Archives 2005-2006
Exceptionnellement Mardi 27 juin, salle 100, à 16h30, Anand Pillay,
University of Leeds
: Forking in the free group.
Résumé: I discuss geometric-stability properties of the free group (in particular non CM-triviality)
in the light of results announced by Sela and Bestvina-Feign.
Mercredi 14 juin, Julien MELLERAY, Université Paris 6
: L'espace d'Urysohn et son groupe d'isométries; liens avec la théorie des modèles.
Résumé: L'espace d'Urysohn, et son groupe d'isométries, apparaissent depuis une
dizaine d'années comme des objets importants, au carrefour de l'analyse,
de la logique et des probabilités. J'essaierai d'expliquer quelques uns de
mes résultats sur la géométrie de cet espace et d'évoquer des directions
de recherche possibles; j'essaierai aussi de mettre en lumière un lien
avec la théorie des modèles (via la théorie de la logique continue pour
les structures métriques développée par Ben-Yaacov, Berenstein, Henson et
Usvyatsov), et comment on peut espérer celle-ci pour formuler des
résultats sur l'espace d'Urysohn.
Mercredi 7 juin, Malik Talbi,
ICJ-Lyon 1
: Une inégalité isopérimétrique pour les espaces $L_{\delta}$ et
graphes modulaires.
Résumé: Les espaces $L_{\delta}$ sont des espaces métriques
généralisant les espaces hyperboliques au sens de Gromov.
Dans cet exposé, on donnera une inégalité isopérimétrique
pour des groups quasiisométriques à de tels espaces améliorant
un résultat de M. Elder puis on donnera une caractérisation
locale des graphes $L_0$.
Mercredi 31 mai, Thierry Coulbois,
Université Aix-Marseille III
: Outils pour étudier les automorphismes des groupes libres:
laminations et arbres réels.
Résumé: (travail commun avec A. Hilion et M. Lustig). L'étude du
groupe des automorphismes (extérieurs) d'un groupe libre s'est
beaucoup développé par analogie avec l'étude de l'action du
"mapping class group" d'une surface sur l'espace de Teichmuller.
Cela requiert de traduire des notions géométriques en termes
combinatoires. Nous introduirons d'abord les outils classiques:
le bord de Gromov des groupes libres, l'outre espace de
Culler-Vogtmann et son bord, les réseaux ferroviaires de
Bestvina-Haendel. Ensuite nous essayerons de définir les laminations
et d'expliquer comment elles sont associées à l'action d'un groupe
libre sur un arbre réel. Enfin nous évoquerons les résultats qui
sont obtenus grace à ces laminations.
Mercredi 12 avril, François Dahmani ,
Université Paul Sabatier, Toulouse
: Le problème d'isomorphie pour les groupes
relativement hyperboliques.
Résumé: Le probleme d'isomorphie pour des groupes est le troisieme probleme posé
par M. Dehn: il s'agit de trouver une procédure pour vérifier si deux
groupes (dans une classe specifiée) donnés par présentations, sont
isomorphes. En general, une telle procedure n'existe pas, et c'est une
motivation pour trouver des procédures pour des classes les plus grandes
possibles.
En 1995, Z. Sela publia une solution pour les groupes hyperboliques sans
torsion, et sans scindement essentiel au dessus d'un groupe cyclique,
fondée sur la finitude de leur groupe d'automorphismes exterieurs.
A l'aide d'améliorations dans l'étude d'équations et d'inéquations dans
ces groupes, nous avons pu simplifier son approche, et la généraliser au
cas des groupes relativement hyperboliques, sans torsion à paraboliques
abéliens (sans condition de scindement). Cela englobe aussi la classe
des groupes limites, traitée par Bumagin/Kharlampovich/Miasnikov, et
cela donne une solution au problème d'homéomorphie des variétés
hyperboliques de volume fini.
(en collaboration avec Daniel Groves)
Mercredi 5 avril, Bernhard MUHLHERR ,
Université Libre de Bruxelles, Belgique
: On Phan's Presentations of Chevalley groups.
Résumé: In 1977 Phan published two papers in which he considered a
sort of twisted versions of the Curtis-Tits presentation for
several finite Chevalley groups. These presentations turned out
to be very useful in the classification of the finite simple groups.
Motivated by this fact R. Gramlich, C. Hoffman and S. Shpectorov
have initiated a `Phan program' in order to revise and generalize
Phan's result to all classical groups.
In my talk I will present a joint result with A. Devillers. It
is an elementary criterion for the simple connectedness of
a subset of a building. I will explain how this result can
be used to extend the Phan program to the exceptional
groups and - more generally - to 3-sphercial Kac-Moody-groups.
Mercredi 15 mars, Yves STALDER ,
Université de Neuchâtel
: Limites des groupes de Baumslag-Solitar. Transparents
Résumé: L'ensemble des (classes d'équivalence
de) groupes marqués peut être muni d'une topologie, dite de
Cayley. L'exposé présentera une étude de points limites de la famille
des groupes de Baumslag-Solitar pour cette topologie. Ces groupes sont
donnés par les présentations
BS(m,n) = < a,b |
abm a-1 = bn >;
où m et n sont des entiers non nuls.
On commence par identifier des suites convergentes (et des suites non
convergentes) de groupes de Baumslag-Solitar, puis on donne des
propriétés des limites obtenues (elles possèdent en particulier la
propriété de Haagerup) grâce à un théorème de structure. On obtient
également des présentations des limites, ainsi que des information sur
la topologie de l'adhérence des groupes de Baumslag-Solitar.
Les résultats présentés ont été en grande partie obtenus en
collaboration avec Luc Guyot.
Jeudi 9 mars, Cornelia Drutu,
Université de Lille I: Action d'un groupe sur un espace arboreal, scindements
d'un groupe relativement hyperbolique.
Exceptionnellement l'exposé a eu lieu le Jeudi 9 mars à 17h, salle 112
Résumé : La notion d'espace arboreal generalise celle
d'arbre reel. Plusieurs groupes ont des cones asymptotiques
qui sont de tels espaces (les groupes relativement hyperboliques,
la plupart des Mapping Class Group, des groupes fondamentaux
des varietes compactes a courbure non-positive,
certains groupes d'Artin a angles droits).
D'autre part, beaucoup de questions sur les
endomorphismes et automorphismes, plongements des groupes
dans d'autres groupes, la resolution des equations sur
des groupes conduisent a l'etude d'une action sur un cone
asymptotique. Je vais presenter les resultats obtenus avec
Mark Sapir sur l'action d'un groupe sur un espace arboreal.
Nous y avons deduit des proprietes de scindement des groupes
relativement hyperboliques avec un groupe
d'automorphismes exterieurs infini, ou non-co-Hopfiens..
Mercredi 15 février, Frédéric Haglund,
Université d'Orsay
: Complexes Cubiques Spéciaux.
Exceptionnellement l'exposé a eu lieu à 14h30, salle 100.
Résumé : Un complexe cubique à courbure négative ou nulle possède des
sous-complexes appelés hyperplans (tout comme le cube euclidien de
dimension $n$ possède $n$ hyperplans médiateurs de ses arêtes). Si les
hyperplans d'un complexe cubique compact interagissent d'une manière
particulièrement simple, nous disons que le complexe cubique est
spécial. Soit $\Gamma$ le groupe fondamental d'un complexe cubique
spécial. Nous obtenons les résultats suivants :
- $\Gamma$ est linéaire, et même est sous-groupe de $SL(N,\Bbb Z)$ ;
- tous les sous-groupes quasi-convexes de $\Gamma$ sont intersections
de sous-groupes d'indice fini.
D'autre part nous montrons que tous les groupes de Coxeter (de type
fini) sont (virtuellement) spéciaux. Comme corollaire, tous les
sous-groupes quasi-convexes des groupes de Coxeter Gromov-hyperboliques
sont intersections de sous-groupes d'indice fini.
Tout ce travail est en commun avec Daniel T. Wise.
Mercredi 08 février, Ashot Minasyan,
Université de Genève
: Profinite topology in negatively
curved groups.
Résumé : The profinite topology on a group $G$ is defined by taking normal subgroups
of finite index to be the basis of open neighborhoods of the identity.
A subset $A$ of $G$ is called separable, if it is closed in this topology.
It is not difficult to see that a subgroup $H \le G$ is separable if and
only if
it equals to an intersection of finite index subgroups.
A group $G$ is called LERF if each finitely generated subgroup
$H \le G$ is separable. Known examples of LERF groups include free
groups, surface groups
and certain 3-manifold groups.
We observe that in the context of word hyperbolic groups, it is more
natural to study
a weaker notion: a hyperbolic group $G$ is said to be GFERF if every
quasiconvex subgroup $H$
is separable in $G$. In this talk we shall discuss some of the recent
results
on this concept and its connections to other residual properties.
Mercredi 01 février, Vincent Guirardel,
Université Paul Sabatier, Toulouse III
: Proprietes de finitude homologique pour le groupe
d'automorphismes d'un groupe limite.
Résumé : On etudie le groupe d'automorphismes exterieurs Out(G) d'un
groupe limite G (au sens de Sela). On demontre qu'il a un sous-groupe
d'indice fini ayant un espace classifiant fini (propriete VFL).
Pour cela, on demontre que l'espace des scindements de G en produits
libres est contractile via un flot defini par Skora.
Lorsque G n'est pas decomposable en produit libre, on construit un
scindement JSJ invariant par automorphismes.
Mercredi 25 janvier, Yves de Cornulier,
Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
: Groupes fortement bornés.
Exceptionnellement l'exposé a eu lieu à 14h30, salle 100
Résumé : un groupe est fortement borné si toute action par isométries sur
un espace métrique est à orbites bornées. Cette définition est
essentiellement due à G. Bergman, qui prouve que les groupes des
permutations des ensembles infinis ont cette propriété. On montre
également que si F est un groupe fini parfait et X est un ensemble
infini, alors le produit F^X est fortement borné.
Mercredi 7 décembre, Adrien Deloro, Université de Paris 7
: Une variante abstraite de l'unipotence (pour la
caractéristique nulle) et ses applications à
l'identification de certains groupes algébriques.
Résumé : Travailler à la conjecture de Cherlin-Zil'ber sur
les groupes de rang de Morley fini implique de savoir
"faire apparaître" des corps dans les groupes. La notion
classique d'unipotence offre une théorie maniable, mais
seulement pour les corps de caractéristique positive.
Dans sa thèse de doctorat, Burdges a défini un analogue
en caractéristique nulle. Cette unipotence est graduée
(on est "plus ou moins" unipotent), moins puissante mais
a rencontré de nombreuses applications, notamment un
résultat d'identification de PSL2.
Mercredi 30 novembre, Fabio Zuddas, Université de Grenoble I
: Entropie des groupes et actions sur les graphes .
Résumé : L'entropie d'un groupe finiment engendré G par rapport à un système
des générateurs S est définie comme le taux de croissance
exponentielle de la cardinalité des ensembles d'éléments de G qui
peuvent etre écrits comme mots de
longueur bornée (i.e. les "boules" dans G par rapport à la métrique
des mots
d_S). Deux questions ouvertes sur l'entropie sont:
(1) pour quelles classes de groupes existe-t-il un système des
générateurs S_0 "minimal" tel que l'entropie de G par rapport à S_0 est
inférieure ou égale aux entropies de G par rapport à tous les autres
systèmes
des générateurs?
(2) pour quelles classes de groupes existe-t-elle une minoration
universelle sur
l'entropie des groupes de la classe par rapport à tous les systèmes
générateurs?
La question (2) est particulièrement intéressante pour la classe des
groupes
hyperboliques selon Gromov.
Pour étudier ces deux questions et les relations entre elles, nous
considérons
un espace métrique X associé au couple (G, S) (le graphe de Cayley)
et une
action de G et de ses sous-groupes sur X. Nous décrivons une méthode
(inspirée
par les méthodes de Margulis en géométrie riemannienne) qui nous
donne des
conditions suffisantes, parmi lesquelles des bornes sur l'entropie
de G, pour
que un sous-groupe d'indice fini de G soit "loin" de l'élément
neutre par
rapport à la métrique d_S, ce qui entraine une majoration universelle
sur la cardinalité de S. Cette majoration, si G admet aussi une
controle sur la
longueur des relations d'une presentation (par exemple, si G est
hyperbolique
selon Gromov), donne des résultats de finitude qui
peuvent etre formulés en terme des questions (1) et (2) au-dessus.
English summary:
The entropy of a finitely generated group G with respect to a
generating set S is defined as the exponential growth rate of the
cardinality of the sets of elements of G which can be written as
words of bounded length (these are the "balls" of G with respect to
the so-called word metric d_S). Two open problems about entropy ask:
(1) for which classes of groups G there exists a "minimal"
generating set S_0 such that the entropy of G with respect to S_0 is
less or equal to the entropies of G with respect to all other generating sets?
(2) for which classes of groups there exists a universal lower bound
on the entropy of the groups belonging to the class with respect to
all generating sets?
Question (2) is particularly interesting for the class of
word-hyperbolic groups. In order to investigate both questions and
relations between them, we consider a metric space X associated to
the pair (G, S) (the so called Cayley graph) and consider an action
of G and its subgroups on X. We'll describe a method (inspired by
Margulis' methods in Riemannian geometry) which gives us sufficient
conditions, among which bounds on the entropy of G, for a
finite-index subgroup of G to be "far" from the identity with
respect to the word-metric d_S, which in turn implies a universal
bound on the cardinality of S. This bound, when G admits also a
control on the bound of relations for a presentation (for example,
when G is word-hyperbolic), yields finiteness results which can be
formulated in terms of the questions (1) and (2) above.
Mercredi 23 novembre, Immanuel Halupczok, ICJ
: Orbites sur la variété des drapeaux.
Résumé : Soit G un groupe algébrique, soit theta un automorphisme de G tel que
theta² = id, et soit K le sous-groupe de G des éléments fixés par theta.
On s'interesse aux orbites de K sur la variété des drapeaux G/B.
Il existe un calcul combinatoire (qui a lieu dans le groupe de Weyl de
G) qui permet d'analyser ces orbites. En fait, on peut, seulement en
utilisant ce calcul, donner toute la liste des orbites (il y en a un
nombre fini), et on peut aussi avoir quelques informations géométriques,
par exemple: pour une orbite O donnée, quelles sont les autres orbites
dans l'adhérence de O?
La plus grande partie de l'exposé va parler de ce calcul combinatoire. A
la fin, je vais essayer de donner une idée comment on peut, en utilisant
le calcul, "comprendre" la catégorie des faisceau K-équivariant sur G/B.
Mercredi 2 novembre, Alexandre V. Borovik, University of Manchester
: Black Box Groups and groups of finite Morley rank.
Résumé :
The talk is a survey of several aspects of a rapidly
developing branch of computational algebra - probabilistic
recognition of the so-called black box groups. A `black box'
is a device or an algorithm which produces (almost) uniformly
distributed random elements from a given group; the
principal problem is to recognise, in computationally
feasible time, the composition factors of the group.
At the present time, ``black box recognition'' is the only
available approach to a natural question arising in many problems
of computational algebra: given a few matrices of big dimension
over a finite field, what kind of a group they generate? What
is the group generated by several permutations on a large finite set?
As I will mention in the talk, the very first step in the
black box set-up, production of a representative sample of group
elements, already involves some interesting mathematics:
expander graphs, random walks and the (conjectural) Kazhdan
property (T) for the group of automorphisms of the
free groups. I will briefly discuss the relevant results by
Lubotzky and Pak. Time permitting, I will outline another
connection of black box groups with infinite group theory - with the
Andrews-Curtis Congecture in algebraic topology.
Another example, to be considered in the talk, is the probabilistic
computation of Galois groups of integer polynomials (Davenport-Smith);
here, the role of a black box is played by the Chebotarev Density Theorem.
At the structural level, some recursive algorithms of black box
group theory mimic Brauer's Programme in finite group theory:
inductive proof of the Classification of Finite Simple Groups
(CSFG) in terms of centralisers of involutions.
However, the focus of the talk is the surprising discovery
that some ideas of black box group theory can be applied in the
classification of simple groups of finite Morley rank.
Mercredi 26 octobre, Bertrand Rémy, (ICJ-Lyon):
Théorème du sous-groupe normal et cocycle d'induction pour les
réseaux d'immeubles jumelés.
Résumé :
Il s'agit d'un travail en commun avec U. Bader et Y. Shalom.
La propriété du sous-groupe normal porte sur les groupes infinis :
c'est la propriété selon laquelle tout sous-groupe normal d'un groupe
donné est soit fini central, soit d'indice fini. Ainsi, quand un groupe
de type fini est à centre trivial (c'est le cas d'un groupe de
Kac-Moody adjoint sur un corps fini), la propriété dit simplement que
tout quotient propre est fini. D'après un résultat de G. Margulis, les
réseaux des groupes de Lie (archimédiens ou non) simples et de rang
supérieur possèdent cette propriété. Plus généralement (Bader-Shalom),
les réseaux irréductibles cocompacts des produits de groupes
topologiques raisonnables possèdent la propriété du sous-groupe normal.
J'expliquerai la stratégie de la preuve classique, et montrerai comment
elle se généralise dans le contexte très général précédent. Les réseaux
de Kac-Moody n'étant pas cocompacts, une difficulté supplémentaire
intervient ; l'hypothèse de cocompacité doit alors être remplacée par
une hypothèse d'intégrabilité d'un cocycle utilisé pour l'induction des
représentations unitaires.
Mercredi 12 octobre, Yann Ollivier, (E.N.S-Lyon): Un panorama des groupes aléatoires.
Résumé :
Nous donnerons une introduction à la théorie naissante des groupes
aléatoires, qui s'intéresse aux propriétés géométriques et algébriques
d'un groupe "typique". Nous mentionnerons également l'utilisation
d'ingrédients aléatoires dans des constructions de nouveaux exemples de
groupes atypiques.
John Wilson (Université d'Oxford, Angleterre) était à l'ICJ du 24 au 30 septembere. Il avait donné deux exposés :
un au séminaire GGL et un autre au Colloquium.
Exposé au Colloquium, le mardi 27 septembre à 16h00, salle 112. Growth rates for finitely generated groups.
Résumé :
The context for the study of rates of (word)
growth of groups will be described, and a number of
results will be presented concerning conditions
for growth of various types, and answering two
questions asked by Gromov in 1981.
Exposé au sémainaire GGL, le mercredi 28 septembre à 16h30, salle 100. Characterizations and axiomatizations of finite soluble
groups.
Résumé : Ever since the result of Philip Hall characterizing solubility for
finite groups in terms of arithmetical statements about orders
of subgroups, there has been interest in finding properties
that distinguish the finite groups that are soluble from those
that are not. Three such properties will be discussed in the
lecture.
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