Adieu Michel !

jeudi 4 avril 2019
par  Webmaster IREM

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Michel Mizony, directeur de l’IREM de Lyon dans les années 2000, nous a quittés ce samedi 30 mars.

L’IREM lui avait rendu visite chez lui après un vendredi après-midi de travail le 8 février. Nous avions pu lui montrer notre affection et souligner la place, pour toujours vivante, qu’il occupe dans nos activités.

Avec toutes nos condoléances à sa famille, en particulier Claire, Cécile et Anne.

L’IREM lui avait rendu visite chez lui après un vendredi après-midi de travail le 8 février. Nous avions pu lui montrer notre affection et souligner la place, pour toujours vivante, qu’il occupe dans nos activités.

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Tout change !

Commentaires

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lundi 28 mars 2022 à 11h48, par  Webmaster IREM

J’avais appris de Michel cette manière de retrouver les tables de multiplication :

Vous pensez à deux nombres entre 6 et 10. Décomposez les comme 5+... et levez le nombre de doigts correspondants.

Le produit des deux nombres est alors 10 fois la somme des doigts levés plus le produit des doigts baissés.

Ce produit des doigts baissés est généralement plus petit que 10, c’est donc le chiffre des unités, tandis que la somme des doigts levés donne le chiffre des dizaines.

en application

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mardi 2 mars 2021 à 19h25, par  Jacques FLEURET

J’ai appris récemment que Michel Mizony avait quitté ce monde il y a presque deux ans déjà !
Je lui avais envoyé mon premier article en Astrophysique il y a sept ans. Il ne me connaissait pas mais je me suis senti vraiment accueilli. Il m’a encouragé à poursuivre mes investigations. Puis, nous avons correspondu par mail, échangeant des idées en physique, sur l’espace, le temps et aussi la philosophie et la psychologie… Non seulement il a commenté mon travail mais il m’a donné des pistes de pensée encore valables aujourd’hui. Puis les échanges se sont arrêtés et je sais maintenant pourquoi.
Pendant cette expérience de vie fugitive, j’ai réalisé que j’ai eu la chance de rencontrer un vrai savant, qui n’avait pas peur de chercher de nouvelles idées, avec une grande ouverture d’esprit.
Nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais je suis sûr d’avoir eu la chance de côtoyer un homme d’une qualité rare.
C’est pourquoi je dédie mon dernier travail à sa mémoire.
Jacques Fleuret

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mercredi 10 avril 2019 à 07h51, par  L’équipe DREAM

Michel a été dès le début en 2006 un des piliers de l’équipe DREAM (Démarche de Recherche pour l’Enseignement et l’Apprentissage des Mathématiques). Il a apporté énormément à chacun d’entre nous par ses interventions mathématiques qui donnaient un relief étonnant à un problème posé en classe de collège.

Je me souviens d’une observation faite dans une classe de première S où Michel avait repéré un élève atypique (ce n’était sûrement pas un hasard !) qui s’était engagé sur une piste de résolution que nous n’avions pas envisagée. L’élève ne s’en n’est pas sorti. Michel, une fois sorti, a continué son raisonnement et lui a renvoyé la réponse : t’avais raison, on pouvait bien y arriver comme ça !

Je me souviens d’une réunion de l’équipe où nous devions organiser je ne sais plus quelle formation ou rencontre et où Michel nous a expliqué pendant la moitié de l’après midi la façon dont il avait trouver avec ses collègues 10 nombres premiers en progression arithmétique.

Je me souviens des références à l’encyclopédie des suites d’entiers de Sloane et les réflexions de Michel : avec cet outil, on cherche plus de la même façon

Je me souviens c’était dans ma classe de première S et j’avais dit aux élèves qu’un chercheur viendrait... un vrai chercheur m’avaient-ils demandé ? et quand Michel est arrivé les élèves m’ont montré leur pouce !

Je me souviens d’une présentation pendant une réunion DREAM, je ne parlerai pas du contenu mathématique mais de ce sentiment ressenti de la passion manifeste pour les mathématiques mais aussi du partage de cette passion, en toute simplicité et humilité. Un très joli moment de partage, merci.

Je me souviens de ma première réunion DREAM, je m’installe et une fois les présentations faites, Michel se lance dans son intervention qui s’intitulait « scandales et bonnes nouvelles ». Je découvre ainsi un curieux personnage qui me retourne le cerveau en parlant de diverses théories et résultats physiques, avec passion et conviction ! Puis il s’en suit un débat avec des questions d’épistémologie etc. Michel a planté le décors, l’aventure DREAM peut commencer !

Je me souviens de moments magiques de recherche de problèmes avec Michel, comme ce trajet en train entre Montpellier et Lyon (pour aller voir nos amis de ResCo) où avec toute l’équipe DREAM nous avons cherché le "problème des oeufs", ou encore les discussions (mathématiques, humaines et sociales) autour du problème "Fukushima" et bien sûr des recherches de situations connexes des problèmes DREAM, en particulier sur les fractions égyptiennes.

Je me souviens de Michel il y a 30 ans en sandales dans la neige devant Braconnier, de Michel il y a 10 ans, inchangé, venant à nos rencontres DREAM, de Michel s’emportant sur la maltraitance des réfugiés syriens, de Michel nous parlant de non-trous noirs, des articulations mathématiques-physique, de philosophie de la connaissance, de l’absurdité de parler de vérité, de Michel s’endormant en nous écoutant parler didactique, de Michel il y a 2 mois inchangé, toujours vivant, toujours passionnant, fondamentalement passionné, je me souviens …
L’équipe DREAM

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samedi 6 avril 2019 à 17h06, par  Webmaster IREM

Il n’était pas comme l’ancêtre de Georges Brassens notre observateur qui ne pouvait pas se faire oublier : « il n’emmerdait personne avec sa barbe blanche ». Il avait d’autres points communs avec cet ancêtre comme aimer les chansons et la convivialité, mais en tout cas, Michel était (pardonnez-moi) un sacré emmerdeur ! Tout chez lui était provocation, provocation à ne pas forcément faire comme tout le monde, à remettre en cause des habitudes bien établies, provocation à poursuivre son démon personnel, à penser par soi-même, à défendre ses convictions, à en débattre, à les remettre en question et les raffiner en parcelles de vérité pour en faire une pierre ajoutée à l’œuvre commune.
Son accoutrement n’était que la pointe émergée de l’iceberg mais procédait d’une pédagogie discrète et respectueuse, qui vous faisait passer subtilement de l’immédiat « Quel hurluberlu celui-là avec ses airs de prophètes et sa dégaine de Pr. Tournesol ! » à « Ah bon, on a le droit de mettre des sandales dans la neige ? »
Michel était un exemple vivant du choix constant qu’on a de faire les choses autrement. Et ce n’est pas forcément confortable, ni les sandales dans la neige, ni le débat contradictoire, ni de remettre en cause ses opinions, ni la vérité, ni la paix, ni la justice. Et Michel était très sensible à l’injustice cruciale qu’est l’ignorance. Michel était un faiseur de paix mais une paix qui passe par la colère d’une justice à rétablir.
Les animateurs trouvaient à l’IREM un bol d’air frais, salutaire ; au contact de Michel, ils sentaient le vent du grand large de l’anticonformisme mais aussi de la rigueur et de la discipline de pensée.

Michel était un oasis de vie en vérité.

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samedi 6 avril 2019 à 09h39, par  Webmaster IREM

Trés touché d’apprendre le décès de Michel Mizony, personne attachante que j’ai eu plaisir à rencontrer,,j’adresse à tous mes condoléances sincères

Yves Girmens
Ex membre de l’IREM Montpellier et de la COPRELEM

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samedi 6 avril 2019 à 09h35, par  Webmaster IREM

Très triste du départ de Michel.
Je garde des souvenirs très précis de quelques moments passés avec lui, drôle, espiègle, un don pour faire partager sa passion pour la recherche.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était pour un entretien à distance avec des élèves de Tunis qui avaient cherché sur Erdös-Strauss ; Michel et Marie-Line leur avaient fait un retour sur leurs recherches, un instant magique pour eux... ils doivent s’en souvenir encore.
Amitiés
Benoit Ray

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vendredi 5 avril 2019 à 21h39, par  Denis

Nous l’avons connu dans un chalet associatif situé dans le Chablais, et dans lequel il a beaucoup oeuvré, travaillé, raconté... Comme l’un de vous l’a déjà dit, Michel aimait à dire que "les trous noirs n’existent pas". Il nous le disait souvent après le dîner, à l’heure où il sortait la bouffarde, en regardant les étoiles. Contrairement à vous sans doute, les notions d’espace courbe et l’utilisation des lagrangiens ne nous sont pas familières. Nous nous gardions donc de le détromper...
Il râlait aussi en disant que ceux qui avaient estimé la masse de l’univers s’étaient trompé "d’un facteur 100".
Mais, le lendemain, il attaquait un chantier : refaire un mur, affuter une scie, trouver un arbre mort pour le feu. Travailleur, discret et passionné tout à la fois, s’intéressant à tout, il nous a beaucoup appris, et il nous manquera beaucoup. Denis

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vendredi 5 avril 2019 à 17h42, par  YC

Salut les gones, "Les trous noirs ça n’existent pas ;-) et hop c’était parti pour un après-midi de travail. Temps précieux pour toi avec tes multiples activités, pourtant tu étais toujours là jusqu’à il y a peu. Merci pour ce temps et ce partage. Merci pour ta gentillesse. Le temps n’existe pas, mais maintenant il y a un trou noir !

Logo de René THOMAS
vendredi 5 avril 2019 à 00h54, par  René THOMAS

Contrairement à bien des collègues qui avaient fréquenté l’université de Lyon je ne connaissais pas Michel Mizony lorsque j’ai mis les pieds à l’IREM. Mon premier souvenir c’est un exposé qu’il y avait donné, il y était question de trous noirs et de masse manquante. Lorsque je suis arrivé, Michel était déjà à la manœuvre, il avait tombé le pull, les cheveux étaient en bataille, les sandales allaient et venaient devant le tableau. Il défendait sa thèse avec fougue et passion, je ne connaissais pas grand-chose du sujet mais je me souviens avoir été captivé et impressionné par ce chercheur de caractère. Plus tard les rencontres et les échanges se sont multipliés, d’autant plus facilement que peu de sujets n’allumaient cette étincelle caractéristique dans ses yeux. Pendant sa période de direction de l’IREM il a soutenu avec beaucoup de ténacité et d’efficacité la mise en place d’une antenne stéphanoise. Il n’hésitait pas certains vendredis à faire le trajet pour rejoindre un groupe de travail et régler quelques questions techniques.
Ce sont les journées APMEP qui m’ont permis de partager mes meilleurs moments avec toi Michel. Je ne crois pas en avoir manqué sous ta présidence d’IREM. Pourtant ça aurait pu, en 2006 à Clermont Ferrand, alors que je me déplaçais avec des béquilles suite à un accident qui t’avait affecté. Tu avais su trouver un argument percutant : ma campagne forézienne était située sur ta route entre Lyon et Clermont et tu allais me prendre au passage. C’est ainsi que l’on s’était retrouvés dans mon jardin à discuter mâche ou autres cultures du moment. Tu étais dans un de tes éléments car passionné aussi par les choses de la terre. Bien sûr les discussions se sont poursuivies devant un petit souper et tu avais apprécié les châtaignes ramassées pour l’occasion. Nous étions bien et avions rejoint Clermont tard dans la nuit, se demandant comment nous allions pouvoir accéder à l’hôtel… Le lendemain matin le stand de l’IREM de Lyon était en place, bien garni de brochures, productions des groupes, et tu en étais très fier. Voyages, repas, partage de chambre, autant d’occasions de parler de sujets pointus mais aussi un peu de nos vies, nos peines et nos joies comme la ressemblance (il paraît) de nos filles qui nous amusait. Je n’avais pas pu être de la visite de tes amis en février et j’espérais secrètement compenser aux beaux jours par une petite visite où on aurait pu revivre quelques souvenirs… Pour ça tu aurais dû vivre encore un peu, Michel.
René Thomas

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jeudi 4 avril 2019 à 22h50, par  Marie-Line Gardes

Je me souviens de cette première rencontre (il y a 10 ans), lors d’un séminaire où, jeune étudiante, je présentais mon projet de master : suivre la recherche d’un chercheur et celles d’élèves sur un même problème mathématique...et une question : comment trouver des participants volontaires ? Et Michel était là, le problème proposé l’a titillé...et j’ai trouvé le chercheur de mon étude ! Cette rencontre a marqué le début d’une riche collaboration tant scientifiquement que humainement. La tâche était complexe de suivre Michel dans sa recherche mais quel plaisir cela a été ! Quelle formation à la recherche ! Quelle leçon de vie ! Sans Michel mon sujet de thèse, ensuite, aurait été tout autre, je ne l’en remercierai jamais assez.
Michel, je continuerai de faire vivre une partie de tes mathématiques au sein de mes travaux de recherche ! Merci infiniment pour tout ce que tu m’as apporté.

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jeudi 4 avril 2019 à 18h49, par  Gilles Aldon

Ce sont de ces extraordinaires moments passés ensemble que je voudrais me rappeler. Nous avons été pendant quelques années, lui directeur et moi directeur adjoint de l’IREM de Lyon, à un moment où l’existence même de l’IREM au sein de l’Université et dans l’Académie, n’était pas assurée. Avec le recul je me souviens avec plaisir de ces années de bagarre pendant lesquelles Michel tenait le cap avec fermeté, enthousiasme et en s’investissant personnellement dans les groupes sur le calcul formel, sur les problèmes, sur le lycée professionnel et j’en passe. C’est grâce à lui et à sa ferveur que nous avons pu bâtir un IREM plus stable.
Mais les souvenirs les plus mémorables pour moi sont les moments de discussion quand j’arrivais tôt dans le bureau que nous partagions. Tôt pour moi, mais Michel était déjà là depuis longtemps ! Et il avait eu le temps de penser, de lire, de se révolter ou de faire ce qu’il savait si bien faire : de la recherche ! Et je profitais avec plaisir de cette première demie-heure de la journée où il m’emmenait un petit moment à ses côtés dans un petit voyage mathématique, philosophique ou politique ! Il a été et demeure toujours pour moi un maître et c’est bien souvent, pour moi, une inspiration quand il s’agit de prendre une décision : qu’en pense, ou qu’en penserait Michel ?
Gilles Aldon

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jeudi 4 avril 2019 à 13h12, par  Webmaster IREM

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Michel
Mizony.

Michel était un collègue mathématicien enthousiaste, engagé
dans la vie politique associative et syndicale. Je me rappelle de ses
discussions passionnées sur la relativité générale et les trous noirs et
aussi de son engagement dans les manifestations de 2009 pour la
sauvegarde du statut des enseignants-chercheurs.

C’est non sans émotion et une grande tristesse que le SNPREES-FO 69
salue la mémoire de ce collègue si chaleureux.

Pour le SNPREES-FO 69
Dominique Sandri

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jeudi 4 avril 2019 à 13h04, par  Webmaster IREM

En apprenant la disparition de Michel, quelques souvenirs me sont immédiatement revenus. Souvenirs visuels tout d’abord, une barbe, une pipe et des sandales : le personnage était croqué ! Souvenirs auditifs également : Michel avait une voix très reconnaissable. Souvenirs intellectuels et affectifs enfin ; les échanges avec lui étaient toujours passionnants, qu’ils portent sur la science, la philosophie ou des points plus personnels. J’ai principalement côtoyé Michel dans le cadre de l’IREM. Les quelques anecdotes qui suivent sont donc essentiellement dans ce cadre.

Tout d’abord, il y a sans doute plus de vingt ans, en arrivant dans le couloir qui menait aux locaux de l’IREM de l’époque, vers 9 heures du matin, je vois deux personnes en grande conversation. En m’approchant j’entends : « Les trous noirs n’existent pas ! ». Ceux qui le connaissent ont reconnu Michel. Son interlocuteur était Claude Tisseron. Ce matin là je me suis dit -et je le pense encore- quelle chance on a de pouvoir au détour d’un couloir entendre ce genre de conversation ! Quoi que l’on puisse penser de l’affirmation de Michel, elle me semble significative de sa capacité à avoir une pensée personnelle en dehors du flot majoritaire. Je précise aussi que ce n’était pas juste une conversation de couloir comme on parle de conversation de bistrot : il y avait derrière une réflexion très profonde sur l’utilisation de modèles mathématiques en science nourrie par une lecture fine de philosophes et de scientifiques.

Quelques années plus tard, au début des années 2 000, Michel est nommé directeur de l’IREM de Lyon. C’est un poste qui demande au moins deux qualités : savoir animer des équipes et avoir des qualités de négociateur pour obtenir ou conserver les postes, les heures et les locaux nécessaires au bon fonctionnement de l’Institut. Je dois dire que quelques collègues avaient des doutes : le style de Michel, si j’ose dire de la tête aux pieds, semblait détonner par rapport aux canons vestimentaires et capillaires des bureaux de la faculté ou du rectorat. Ce style ne pouvait-il pas nuire lors du travail de négociation ? A la fin de son mandat de directeur, tous les doutes étaient levés : Michel avait été un excellent directeur d’IREM. Il s’était battu bec et ongles, avec succès, pour conserver à l’IREM les moyens de son fonctionnement. De plus il s’était beaucoup investi dans les groupes.

Michel a continué, après ses fonctions de directeur, à venir à son bureau, tout près du secrétariat. Sa porte était en général ouverte. Ce n’était pas seulement symbolique : la porte de Michel,que ce soit à son bureau ou à son domicile, était ouverte. Alors que je passais devant cette porte, Michel m’appelle :
• René, viens voir !
Il me montre l’écran de son ordinateur :
• Qu’est-ce que c’est ? Ca ressemble à un casier d’imprimeur…
• C’est ça. Quelle date ?
• Spontanément je dirais Gutenberg, mais si tu me le demandes…
• Onzième siècle en Syrie ! Ils connaissaient l’imprimerie !
Je sens alors un blanc, Michel a presque les larmes aux yeux : « J’aurais tellement aimé montrer ça à mon père, il était imprimeur ». Voilà Michel avec ses fulgurances, ses colères contre l’injustice et ses fêlures.

Tout récemment, c’était le 8 février, nous nous sommes retrouvés, à l’initiative de ses filles, chez Michel, en fin d’après midi, un groupe d’environ vingt-cinq personnes. Michel nous a confié sa fatigue, mais bien vite il est reparti sur ses derniers sujets de réflexion, l’œil brillant d’avoir approfondi tel ou tel point et de faire partager l’état de sa recherche. Au moment de se séparer, nous étions encore quelques-uns autour de lui et il nous a dit : « Quand je partirai, je vous ferai signe ».
Je sais maintenant que c’était sa façon de nous dire adieu, avec élégance, la seule qui compte, celle du cœur.
Michel, je te souhaite de poursuivre tes dialogues avec Kant ou Poincaré - tu nous as laissé des écrits à ce sujet - mais aussi, et surtout, de retrouver ceux que tu as aimé et qui t’ont aimé.

René Mulet-Marquis

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jeudi 4 avril 2019 à 13h02, par  Webmaster IREM

J’ai beaucoup aimé Michel avec qui j’ai eu souvent l’occasion d’échanger quand j’assurai des cours à Lyon en DEA didactique puis en Master. Les échanges étaient toujours enrichissants et tout cela avec passion et sourires. Je serai en pensée avec sa famille et les collègues demain vendredi,
cordialement

Denise Grenier

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jeudi 4 avril 2019 à 13h00, par  Webmaster IREM

Je suis profondément attristée par la perte de Michel, il va vraiment nous manquer.
Beaucoup de bons souvenirs me reviennent alors que je pense à notre cher Michel. Que l’amour de tous ceux qui l’ont connu réconfortent sa famille et ses amis en ces jours difficiles et que Dieu leur donne le réconfort. Paix à son âme

Mes plus sincères condoléances

Faïza Chellougui

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jeudi 4 avril 2019 à 12h52, par  Webmaster IREM

A l’IREM, j’ai apprécié chez Michel sa gentillesse, sa discrétion et sa simplicité.
Et bien sûr je garde en souvenir sa grande passion pour la recherche en mathématiques.

Marie Nowak

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jeudi 4 avril 2019 à 12h49, par  Webmaster IREM

J’ai eu la chance de travailler avec Michel en recherche pendant de nombreuse années ; ce fut donc une longue fréquentation, un long compagnonnage.

Brillant chercheur original il fait sa thèse "sous ma direction » mais je n’ai pas eu beaucoup à diriger.

D’un tempérament fougueux y compris dans les querelles entre chercheurs d’un même domaine il a beaucoup appris en particulier en cosmologie, ce qui lui a été utile pour assurer la survie de l’IREM de Lyon lorsqu’il en fut directeur.

Militant syndicaliste aussi

Et toute cette activité professionnelle ne l’empêche pas de s’engager dans la société civile, sur la survie de ceux qu’elle marginalise en lien avec sa foi chrétienne.

Merci à toi Michel pour tout ce que tu m’as apporté.
Merci aussi de la part de ceux que tu as épaulés.

Gilbert Arsac

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