conte étiologique lorsqu'une histoire a pour but de donner une explication imagée à un phénomène ou une situation dont on ne maîtrise pas l'origine. Exemple : Pourquoi les chiens n'aiment-ils pas les chats ?
L'Étrusque est la langue du peuple du même nom, habitants du
nord de l'Italie avant la domination romaine. Son écriture, inspiré du
grec donna naissance au latin.
C'est l'ancêtre du latin, donc encore plus compliqué à comprendre…
Locution empruntée du latin, qu'on emploie quelquefois pour indiquer la rapidité et l'absence de préparation à un acte ou une action.
"Du haut de la chaire".
Cette locution, par allusion sans doute à la chaire des prédicateurs et
des professeurs qui parlent avec autorité en dominant leur auditoire,
s'emploie le plus souvent par ironie, à propos de l'homme qui parle d'un
ton dogmatique et tranchant, avec morgue et pédantisme : les
demi-savants parlent toujours ex cathedra.
Ex nihilo est une expression latine signifiant « à partir de rien ».
Un ex-voto est une offrande faite à Dieu en remerciement : statues, icônes… Par extension, le terme désigne également un objet ou inscription placé dans un lieu de culte, une église ou un lieu de pèlerinage en remerciement d'une grâce obtenue.
Qui épuise une matière, une question, qui traite un sujet d'étude à fond et sans rien omettre.
Action de suer par les pores, de transpirer
Emprunté au latin de la Renaissance fac totum (« fais tout ») : celui qui s'occupe de tout dans une maison où il est employé.
Qui est basé sur un mensonge ou un faux. Qui vise à tromper.
Qui cause de l'ennui, qui est sans intérêt.
Se dit de valeurs fondées sur la confiance accordée par le public envers l'organisme émetteur.
Une monnaie fiduciaire est un instrument de paiement dont la valeur est égale à celle mentionnée sur le billet.
Le billet est justement l'exemple type d'une valeur fiduciaire : il ne vaut quelque chose que parce qu'on y prête foi (on a foi en la banque et en l'état qui garantissent sa valeur propre).
Plein d'amertume et de méchanceté.
Vient du terme « fiel » qui désigne une amertume qui s'accompagne de méchanceté et d'acrimonie.
« Fluctuat nec mergitur » est une locution latine
signifiant « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »,
qui sert de devise à la ville de Paris.
Construite dans une île dont la forme offre quelque ressemblance avec la
coque d'un navire, la vieille Lutèce avait pris pour armes un vaisseau.
À une époque beaucoup plus rapprochée de nous, une devise fut ajoutée à
ces armes parlantes : « Fluctuat nec mergitur ». C'était
une allusion aux nombreux orages qui avaient soulevé les flots contre
les flancs du navire sans pouvoir le submerger.
Du latin foris factura, le terme de forfaiture désigne l'action accomplie en dehors des règles édictées. Dans le droit féodal, la forfaiture correspondait à une « faute grave ».
Au sens propre : qui rappelle la suie.
Au sens figuré : d'une obscurité épaisse.
Frapper à coups de bâton ou de verges.
Administrer une correction, une réprimande ; blâmer.
Une personne qui fait montre d'énormément d'attention envers les femmes, au point d'en être ridicule. Le niveau supérieur d'une personne galante, en quelque sorte.
Discours ou écrit embrouillé et confus, qui semble dire quelque chose mais ne dit rien.
Donner un encouragement, stimuler.
Vient du latin, gehenna, et de l'hébreu ge-hinnom, qui désigne la vallée de Hinnom, près de Jérusalem.
Le premier sens de géhenne est Biblique : il désigne le séjour
des réprouvés. La vallée de Géhinnon fut ainsi pour les Juifs l'emblème
de l'enfer. C'est pour cela que le terme de géhenne est souvent employé
pour désigner le lieu auquel les méchants seront condamnés après leur
mort.
Son second sens, figuré et vieilli, désigne une torture appliquée aux
criminels, et donc par extension une souffrance intense et intolérable.
La génuflexion est littéralement l'action de se mettre à genoux (flexion du ou des genoux) en signe de respect.
Religieusement, elle est toujours acceptée et encouragée dans son caractère dévotionnel.
Grand sac de cuir ou de toile qui sert aux chasseurs et qui se porte généralement en bandoulière.
Mais aussi sac des escamoteurs, des personnages fallacieux et des mystagogues.
Si vous avez déjà un x, un grand X, et un Méga X, utilisez un Giga X !
Une glose est un commentaire linguistique ajouté dans le corps d'un texte ou d'un livre, ou dans sa marge expliquant un mot étranger ou dialectal, un terme rare.
Chez certains malades mentaux, production d'un vocabulaire inventé, constitué par des néologismes et une syntaxe déformée.
Dire des railleries, se moquer de quelqu'un ou quelque chose.
Terme familier et suranné désignant une personne un peu niaise.
L'hédonisme est une doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et du bien souverain.
L'hexakosioihexekontahexaphobie (littéralement, « peur du nombre six cent soixante-six ») est une phobie qui tire son origine du verset 13 : 18 de l'Apocalypse, l'un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le Nombre de la bête, bête associée à Satan ou à l'Antéchrist. En dehors de la foi chrétienne, cette phobie a été “popularisée”, le nombre 666 étant utilisé comme un symbole dans de nombreux films d'épouvante.
Les hexakosioihexekontahexaphobes évitent au maximum toute chose reliée au nombre 666. Un exemple célèbre est celui de Nancy et Ronald Reagan qui, en 1989, alors qu'ils déménageaient vers leur résidence de Bel-Air (Los Angeles) firent changer leur adresse, 666, St. Cloud Road, en 668, St. Cloud Road. Certaines femmes ont exprimé leur inquiétude quant au fait de donner naissance à un enfant le 6 juin 2006.
Certains cas plus rares évitent même les références indirectes à ce nombre. Par exemple, la fraction 2/3 a un développement décimal infini qui répète le chiffre 6, et qu'on peut lire comme 0,666 666 666 666… Certains hexakosioihexekontahexaphobes gravement atteints éviteront d'avoir à utiliser des fractions incluant cette répétition de décimales. Les malades peuvent ainsi considérer qu'obtenir un brelan de 6 au poker est un signe de malchance, même si on peut considérer que c'est une assez bonne main.
De nombreux malades ont peur des chiffres constituant 666, plutôt que du nombre en lui-même ou des opérations mathématiques menant à ce résultat.
À remarquer : ce mot est bien le plus long de la langue française,
devant anticonstitutionnellement !
Ici et maintenant.
C'est-à-dire : immédiatement et sans délai.
Serviteur attaché à un temple.
Terme du grec ancien signifiant « celui qui fait paître
les chevaux », et qui est dérivé du mot cheval, en grec, et du
verbe boskein (« faire paître »).
L'hippobosque désigne une espèce de mouche nuisible aux chevaux, ainsi
appelée parce qu'elle accompagne, comme un pasteur, le cheval dans la
prairie.
Dans l'antiquité, un histrion est un comédien qui interprète des farces grossières.
On appelle histrion aujourd'hui un mauvais comédien, ou un comédien qui se cantonne dans les genres populaires.
« Id est » est une expression latine signifiant « c'est-à-dire ». Son abréviation est souvent employée : « i.e. », principalement pour des définitions ou des théorèmes mathématiques.
Cette locution latine (à l'instar de e.g.), disparue de la langue française auparavant est revenue dans l'usage français par anglicisme (les anglais utilisant i. e et e. g de façon courante).
Qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition.
En linguistique on appelle idiolecte l'ensemble des usages du langage propres à un individu donné, s'exprimant oralement.
Peut aussi désigner une personne qui cherche à détruire tout ce qui est attaché au passé, à la tradition.
Du grec idios, « propre, spécial » et sugkrasis, « mélange», l'idiosyncrasie est l'idiosugkrasia, le tempérament particulier. Bien qu'on puisse parler d'idiosyncrasie en termes positifs concernant un objet, une personne, une culture, etc. , le terme est plutôt utilisé pour marquer l'exception ou l'anormal dans les idiomes institutionnels.
Ce n'est pas clair ? Un exemple alors : le fait que la langue anglaise possède deux mots pour désigner le bœuf (animal = ox et viande = beef) est une idiosyncrasie de la langue.
Désigne ce qui est convenable.
Qui ne peut se flétrir, au propre et au figuré.
Qui a un nombre impair de doigts, en parlant d'animaux.
Qui ne se repent pas, qui persiste dans une habitude.
Du latin imprecari, "prier à l'encontre de quelqu'un", composé du verbe precari, "prier" et du préverbe in, "contre". Souhait de malheurs qu'on fait contre quelqu'un.
L'expression « in extenso » est d'origine latine, elle a un sens équivalent à « dans son intégralité », par opposition à « par extrait». Ainsi lire un acte (contrat, testament ou jugement) « in extenso » c'est en faire la lecture du premier au dernier mot.
Tout à fait au dernier moment.
Caractère d'inutilité, de futilité, de vanité.
Léger écart de conduite.
Que l'on ne peut contenir ni réprimer.
Qui ne peut être exprimé par des paroles.
Qui ne peut être ni narré, ni raconté.
Qui ne peut s'éteindre, qu'on ne peut apaiser, arrêter.
Satisfaction paroxystique et ridicule de soi-même, de la valeur que l'on s'attribue, de ses avantages.
Lié à une activité hors de la légalité. Par extension, c'est quelque chose d'équivoque, de louche, de suspect.
Qu'on ne peut récuser ni contredire.
Qui manque de révérence, de respect.
Qui s'exprime en peu de mots, qui est très concis, en parlant d'une personne.
Les habitants de la Laconie, les Lacédémoniens, étaient réputés pour la
concision de leur langage, ce qui a donné ce mot à l'aide du suffixe
-ique.
Un laïus est un long discours, ou un trop long exposé. Ce terme
provient d'un sujet de composition, Le Discours de Laïus, proposé au
concours d'entrée à l'École polytechnique en 1804 (Le Petit Robert,
édition 2004, p. 1455) : ce sujet « imaginez la réponse de
Laïus à Œdipe » avait tellement inspiré les candidats qu'ils en
avaient rempli des pages et des pages !
D'où l'origine de l'expression.
Un laïus peut aussi être une manière d'écrire ou de parler qui est vague ou emphatique.
Qui est portée sur les plaisirs amoureux, sensuels ou sexuels, ou qui incite aux plaisirs amoureux, sensuels ou sexuels.
Qui loue, qui exprime une louange.
Toute chose qui a appartenance au lion.
Le terme « contrat léonin » sera employé pour désigner un
contrat aux clauses anormalement déséquilibrées en faveur ou à
l'encontre d'un des contractants, un des membres se réservant alors la
part du lion (léonin).
En œnologie (étude du vin), la lie correspond aux levures
mortes (et éventuellement quelques résidus végétaux) qui sédimentent au
fond du contenant à l'issue de la fermentation.
Au cours de la fermentation alcoolique, puis de la fermentation
malolactique, des particules apparaissent dans le vin, c'est la lie.
Elle est constituée de levures, de bactéries et de composés organiques
floculés et précipités. Après soutirage du vin elle est piégée au fond
de la cuve. Riche en matières organiques, il s'agit d'une source de
pollution.
C'est aussi de ce terme que vient le nom de la couleur lie de vin ou lie-de-vin (rouge violacé).
Enfin, on parle de manière imagée de la lie quand on veut désigner péjorativement les résidus, les déchets ou les couches sociales considérées comme inférieures.
Qui tient du lis, qui en a la pureté et la blancheur.
Liminaire vient du latin limen, liminis qui signifie seuil. Au-delà, il peut être utile de préciser que faire une déclaration liminaire revient souvent à « recadrer le débat » comme on dit aussi, c'est-à-dire à (im)poser le contexte de ce que l'on va dire avant de le dire… C'est donc un truc classique et efficace de rhétorique. Enfin, il n'est pas indifférent de constater que cette acception est arrivée au milieu du 16 e siècle, au moment où la pensée (la philosophie) a repris du poids face à la foi (la croyance)…
Procédé d'expression qui consiste à dire moins pour faire entendre plus.
Petit écrivain sans intérêt.
Assemblage de mots creux dans un discours, dans un raisonnement.
Discussion sur les mots, où dans laquelle les interlocuteurs emploient les mêmes mots dans des sens différents.
Diarrhée verbale, flot de paroles désordonnées, incoercible et rapide, que l'on rencontre dans certains états d'excitation psychique.
Habitude de parler beaucoup, tendance au bavardage
Qui a de grosses joues (du néerlandais maffelen, mâchonner)
Caractère de ce qui est magnifique. (à ne pas confondre avec munificence !)
Détournement de fonds dans l'exercice d'une charge.
Ce mot signifie l'action de manger ; l'ensemble des actes qui préparent la digestion des aliments et qui comprennent la préhension, la mastication l'insalivation et la déglutition.
Douceur d'âme qui porte à être indulgent, patient et clément.
Disposition morale qui incline à la bonté, au pardon.
Tenir des propos, particulièrement en matière d'amour, qui rappellent les raffinements et la subtilité des personnages de Marivaux (autrement dit, parler pour ne rien dire d'une façon amoureuse…).
Gros bonbon fait à partir de guimauve, et dont Toto est friand.
Faux brave, vantard plus courageux en paroles qu'en actes.
Il s'agit à l'origine d'un personnage comique du théâtre espagnol qui a
les caractéristiques du Capitan de la commedia dell'arte : hâbleur,
fanfaron mais pleutre devant la moindre menace. Son nom signifie tueur
de Maures ; ses origines peuvent remonter au théâtre latin, où on
trouve déjà ce personnage sous les traits du miles gloriosus de Plaute.
Méga (symbole M) est un préfixe du système international (SI) qui représente 106 soit un million.
Dans le vocabulaire « Lachalien », désigne un énorme calcul
(une méga somme, un méga intervalle, un méga produit, un méga calcul)
Si vous avez déjà un x, un grand X, utilisez un méga X !
Surestimation de ses propres capacités.
Mouche parasite des moutons, de la famille des hippoboscidés.
Femme qui, chez les anciens, célébrait les fêtes de Bacchus et se livrait à un délire qui allait jusqu'à la fureur. Par extension, femme méchante ou emportée.
Diabolique, qui évoque l'apparence du démon. Vient du personnage Méphistophélès, de l'œuvre « Faust » de Gœthe.
Qui produit des effets plus ou moins nuisibles, en parlant de certaines exhalaisons gazeuses, ou dont l'exhalaison est puante, désagréable. Si vous n'aimez pas méphitique, vous pouvez toujours le remplacer par empyreumatique.
Réprimande sévère que l'on fait à quelqu'un.
Se dit des animaux pourvus de sabots et qui ont un nombre impair de doigts.
Personne qui a la manie de faire des vers (tel M. Jourdain).
« Chose étonnante à dire ! » : s'emploie
ordinairement par antiphrase et dans le style plaisant, à propos d'une
chose qui est au fond peu étonnante.
Mirabile visu (chose admirable à voir) se dit à peu près dans le même cas.
Ironiquement, chose admirable à voir.
Tendance d'esprit ou attitude systématique d'hostilité à l'innovation, au changement (dans les habitudes et les préjugés établis).
Modus operandi (MO) est une phrase latine, traduite approximativement par « mode d'opération ». Le pluriel est modi operandi (« modes d'opération »). Cette expression est aussi utilisée dans le contexte policier pour décrire un mode de fonctionnement typique d'un criminel et ses façons d'agir.
Spontanément ; de son propre mouvement ; sans y être poussé.
C'est l'expression par laquelle on désigne, dans le droit canon, une
résolution prise par le pape, de son propre mouvement, en dehors de
toute influence étrangère.
À foison, en quantité.
Disposition qui porte à donner largement ; grandeur dans la générosité.
Attention : s'écrit munificence, à ne pas confondre avec magnificence, qui caractérise ce qui est magnifique.
Ne s'emploie guère que dans l'expression Apollon musagète : Apollon musagète (« conducteur des muses ») instruit les muses à leurs arts et les conduit au Parnasse.
Mutatis mutandis est une locution latine, signifiant littéralement : « ce qui devait changer ayant été changé », et que l'on pourrait traduire de façon plus limpide par : « Une fois effectués les changements nécessaires », voire par « sans autre forme de procès ». Cette locution indique donc au lecteur que l'on va procéder à une analogie, à un rapprochement de deux situations similaires — desquelles on soustraira volontairement les dissemblances — « devant être changées » pour qu'un réel rapprochement puisse avoir lieu.
Initiation aux mystères de la religion, de la magie, de l'occultisme.
Prêtre qui initiait aux mystères sacrés de la religion chez les grecs.
Qui provient des reins.
Tout simplement une façon évoluée de dire « Malgré, en faisant fi de ».
La numismatique (du grec ancien νυμισμα, la monnaie légale) est la science des monnaies et médailles. Elle est particulièrement utile pour les recherches en histoire ancienne (notamment romaine ou grecque) et elle sert aussi en archéologie comme critère de datation. La collection de monnaies a été pratiquée depuis l'antiquité, mais les premières collections parvenues jusqu'à nos jours datent du XVIIe siècle.
Le numismate étudie les pièces et les médailles, il est appelé a tort collectionneur de pièces.
Lié à l'assimilation par l'organisme des substances nécessaires à sa survie.
Le nycthémère, ou nyctémère, (du grec nukhthêmeron, mot composé à partir de nux, nuktos, « nuit », et hêmera, « jour ») est un terme technique utilisé en physiologie et en médecine, ou en science vétérinaire et en écologie pour désigner une alternance d'un jour et d'une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures comprenant chez la plupart des espèces complexes une période de veille et une période de sommeil correspondant à un jour et à une nuit.
Certaines professions occasionnent ce qu'on appelle des « troubles » du nycthémère notamment les travaux en horaires décalés.
Ô temps ! Ô mœurs !
À propos de Catilina, Cicéron s'élève énergiquement contre la complicité
morale de la société qui permettait d'oser les plus énormes
attentats : « Dans quel siècle vivons-nous ! s'écrie
l'orateur, o tempora ! o mores ! »
Une obédience (du latin obœdientia, obéissance) désigne l'obéissance due à un supérieur, et par extension l'appartenance à un groupe.
Qui s'offre à l'autre, qui donne la priorité à la satisfaction des besoins de l'autre.
Conduite altruiste dans laquelle le sujet cherche à satisfaire son prochain sans demande de contrepartie.
En économie, l'obsolescence (anglicisme) est le fait pour un produit d'être périmé, et donc de perdre toute valeur, du simple fait de l'évolution technique ou de la mode, même si le produit est en parfait état de fonctionnement. Ainsi la règle à calcul a été supplantée par la calculatrice électronique en très peu de temps parce qu'elle fut complètement dépassée techniquement.
Attention : le terme obsolescence (et par conséquence obsolescent) ne s'applique qu'à une machine, un équipement (quelque chose de « concret »), il ne s'emploie pas pour une « idée », une « abstraction » (mais dans ces cas, le terme obsolète continue, lui, de s'appliquer).
Qui est hors d'usage, en parlant d'un mot, d'une locution.
Une odalisque était une esclave vierge, qui pouvait monter jusqu'au statut de concubine ou de femme dans les sérails ottomans, mais dont la plupart étaient au service du harem du sultan. Le mot vient du turc odalık, qui signifie « femme de chambre », de oda, « chambre ». En littérature, le terme désigne une femme de harem.
Dans l'usage populaire, le mot odalisque peut aussi faire allusion, à la maîtresse, la concubine, ou la petite amie d'un homme riche, ce qui est inexact étant donné que ces esclaves étaient vierges.
L'adjectif œcuménique (ce qui s'étend sur « toute la terre habitée ») désigne :
L'oligarchie (nom féminin) – du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) – est une forme de gouvernement dans laquelle la plupart des pouvoirs sont détenus par une petite partie de la société (typiquement la plus puissante, que ce soit par richesse, force militaire, cruauté ou influence politique).
L'adjectif « onirique » vient du nom grec « oneiros », qui signifie le « songe » ou le « rêve ». Utilisé d'abord en psychanalyse, ce terme est passé dans le vocabulaire littéraire et pictural avec les surréalistes et André Breton.
En peinture, il a été fréquemment utilisé pour qualifier l'œuvre de peintres ou de lithographes comme Salvador Dalí, Jean-Pierre Alaux, Pierre Henry, Louis Vuillermoz.
Un ordre lexicographique est un ordre que l'on définit sur les suites finies d'éléments d'un ensemble ordonné (ou, de façon équivalente, les mots construits sur un ensemble ordonné). Sa définition est une généralisation de l'ordre du dictionnaire : l'ensemble ordonné est l'alphabet, les mots sont bien des suites finies de lettres de l'alphabet.
Relatif à la poésie d'Ossian.
Ossian, barde écossais du IIIe siècle, fils de Fingal, serait l'auteur
d'une série de poèmes dits « gaéliques » traduits et publiés
en anglais entre 1760 et 1763 par le poète James Macpherson,
qui eurent un énorme retentissement dans toute l'Europe. Leur
authenticité est contestée, certains y voyant une supercherie littéraire
de Macpherson. Ces poèmes stimulèrent l'intérêt pour l'histoire
ancienne et la mythologie celtique, et ce dans toute l'Europe (il
s'agissait d'une des lectures préférées de Napoléon).
Qui cherche à se faire remarquer et fait étalage d'un avantage ou d'une qualité.
Action d'exclure quelqu'un d'un groupe, d'un parti, de le tenir à l'écart.
Ainsi, dans la cours de récré, lorsqu'on a du vocabulaire, il convient
de dire : « l'ostracisme dont vous faites preuve envers moi
mérite la délation à l'institutrice » plutôt que « arrêtez de
m'embêter où je le dis à la maîtresse». C'est ça la culture…
Confiance excessive en soi même.
La palilalie concerne généralement la répétition rapide de syllabes, parfois de mots, et lorsqu'il s'agit de la répétition de segments plus complexes, on parle de paliphrasie.
Une palinodie (du grec palin, de nouveau, et ôdê, chant) est un texte dans lequel on contredit ce que l'on avait affirmé auparavant. Indique aussi un brusque changement d'opinion.
Par extension, faire une palinodie c'est se contredire volontairement – ce qui suppose en principe une intention didactique.
Voir dans le Phèdre de Platon la célèbre palinodie de Socrate.
Défaillance, évanouissement. Tomber en pâmoison, c'est se laisser aller à un plaisir fort agréable.
Un pamphlet est un texte à la fois court et virulent qui remet en cause l'ordre établi.
Une expression pamphlétaire sert donc à faire une remarque
potentiellement agressive, ou tout au moins volontairement polémique.
Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre.
Personne qui fait l'éloge, souvent de façon excessive, de quelqu'un, de quelque chose.
Une pantalonnade désigne à l'origine la manière de jouer de Pantalon, célèbre Géronte de la commedia dell'arte aux comportements souvent excessifs. Maintenant, qualifie la manifestation hypocrite d'un sentiment, voire une boufonnerie grossière.
La pantomime est une forme d'expression par geste sans recours à la parole. Par extension, une pantomime est un comportement outré, ridicule.
Hypocrite, faussement dévot.
De paradigme : exemple parfait.
Ensemble de problèmes à étudier et des techniques propres à leur étude.
Le paralogisme est un raisonnement faux qui apparait comme rigoureux, mais où le locuteur est de bonne foi, contrairement au sophisme pour lequel il y a une volonté de tromper.
En littérature, le terme parangon est un nom commun.
Le terme, apparu en français en 1504, provient de l'espagnol parangon
(comparer) et du grec ancien παρακονη (parakonê, pierre à aiguiser).
Un parangon est tout simplement un modèle, un archétype d'un certain genre, voire une caricature si utilisé péjorativement.
La paraphrénie est une psychose chronique non dissociative responsable d'un état délirant imaginatif qui se différencie des autres psychoses chroniques (comme la schizophrénie) par la cœxistence d'une intense activité délirante limitée à certains domaines de la vie intellectuelle (définition à lire deux fois pour bien comprendre).
Parèdre (transcription du grec ancien πάρεδρος / páredros) est un nom ou adjectif signifiant littéralement « assis près », « qui est assis à côté de ». Il s'emploie pour qualifier une divinité souvent inférieure en prérogative, habituellement associée dans le culte à un dieu ou une déesse plus influent. Cependant l'usage général tend à appeler parèdre le ou la consort d'une déité, qui peut lui être égale ou complémentaire.
Dans la mythologie égyptienne, pratiquement toutes les divinités étaient associées par paires et fréquemment de même racine nominale (comme dans l'Ogdoade d'Hermopolis).
En rhétorique, la figure de style qui consiste à rapprocher des paronymes (e.g. « pâtisserie » / « tapisserie ») au sein du même énoncé est la paronomase. De par son pouvoir fortement « accrocheur », elle est amplement utilisée dans tout ce qui a vocation à être court tout en étant efficace : les publicités, les proverbes, les titres, etc.
Elle est aussi très courante dans les calembours, où l'on parle d'à-peu-près.
(Identique à paroxysmique.)
Qui a atteint son maximum, son point culminant, son apogée, bref : son paroxysme.
Affiche satirique qu'on attachait à la statue de Pasquin à Rome.
Désigne une raillerie bouffonne et triviale, un écrit satirique ou une épigramme malicieuse.
Celui qui tâche, par des flatteries et de belles paroles, de tromper, ou simplement d'en venir à ses fins.
Remarque : le patelin flatte et trompe. Le papelard trompe aussi, mais c'est en simulant la dévotion.
Pathos est un mot grec qui signifie « souffrance, passion ».
C'est la partie de la rhétorique qui traite des moyens propres à émouvoir l'auditeur.
Familièrement, recherche inopportune d'effets de style dramatique ; propos pleins d'emphase et peu clairs.
Dans les gymnases de l'antiquité, celui qui connaissait bien les manœuvres propres à chaque exercice, de manière à pouvoir enseigner comment il fallait l'exécuter, sans savoir cependant quel effet il produisait sur la santé de celui qui s'exerçait.
Travail supplémentaire donné comme punition à un élève. Par extension : travail (surtout de lecture ou d'écriture) fastidieux.
Animal appartenant à un ordre des mammifères ongulés caractérisé par un nombre impair de doigts aux membres postérieurs et comportant les damans, les équidés, les tapirs et les rhinocéros.
La périssologie est une figure de rhétorique qui désigne l'usage de pléonasmes sans intention littéraire.
Terme familier dont on se sert en parlant d'une jeune femme sotte et bavarde.
Peut désigner la conclusion d'un discours, ou un discours ennuyeux et pédant.
Celui qui persifle, i.e.qui parle avec ironie, avec moquerie.
Assemblée où règnent la confusion et le désordre.
Action d'être extraverti.
De Philippe : terme emprunté aux harangues de Démosthène contre Philippe de Macédoine.
Discours violent et satirique.
Les Philistins (Assyrien Palastu ou Pilistu, hébreu : פְּלִשְׁתִּים – pelištīm, en arabe : فلسطينيون – filasṭīnīun) sont un peuple de l'Antiquité connus par différentes sources textuelles (assyriennes, hébraïques, égyptiennes) ou archéologiques.
Les Philistins apparaissent dans les sources égyptiennes au XIIe siècle avant J.-C., et sont présentés comme des ennemis de l'Égypte venus du nord, mélangés à d'autres populations hostiles connues collectivement des anciens égyptiens sous le nom de peuples de la mer.
Après leurs affrontements avec les Égyptiens, les Philistins se sont fixés sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région centrée sur l'actuelle bande de Gaza.
Leurs cités ont dominé la région jusqu'à la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en 732 avant J.-C. Ils sont par la suite soumis aux empires régionaux, et semblent progressivement s'y assimiler. Les dernières mentions des Philistins datent du IIe siècle avant J.-C., dans le premier des Livres des Macchabées.
La langue des Philistins reste inconnue, dans la mesure où on ne leur connaît aucune production textuelle. Il est possible que ce soit à l'origine une langue Indo-Européenne, mais les preuves en sont ténues.
Désigne une personne à l'esprit vulgaire, fermée aux lettres, aux arts, aux nouveautés.
Lanius est le nom de genre des pies-grièches, dérivé du latin boucher. Ce nom fait référence au comportement de ces espèces qui plantent leurs proies (comme des insectes) à une épine ou une branche pointue d'un arbuste. (L'adjectif "grièche" ne s'emploie que pour cette pie et pour une ortie. Ce n'est pas flatteur !)
Par extension, désigne une femme acariâtre et querelleuse.
Celui qui est chargé des pleins pouvoirs d'un chef d'état ou d'un gouvernement, pour quelque négociation avec une puissance étrangère. Le mot peut s'employer à la fois comme un nom commun (plénipotentiaire du royaume de…) ou comme un adjectif (le représentant plénipotentiaire).
Dire deux fois la même chose en se répétant. (Ceci est une définition auto-exemplative.)
Abondance excessive de choses, de gens.
Désigne ceux, celles qui exercent le pouvoir par l'argent et pour l'argent. (mais… c'est encore le portrait de Yannish !)
Femme qui emploie un langage grossier.
La polydipsie est un symptôme rencontré en endocrinologie et caractérisé par une soif excessive avec augmentation de l'absorption de liquide, causée par la polyurie dans le cas du diabète sucré, ou par un dérèglement du centre hypothalamique de la soif en cas de diabète insipide.
Qui a rapport à la polymathie, i.e.qui est multiple et varié.
Qui peut prendre des formes diverses.
Personne très laide, très sale, répugnante. En l'adjectivant, peut désigner une chose. Un mot dont la sonorité seule est déjà très évocatrice… (d'où l'onomatopée poueerk).
Vient du latin pourfendius, titre donné par un centurion à l'un de ses ennemis viking maniant une large épée à deux mains…
Le pourfendeur est celui qui pourfend (fendre un homme de haut en bas
d'un coup de sabre ou de cimeterre). Le terme n'est guère usité que
d'une manière ironique et familière…
En droit, manquement (par intérêt) d'un responsable aux devoirs induits par sa fonction.
Qui se détermine spontanément, qui agit, qui parle ou qui écrit sans délibération, sans réflexion préalable.
Familiarité malséante à l'égard de quelqu'un dont on ne partage pas l'intimité.
Familiarité, liberté, souvent jugée déplacée, qu'un homme se permet avec une femme.
Action de reporter, de remettre à plus tard ce qui pourrait être fait le moment même.
En médecine, la phase prodromique désigne la période d'une
maladie pendant laquelle un ensemble de symptômes avant-coureurs,
généralement bénins, annoncent la survenue de la phase principale de
cette maladie.
Par extension, qui annonce un événement.
Ce qui est en trop, inutile, lorsque l'on parle longtemps ou écrit trop.
Mesures à prendre pour prévenir une maladie.
Une prophylaxie désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation d'une maladie. Le terme fait aussi bien référence à des procédés médicamenteux qu'à des campagnes de prévention ou à des « bonnes pratiques » adaptées. La prophylaxie peut être l'initiative d'une personne qui s'est exposée à un risque. Il ne s'agit pas d'un traitement médical : une prophylaxie peut amener à suivre un tel traitement, mais il s'agit avant tout d'un processus liant la prise de conscience d'un risque constaté ou pressenti à une réponse médicale ou santé publique.
Types de prophylaxie :
La prophylaxie concerne aussi bien les maladies infectieuses que les accidents du travail, les parasitoses ou le développement psychomoteur.
À ce titre, les campagnes de vaccination systématique (B.C.G. , variole, etc. ), la déclaration de certaines maladies contagieuses, ainsi que les démarches de prévention diverses d'hygiène de vie (anti-alcoolique, anti-tabac…), la médecine du travail, le dépistage précoce de certaines maladies (cancer, par exemple), les rééducations en milieu psychiatrique, etc. , sont autant d'entreprises prophylactiques.
Le prosélytisme désigne le zèle dont font preuve certains, en vue de rallier des personnes à une cause.
Vient de Protée, dieu grec marin qui pouvait changer de forme. Désigne quelque chose (ou quelqu'un) susceptible de prendre plusieurs formes, et/ou d'en changer fréquemment.
Le terme psittacisme a pour origine latine psittacus, qui signifie perroquet. Il est employé pour qualifier la répétition mécanique d'expressions, phrases ou formules par un sujet, qui ne les comprend pas nécessairement.
du Grec ψυχοπομπóς (psuchopompos), littéralement « guide des âmes » ; c'est le conducteur des âmes des morts.
Substance qui agit sur le psychisme, sur l'état du système nerveux central et y induit des modifications de la perception, des sensations, de l'humeur, de la conscience ou d'autres fonctions psychologiques et comportementales.
Qui est supposé avoir une existence légale, qui est réputé être ce qu'il n'est pas.
Les initiales de ces trois mots, Q.E.D. , Quod Erat Demonstrandum (ce qui était à démontrer) se trouvent dans un assez grand nombre de livres scientifiques anglophones.
L'auteur commence par énoncer une proposition, il la démontre et répète
l'énoncé, en ajoutant : « ce qui était à démontrer ».
En français, on lui préfère souvent C.Q.F.D.
Expression un peu désuète héritée de l'époque médiévale. À l'origine, l'expression était synonyme de « non », puis le temps passant, elle a pris la connotation « pas du tout » : « tu n'y es pas du tout ! »
Celui qui écrit lit deux fois.
Benjamin Franklin a amélioré cette expression, que l'on retrouve maintenant souvent sur les forums du Net :
« Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends ».
Locution latine signifiant :
« qui se tait semble consentir » ou « qui ne dit mot consent ».
Le mot quid signifie quoi en latin.
Du latin, signifie en français "quoi de neuf".
Rendre de nouveau serein, ramener à la sérénité, au calme.
Raisonnement trop subtil. (Faux ami avec l'anglais, où il signifie « raisonnement bien pensé ».)
Infantilisation du verbe "répéter".
(Figuré) Qui empêche une chose, qui a un gros défaut et qui de ce fait est inacceptable.
Qui se répète, qui emploie une quantité de symboles supérieure au nécessaire pour transmettre une information
"Relou" est un mot verlan (langage des rues semblable à un ver lent grignotant doucement…) signifiant "lourd". Dans un contexte particulier, désigne une action/personne qui a fait/dit une chose qui a déplu à l'émetteur de ce mot.
Odeur de renfermé.
Fait de reconnaître qu'on a commis une faute, accompagné de la résolution de s'amender. L'expression consacrée quand on agit de la sorte est « venir à résipiscence », et quand on fait agir quelqu'un : « amener à résipiscence ». Mot emprunté au latin ecclésiastique resipiscentia, lui-même dérivé de resipiscere, « reprendre ses sens, revenir à soi, se remettre, se repentir », lui-même formé de re et de sapere, « avoir de l'intelligence, du jugement ».
(Commun) Un rhéteur dans l'antiquité, est un orateur qui enseigne l'art de bien parler. Ce mot est aussi utilisé plus généralement pour celui qui pratique la rhétorique. Il sait discourir et déclamer pour convaincre en s'attachant à la forme et au fond suivant certains préceptes d'éloquence (à l'oral comme à l'écrit).
(Péjoratif) Personne dont toute l'éloquence consiste dans un style apprêté, affété, emphatique et déclamatoire.
La rhétorique (du grec ancien ῥητορικὴ [τέχνη] / rhêtorikề [tékhnê], « technique/art oratoire ») désigne au sens propre l'art de bien parler, l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage.
Verlan du mot argotique « bourrin » Se dit d'un système particulièrement lent, lourd, et qui ne fait pas dans la dentelle. Utilise souvent la force brute et l'ignorance massive.
Quand vous hésitez entre les qualificatifs « moron »
(un emprunt à l'anglais), menteur, et « jeteur de poudre aux
yeux », choisissez rodomont !
Apprenez que ce mot vient de Rodomont, personnage de l'Arioste.
Ainsi, ne dites plus « quel hâbleur ce type », mais
« cette espèce de rodomont me gonfle ». Voici le seul extrait
pompé sur le net illustrant l'utilisation de ce mot, qui risque de
disparaître de la langue francaise…
Henri IV ayant dit un jour à l'ambassadeur d'Espagne : « Ventre-saint-gris ! Si le roi d'Espagne me fâche, je l'irai relancer jusque dans Madrid », et l'ambassadeur lui ayant répondu avec désinvolture : « Vous ne servez point le premier roi de France qui y aurait été » ; le Béarnais ajouta sur un ton moins furieux : « Monsieur l'ambassadeur, vous êtes Espagnol, et moi Gascon. Si nous nous mettons sur la rodomontade, la chose ira loin. »
Singe.
Encore un nom vernaculaire donné à plusieurs espèces de singes (cf. semnopithèques, sagouin).
Le sarcasme désigne une moquerie ironique, une raillerie tournant en dérision une personne ou une situation. Il est mordant, souvent même amer et blessant. Il peut être considéré comme une forme d'ironie piquante ou belliqueuse.
Sarcastique, qui exprime une moquerie méchante.
Mot emprunté du latin, le satisfecit est une attestation donnée en témoignage de satisfaction, originellement par un professeur à son élève pour son travail.
Personne immensément riche qui mène une vie luxueuse et opulente et qui exerce une autorité despotique.
Semnopithèque est un nom générique utilisé pour caractériser plusieurs espèces de singes.
Qui est énigmatique et obscur.
Galant et dameret, le sigisbée sert de compagnon attitré à une femme mariée pour l'accompagner dans ses sorties à l'extérieur en l'absence de son mari. En véritable cavalier servant, il entoure la dame de ses soins assidus… et est souvent son amant.
Qui rappelle le singe (qui joue la comédie).
Dans la mythologie grecque, Stentor (en grec ancien Στέντωρ / Sténtôr) est le crieur de l'armée des Grecs lors de la guerre de Troie.
Son nom vient du verbe στένειν / sténein qui signifie « gémir profondément et bruyamment, mugir ».
Il reste dans l'expression populaire « avoir une voix de
Stentor » qui, dès l'Antiquité, signifie avoir une voix très
puissante, retentissante et parfaitement audible.
Il n'apparaît pourtant qu'une seule fois dans la littérature grecque et de manière indirecte, lorsque, au chant V de l'Iliade, Héra revêt son apparence pour encourager les Achéens :
« Héra, la déesse aux bras blancs, s'arrêta et, prenant
Les traits du valeureux Stentor, qui, de sa voix de bronze,
Faisait autant de bruit que cinquante hommes, s'écria (…) »
Il partage avec Achille sa « voix de bronze ».
Les scholiastes d'Homère précisent que Stentor est d'origine thrace, qu'il est le premier à se servir d'une conque comme trompette de guerre et qu'il est mis à mort après avoir été vaincu par le dieu Hermès dans une joute vocale.
Éternuement.
Participe passé de "stipendier" : payer quelqu'un pour l'exécution d'une mauvaise action.
Mouche piqueuse mesurant de 6 à 8 mm susceptible de transmettre notamment le bacille du charbon
Stricto sensu (ou sensu stricto) est une locution latine qui signifie au sens strict. Par opposition, « lato sensu » signifie signifie au sens large.
Une perception subliminale est une perception inconsciente, ou encore non visible consciemment.
Émettre une hypothèse, pressentir, se douter de.
D'une manière subreptice, en se cachant.
Sui generis est un terme latin de droit, signifiant « de son propre genre ». C'est un problème de taxinomie juridique. Cela qualifie une situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques.
Qui s'ajoute inutilement.
Abondance excessive et inutile, caractère de ce qui est superflu.
Qui complète, qui sert de supplément.
Parole latine signifiant « Lève-toi et marche !» adressée par Jésus-Christ à un malheureux perclus.
Qui est en surnombre.
« Souffre et abstiens-toi » ; telle était la maxime des stoïciens, tel était le but constant de leurs efforts : le silence des passions, un empire absolu de la raison sur toutes les affections charnelles, l'apathie en un mot, qui n'est pas une insensibilité stupide, mais une inviolabilité par laquelle l'homme est tout à fait hors de l'atteinte des impressions corporelles. Un stoïcien disait : « Ô goutte, tourmente-moi tant que tu voudras ; jamais tu ne me contraindras d'avouer que la douleur soit un mal ».
Un sybarite désigne une personne s'adonnant au sybaritisme.
Mais qu'est ce que le sybaritisme ? Le sybaritisme est une doctrine
philosophique prônant la recherche du plaisir, de la luxure et
l'indiscipline. Tout le portrait de Yannish ça…
Dans les cités grecques antiques, désignait un délateur professionnel qui dénoncait dans un but lucratif.
Qui parle peu, qui n'est pas d'humeur à parler.
Désigne une personne dont on ne révèle pas le vrai nom, par ignorance ou par intention humoristique.
La tautologie (du grec tauto logos, le fait de redire la même chose) est une phrase ou un effet de style ainsi tourné que sa formulation ne peut être que vraie. La tautologie peut aussi s'apparenter au truisme ou à une lapalissade. En logique le mot tautologie désigne une proposition toujours vraie. On utilise aussi l'adjectif tautologique en mathématique pour désigner des structures qui émergent naturellement de la définition de certains objets.
Désigne un arbre hiérarchique de catégorisation thématique. Science des lois de la classification.
Verlan du mot "Honte". Se dit d'une chose déshonorante.
Du Grec « celui qui fait des tours d'adresse » il
devient, à l'époque chrétienne, « celui qui fait des
miracles ».
Le thaumaturge est donc celui qui accomplit des miracles et des
guérisons par le contact de ses mains. Il désigne aussi un magicien dans
la littérature d'heroic fantasy.
Dans l'église catholique, personne chargée de l'encensoir. Par dérivation, désigne maintenant un vil flatteur.
Petit personnage anecdotique de l'école communale, trainant dans ses bagages des sacs de bille, des marshmallows et des connaissances mathématiques d'Insalien de premier cycle. Il introduit souvent un nouveau chapitre, ou une notion compliquée.
La translittération est l'écriture d'un mot ou d'un texte écrit avec un système, dans un autre système d'écriture. La translittération vise à être sans perte, de sorte qu'il devrait idéalement toujours être possible, en connaissant les règles de translittération, de reconstituer le texte original à partir de la translittération. Les deux systèmes d'écriture devraient donc être équipotents : une translittération ne peut être ambiguë et devrait être bijective. Pour atteindre cet objectif, les systèmes de translittération définissent souvent des conventions complexes pour traiter les graphèmes de l'écriture d'origine qui n'ont pas de correspondance évidente dans l'écriture d'arrivée.
Aventures, mésaventures, épreuves.
La triskaidékaphobie (du grec ancien τρεισκαίδεκα treiskaídeka, « treize » et φόϐος phóbos, « peur ») est la phobie du nombre treize. Elle est souvent considérée comme une superstition.
Elle est reliée au fait qu'il y avait treize personnes autour de la table du dernier repas de Jésus Christ, mais son origine remonte plus probablement au Moyen Âge.
La triskaidékaphobie a peut-être également affecté les Vikings, le dieu Loki étant le treizième dieu de leur mythologie. Ce fut repris plus tard par les chrétiens, désignant Satan comme le treizième ange.
On rencontre au Japon une phobie similaire concernant le nombre 4, dont une des lectures (shi) est une homonymie de la mort.
Le mot triskaidékaphobie est une composition étymologiquement correcte mais assez arbitraire : dans les pays anglophones, le mot est plutôt employé comme virelangue que pour réellement désigner la phobie.
Non important, à caractère banal. Désigne aussi quelque chose de vulgaire ou de grossier.
Ignominie qui résulte de quelque action honteuse.
L'ubiquité est la capacité d'être présent en plusieurs lieux simultanément. Le terme est dérivé du latin « ubique » qui signifie « partout ».
D'un comique grotesque et démesuré, poussé jusqu'à l'absurde. L'adjectif vient du nom Ubu, du livre éponyme d'Alfred Jarry.
État d'une chose vide.
Du latin vade mecum (« viens avec moi »), désigne un petit livre de voyage que l'on porte toujours sur soi pour se renseigner.
« Væ victis » est une expression latine signifiant
malheur aux vaincus, et prononcée par le chef gaulois Brennus qui avait
vaincu Rome. De nos jours, cette expression s'emploie pour rappeler que
le vaincu est à la merci du vainqueur, surtout pendant les négociations
qui suivent le combat.
(Le lien joint à ce mot est particulièrement intéressant, et relate le contexte dans lequel cette locution fut crée.)
Relatif au culte antillais qui mêle la sorcellerie, la magie et les rituels chrétiens.
« Les paroles enseignent, les exemples illustrent » : on retient mieux ce qui est écrit.
Les choses écrites restent fiables et fidèles.
« Les paroles s'envolent, les écrits restent » : on retient mieux ce qui est écrit.
Les choses écrites restent fiables et fidèles.
Dénommé aussi vermicule, se dit de motifs d'ornementation en forme de trace de vers, décrivant des courbes sinueuses, courtes et irrégulières gravées en creux dans la pierre.
Qui change facilement d'opinion.
Chaleur d'imagination qui anime l'orateur, le poète, l'artiste dans la composition de leurs ouvrages.
La vésanie est un nom générique pour désigner toute forme d'aliénation, de folie.
Le viatique (du latin viaticum « provisions de voyage ») est, dans l'Église catholique romaine, l'eucharistie donnée à un mourant.
Autrefois, on utilisait le mot « extrême-onction » pour décrire la combinaison de l'onction des malades avec l'eucharistie. Mais après le concile Vatican II, la constitution apostolique « Sacram unctionem infirmorum » du 30 novembre 1972 a organisé le rite et dirigé l'abandon de ce terme.
Le viatique désigne donc un soutien, un atout, ou un moyen de parvenir à ses fins.
Traiter avec beaucoup de mépris, dénigrer.
Protester, pester vivement contre quelque chose ou quelqu'un.
Cri de colère poussé par quelqu'un ou par un groupe de personnes.
Le volapuk est une langue construite par le prêtre catholique allemand Johann Martin Schleyer à partir d'un mélange de langues romanes. Elle se veut universelle et compréhensible par tous.
Celui, celle qui témoigne d'une vive ardeur pour appliquer les consignes et les règlements à la lettre.
Zoïle est le nom d'un grammairien grec né à Amphipolis, ville de Thrace, au IVe s. av. J.-C. Il était célèbre dès l'Antiquité pour avoir critiqué l'Iliade et l'Odyssée d'Homère, mort sept cents ans plus tôt, dans un recueil de méchancetés intitulé Zoïle, le fléau d'Homère [Homeromastix], a écrit ceci contre les adorateurs de ses fables. Il était surnommé « le chien rhéteur » et son nom servait d'injure. Quelqu'un lui demanda un jour pourquoi il disait du mal des hommes. Il répondit : « C'est parce que je ne puis leur en faire. » Sa fin, d'après les anciens auteurs, fut tragique, mais on ne sait pas s'il fut précipité du haut d'un rocher, pendu, crucifié ou brûlé. En critiquant un grand auteur, Zoïle a tenté de se donner de l'importance, mais son calcul ne fut pas payant puisqu'on ne parle plus de lui qu'en mauvaise part.
Désigne maintenant un critique envieux, méchant et partial.
Zut est une interjection marquant le mécontentement.